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Synonymes : | Sligure |
---|---|
Communes : | Viroinval |
Cantonnements DNF : | Viroinval |
Surface : | 4.67 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 164592 - Y Lambert : 86024 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
Le Tienne Pelé se trouve dans la vallée du Viroin, non loin de la confluence de l'Eau Noire et de l'Eau Blanche. Il est bordé au nord par la Roche à Lomme et la route Dourbes-Nismes, au sud par la rivière ainsi que le versant du Lineri. Il s'agit d'une colline en grande partie boisée. On y rencontre des plantations de pins, une chênaie-charmaie à buis (Buxus sempervirens), des fourrés arbustifs et des fragments de pelouses calcicoles. L'endroit est entré dans l'histoire botanique régionale suite à la découverte de la première station belge de Gymnadenia odoratissima, orchidée rarissime aujourd'hui disparue mais dont une population subsiste dans le site proche du Porey. La gestion de ce site communal consiste principalement en la restauration et la gestion de ces pelouses.
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
---|---|---|---|
Dourbes | 4.67 ha | VIROINVAL (partim ???) | NAMUR |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
---|---|---|
Viroinval | 4.67 ha | Namur |
A compléter
Site non classé.
Commune de Viroinval.
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
Léon Woué, Centre Marie-Victorin, 21 rue des Écoles, 5670 Vierves-sur-Viroin (tél. 060/39.98.28).
Code du site | Nom du site | Surface |
---|---|---|
11 | Réserve naturelle de Dourbes | 3,99 ha |
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
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Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Buxus sempervirens | 2001 | J. Duvigneaud, K. Hofmans et al. | ||||||
Daphne mezereum | 2001 | J. Duvigneaud, K. Hofmans et al. | ||||||
Epipactis helleborine | 2001 | J. Duvigneaud, K. Hofmans et al. | ||||||
Globularia bisnagarica | 2001 | J. Duvigneaud, K. Hofmans et al. | ||||||
Gymnadenia conopsea | 2001 | J. Duvigneaud, K. Hofmans et al. | ||||||
Gymnadenia odoratissima | Semble disparu | 1ere obs. en 1958 | J. Duvigneaud, K. Hofmans et al. | |||||
Juniperus communis | 2001 | J. Duvigneaud, K. Hofmans et al. | ||||||
Listera ovata | 2001 | J. Duvigneaud, K. Hofmans et al. | ||||||
Orchis mascula | 2001 | J. Duvigneaud, K. Hofmans et al. | ||||||
Orchis purpurea | 2001 | J. Duvigneaud, K. Hofmans et al. | ||||||
Platanthera chlorantha | 2001 | J. Duvigneaud, K. Hofmans et al. | ||||||
Polygonatum odoratum | 2001 | J. Duvigneaud, K. Hofmans et al. | ||||||
Succisa pratensis | 2001 | J. Duvigneaud, K. Hofmans et al. | ||||||
Vincetoxicum hirundinaria | 2001 | J. Duvigneaud, K. Hofmans et al. |
Données à compléter.
Données à compléter.
A compléter
Protection d'un tienne calcaire et de ses milieux caractéristiques. Restauration d'une pelouse mésohygrophile de grand intérêt biologique.
Reboisement spontané des pelouses calcicoles.
Réaliser des inventaires faunistiques. Suivre l'effet de la gestion. Rechercher Gymnadenia odoratissima, aujourd'hui porté disparu mais subsistant dans un site voisin (Porey).
Un projet de plan de gestion a été élaboré en 1998 par les collaborateurs du Centre Marie-Victorin. Il prévoit principalement les mesures suivantes:
- le dégagement et la restauration des fragments de pelouse mésophile présents encore ici et là dans le site;
- le dégagement et la restauration de la pelouse méso-hygrophile du versant nord-ouest sur une surface maximale;
- la création de clairières au sein de la chênaie-charmaie sur le versant sud et le plateau;
- l'application du régime de taillis en rotation sur les versants boisés exposés au nord, au sud et à l'est.
La restauration de la pelouse méso-hygrophile, habitat rarissime en Belgique, est considérée comme prioritaire. Elle abrite en effet une belle population de Succisa pratensis, plante nourricière de la chenille d'un papillon très menacé, Euphydryas aurinia.
Accès libre sur les sentiers.
Le site se présente comme une colline étirée selon un axe nord-est/sud-ouest. Sa longueur maximale est de 650 m et sa largeur 175 m. L'altitude dépasse 180 m sur le plateau et est d'environ 150 m dans la plaine du Viroin. Le versant exposé au sud présente une pente atteignant 27%; les autres étant moins escarpés avec des valeurs de 17% en moyenne pour les versants nord et est, et de 5% pour le versant ouest. L'entièreté de la colline repose sur des roches du Frasnien.
Le site est en grande partie boisé et il ne subsiste à l'heure actuelle que quelques fragments de pelouses calcicoles mésophiles.
Le versant nord est occupé par une chênaie-charmaie avec sous-bois de buis (Buxus sempervirens) et avec présence de quelques hêtres (Fagus sylvatica).
Sur le flanc nord-est se trouve une plantation de pin sylvestre (Pinus sylvestris) avec en sous-bois une pelouse mésohygrophile renfermant entre autre Succisa pratensis, Carex flacca, Juniperus communis, Aquilegia vulgaris, Senecio erucifolius, Viola hirta, Orchis purpurea. C'est dans cette pelouse qu'a été observée l'orchidée rarissime Gymnadenia odoratissima. Celle-ci n'a plus été revue récemment mais elle existe encore dans un site tout proche (Tienne du Porcy, ou Porey).
Le plateau est couvert essentiellement par la chênaie-charmaie calcicole à Buxus sempervirens, Orchis mascula, Mercurialis perennis, Hedera helix,...
Le versant sud est porte une pinède de pin noir (Pinus nigra) et une chênaie-charmaie à primevère qui occupe également la pente exposée à l'est. On note en outre la présence de petites pelouses mésoxérophiles localisées dans les clairières et sur les lisières bien exposées. Elles sont constituées notamment de Helianthemum nummularium, Globularia bisnagarica, Potentilla neumanniana, Vincetoxicum hirundinaria, Sanguisorba minor, Polygonatum odoratum, etc.
Les massifs d'épineux à Prunus spinosa et Crataegus monogyna se développent ici et là, en particulier au pied du versant méridional.
La faune locale a été peu étudiée jusqu'à présent.
Aucun monument.
Aucun monument.
Le site est un ancien parcours pastoral utilisé très longtemps par les bergers de Dourbes. Sur la carte réalisée à l'initiative du comte de Ferraris (1770-1775), il est occupé par des cultures (flanc nord) et des pelouses buissonneuses.
Au début du 20ème siècle, le tienne est en partie boisé (plateau et versant est/sud-est), en partie occupé par des pelouses (partie ouest et nord).
Vers 1970, une grande partie du site est boisé à l'exception de la partie occidentale où subiste des pelouses.
Convention A&G
Ardenne et Gaume.