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Communes : | Doische |
---|---|
Cantonnements DNF : | Viroinval |
Surface : | 23.64 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 176561 - Y Lambert : 90183 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
Le site est un vaste massif boisé qui occupe le versant ouest de la vallée de la Joncquière à Vaucelles. Peu avant sa mise en réserve, le bois du Fil Maillet a été sévèrement exploité, ce qui explique la faible abondance de très vieux arbres: c'est le taillis de chênes qui domine avec charmes, noisetiers, frênes... Ce sont essentiellement des chênes et des charmes accompagnés d'érables champêtres, de frênes qui poussent sur la pente calcaire, on y reconnaît plusieurs associations de chênaie-charmaie et leurs variantes. Près du sommet, se développe une hêtraie mélangée à hêtres et chênes. Sur le plateau, une plantation d'épicéas a probablement remplacé une lande à bruyère, en témoignent quelques lambeaux de callune présents en lisière. En bordure de la rivière, la zone alluviale est peuplée par un bois marécageux avec aulnes et frênes. Le sous-bois de noisetiers et d'aubépine est dense. Une végétation herbacée de fond humide s'y développe tout comme sur les berges du ruisseau: on y trouve quelques plantes rares. La salamandre se reproduit dans le ruisseau. La gestion pratiquée dans cette forêt est simple: l'ensemble est en réserve intégrale excepté pour les épicéas qui seront abattus. (Auteur : J-L. Gathoye).
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
---|---|---|---|
Doische | 3.9 ha | DOISCHE | NAMUR |
Vaucelles | 19.74 ha | DOISCHE | NAMUR |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
---|---|---|
Viroinval | 23.64 ha | Namur |
A compléter
Site non classé.
Réserves Naturelles RNOB - Natagora.
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
Thierry Bruffaerts, 138, chaussée d'Ixelles, 1050 Bruxelles (tél. 02/512.14.32).
Code du site | Nom du site | Surface |
---|---|---|
6696 | Bois du Fil Maillet | 23,04 ha |
Code | Nom | Représentativité | Surface | Source |
---|---|---|---|---|
E1.26 | Pelouses calcaires mésophiles et méso-xérophiles | |||
G1.A17 | Chênaies-charmaies subatlantiques calciphiles |
Code | Nom | Représentativité | Surface | Source |
---|---|---|---|---|
44.32 | Aulnaies-frênaies des rivières rapides |
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
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Animaux - Vertébrés - Mammifères | ||||||||
Felis silvestris | Oui | Non | ||||||
Martes martes | Oui | Non | ||||||
Meles meles | Oui | Non | ||||||
Mustela nivalis | Oui | Non | ||||||
Animaux - Vertébrés - Oiseaux | ||||||||
Certhia brachydactyla | Oui | Non | ||||||
Coccothraustes coccothraustes | Oui | Non | ||||||
Parus montanus | Oui | Non | ||||||
Pyrrhula pyrrhula | Oui | Non | ||||||
Animaux - Vertébrés - Amphibiens | ||||||||
Ichthyosaura alpestris | Oui | Non | ||||||
Rana esculenta | ||||||||
Salamandra salamandra | Oui | Non | ||||||
Invertébrés - Insectes - Papillons diurnes | ||||||||
Argynnis paphia | Non | Non | 1997 | B. Philippart | ||||
Limenitis camilla | Non | Non | 1997 | B. Philippart | ||||
Invertébrés - Insectes - Libellules | ||||||||
Calopteryx splendens | Non | Non | ||||||
Calopteryx virgo | Non | Non | ||||||
Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Anemone ranunculoides | ||||||||
Asplenium scolopendrium | ||||||||
Dactylorhiza fuchsii | ||||||||
Daphne mezereum | ||||||||
Listera ovata | ||||||||
Neottia nidus-avis | ||||||||
Orchis mascula | ||||||||
Orchis purpurea |
Mammifères :
La réserve est fréquentée par le sanglier (Sus scrofa) et le chevreuil (Capreolus capreolus); le cerf (Cervus elaphus) est de passage; on relève aussi la présence de la belette (Mustela nivalis), de l'hermine (Mustela erminea), de la martre (Martes martes), de la fouine (Martes foina) et du renard (Vulpes vulpes). Le chat sauvage (Felis sylvestris) est observé occasionnellement de même que le blaireau (Meles meles) qui se reproduit dans les bois situés en face de la réserve; le lièvre (Lepus europaeus) occupe le plateau proche des prairies, l'écureuil (Sciurus vulgaris) et la taupe (Talpa europaea) sont réguliers.
Avifaune :
Parmi les espèces nicheuses on peut mentionner: la mésange charbonnière (Parus major), la mésange bleue (Parus caeruleus), la mésange nonnette (Parus palustris), la mésange boréale (Parus montanus), la mésange à longue queue (Aegithalos caudatus), la mésange noire (Parus ater), le merle noir (Turdus merula), la grive draine (Turdus viscivorus), la grive musicienne (Turdus philomelos), la sittelle torchepot (Sitta europaea), le grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla), le pic épeiche (Dendrocopos major), le rougegorge (Erithacus rubecula), le troglodyte (Troglodytes troglodytes), l'accenteur mouchet (Prunella modularis), le pouillot fitis (Phylloscopus trochilus), le pouillot véloce (Phylloscopus collybita), le roitelet huppé (Regulus regulus), le roitelet triple-bandeau (Regulus ignicapillus), la fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla), le pinson des arbres (Fringilla coelebs) , le bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula), le gros-bec (Coccothraustes coccothraustes), le pigeon ramier (Columba palumbus) et l'étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris).
Herpétaufaune :
Rana esculenta, Salamandra salamandra, Triturus alpestris
Lepidoptères :
Argynnis paphia
Odonates :
Calopteryx virgo, Calopteryx splendens
(source : dossier de demande d'agrément, 1998)
Anemone ranunculoides, Asplenium scolopendrium, Colchicum autumnale, Dactylorhiza fuchsii, Daphne mezereum, Inula conyzae, Narcissus pseudonarcissus, Neottia nidus-avis, Orchis mascula, Ranunculus nemorosus
(source : dossier de demande d'agrément, 1998)
A compléter
Conservation, en tant que réserve naturelle intégrale, d'un milieu forestier de l'Entre-Sambre-et-Meuse, essentiellement composé de chênaies-charmaies sur pente calcaire et d'aulnaies-frênaies en bordure du ruisseau.
La chasse n'étant pas exercée, les sangliers ont tendance à venir se remiser dans les ronciers et les taillis, ce qui pourrait provoquer des problèmes avec les chasseurs avoisinants et avec les agriculteurs.
Etude botanique, ornithologique complètes souhaitables car le site est fort différent de celui du Bois de Fir, beaucoup plus riche du point de vue botanique (DUVIGNEAUD, 1983).
Eclaircissement des pessières et dégagement de la lande à callune.
La majeure partie du massif boisé feuillu sera traitée en réserve intégrale. Tous les arbres morts sur pied ou réduits à l'état de souches seront laissés sur place. Les clairières naturelles seront créées par les tempêtes et seules les perturbations naturelles modèleront lentement l'évolution de la forêt.
Seules quelques coupes en rotation seront entreprises dans les taillis de pente afin de maintenir des zones ouvertes et diversifier les strates de végétation. Le produit des coupes sera laissé sur place, en tas. Cette gestion sera bénéfique aux invertébrés et pourrait satisfaire les exigences d'un oiseau forestier, présent dans la région en petit nombre: la gélinotte.
Le dégagement des rochers calcaires, bien exposés, serait une priorité afin d'y favoriser le maintien et le développement d'une végétation caractéristique.
L'éclaircie progressive mais sévère d'une grande partie de la plantation des épicéas doit être entreprise, tout en maintenant les arbres situés en bordure de manière à maintenir une zone-refuge pour la faune. Tous les feuillus présents dans la pessière seront préservés.
Excepté les quelques mesures de gestion limitées, la mise en réserve intégrale de cette réserve permettra de démontrer qu'une forêt fonctionne bien sans intervention humaine.
L'accès au public de la réserve naturelle sera limité dans le cadre de visites guidées, lors des chantiers de gestion ou toute autre activité organisée dans le site et avalisée par la commission de gestion.
Les véhicules motorisés et vélos tout terrain ne seront pas admis dans la réserve, à l'exception des engins agricoles et autres destinés à la gestion du site (fauche, débroussaillage, ...).
Les études scientifiques seront suscitées et menées après accord de la commission de gestion.
Pour des motifs de sécurité publique, de protection d'espèces ou de travaux de gestion, la commission de gestion peut interdire temporairement certains accès.
Le site du Bois du Fil Maillet (Belgique, Province de Namur, ancienne commune de Vaucelles, actuellement commune de Doische) est localisé en Calestienne, en bordure de la route reliant Vaucelles à Doische, à proximité de la frontière française; elle se trouve sur la rive gauche de la Joncquière. Cette petite rivière prend sa source au nord-est de Doische, dans la dépression de la Fagne, et traverse en cluse la Calestienne pour se jeter dans la Meuse, en France, à Aubrives.
La réserve naturelle du bois du Fil Maillet occupe une partie du versant exposé à l'ouest de la vallée de la Joncquière, une partie du versant exposé au nord-ouest du vallon du pont de Doische (vallon sec affluent) ainsi qu'une partie du plateau qui domine le cours d'eau.
D'un point de vue géologique, le bois du Fil Maillet repose sur calcaire givétien et couvinien. Des dépôts de sable landéniens et des amas de graviers de quartz disséminés (Onx) existent sur le plateau.
L'altitude est comprise entre 160 et 220 mètres.
Cette forêt est composée essentiellement d'une chênaie-charmaie sur pente calcaire, on y rencontre aussi une aulnaie-frênaie en bordure du ruisseau. Sur le plateau, on retrouve des lambeaux reliques de lande à bruyères. Le site est quadrillé par des chemins forestiers qui favorisent la floraison de nombreuses plantes de lisière.
D'après nos observations du 3 avril et du 29 avril 1992, on peut décrire la végétation dans ses grandes lignes comme suit :
- l'étroite plaine alluviale est occupée par une frênaie. Sous les hauts Fraxinus excelsior pousse un taillis de Corylus avellana dominant, accompagné de Fraxinus excelsior, Crataegus laevigata,... La strate sous-arbustive est assez importante. Elle groupe Rubus sp., Ribes rubrum et R. uva-crispa. Au sol, les espèces les plus intéressantes sont Arum maculatum, Primula elatior, Colchicum autumnale, Listera ovata, Cardamine pratensis, Narcissus pseudonarcissus, Anemone nemorosa, A. ranunculoides, Stellaria nemorum,... (Stellario-Alnetum);
- dans l'eau de la rivière poussent Apium nodiflorum, Veronica beccabunga;
- sur le versant est installée une chênaie à charme avec, dans le taillis, Carpinus betulus, Acer campestre, Clematis vitalba, Crataegus laevigata, Fraxinus excelsior, Euonymus europaeus, Corylus avellana, Viburnum lantana, Sorbus torminalis, Rosa arvensis, Cytisus scoparius, Rubus sp.;
- dans la strate herbacée, des espèces thermophiles calcicoles mais aussi des espèces mésophiles : Hedera helix, Carex flacca, C. sylvatica, C. digitata, Primula veris, Euphorbia cyparissias, Helleborus foetidus, Polygonatum odoratum, Melica uniflora, Viola reichenbachiana,... (Carici-Carpinetum). Quelques touffes de Calamagrostis epigeios existent çà et là.
- Dans les coupes-feux des espèces de lisières apparaissent comme Origanum vulgare, Calamintha clinopodium, Campanula persicifolia, Fragaria viridis etc. ainsi que Luzula pilosa, Stachys officinalis.
Une grande partie du taillis a été coupé il y a quelques années et est remplacé maintenant par des ronciers infranchissables.
- En bordure du plateau on note Prunus avium et Fagus sylvatica. On observe également des plantes acidophiles telles Poa nemoralis, Veronica officinalis, Hypericum pulchrum, Lonicera periclymenum, à mettre en rapport avec la présence de poches de sables tertiaires. Un vestige de lande à callune est en passe de disparaître sous les taillis. Elle rassemble Calluna vulgaris, Teucrium scorodonia, Potentilla erecta, Cytisus scoparius, Agrostis capillaris, Convallaria majalis, etc. (Calluno-Genistion);
- un petit bois situé sur le plateau montre une chênaie à charme dans laquelle pousse Betula pendula, Prunus avium, etc. avec une strate herbacée assez pauvre en espèces : Anemone nemorosa, Lamium galeobdolon subsp. montanum, Narcissus pseudonarcissus, Hedera helix, Euphorbia amygdaloides, Campanula trachelium, etc.
Notons dans les chemins forestiers, l'abondance de Ranunculus nemorosus.
Asplenium trichomanes, Asplenium scolopendrium, Brachypodium pinnatum, Euphorbia cyparissias, Hippocrepis comosa, Inula conyzae, Polygala vulgaris ont été notés dans une seule station, à proximité d'une zone d'éboulis, sur des rochers bien exposés mais peu à peu envahis par le taillis.
La vallée de la Joncquière est riche en phénomènes karstiques : vallons secs, résurgences, grottes,... Des mines de fluorine y ont existé.
D'anciennes carrières existent à Vaucelles (calcaire) et sur le plateau (sable).
D'anciennes carrières existent à Vaucelles (calcaire) et sur le plateau (sable).
D'après Ferraris, le site était occupé par des bois.
Le bois a connu plusieurs propriétaires et lors d'une vente vers 1959, une forte exploitation a été effectuée dans les feuillus. De même en 1987 où les importants taillis de charme ont été mis à blanc pour le bois de chauffage.
Sur le plateau, des épicéas ont été plantés vers 1970 sur des zones de taillis et d'anciennes landes à callune.
Les habitants de Vaucelles et des environs ont creusé le plateau pour en extraire le sable, une excavation importante remplie d'eau subsiste en limite de la réserve.
RESNAT
Réserves Naturelles RNOB NATAGORA