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Communes : | Couvin |
---|---|
Cantonnements DNF : | Couvin |
Surface : | 6.6 ha |
Coordonnées : | X Lambert : 156130 - Y Lambert : 70480 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. |
Le site de la Rosine correspond principalement à une propriété privée de 6,6 hectares située dans l'extrême sud de l'Entre-Sambre-et-Meuse, en Thierache, en bordure du village de Cul-des-Sarts. Elle regroupe d'anciennes prairies de fauche mésophiles et humides occupant le flanc gauche de la vallée de l'Eau Noire, sur des sols lourds et acides, à une altitude de 310-340 m. Ces prairies, jadis exploitées de manière extensive et sans usage de fertilisants, hébergent encore une flore intéressante qui témoigne des sols maigres, comme la succise des prés (Succisa pratensis), le platanthère des montagnes (Platanthera chlorantha), l'orchis tacheté (Dactylorhiza maculata) ou encore la laîche noire (Carex nigra). Cet abandon a laissé la voie libre à la colonisation par des fourrés pionniers, notamment par le saule pourpre (Salix purpurea var. lambertiana), un arbuste rare en Ardenne. Parmi d'autres habitats remarquables, on y observe également une aulnaie marécageuse acidophile fragmentaire à violette des marais (Viola palustris) et agrostis des chiens (Agrostis canina). La faune demeure peu connue, mais la structure de la végétation paraît très favorable pour l'avifaune des paysages bocagers. Le stationnement du hibou des marais (Asio flammeus) y a été constaté durant les derniers hivers. Le site est visé par un projet de création d'une réserve naturelle domaniale, sur demande des propriétaires qui sont désireux de protéger ses richesses naturelles.
Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
---|---|---|---|
Cul-des-Sarts | COUVIN | NAMUR |
Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
---|---|---|
Couvin | Namur |
A compléter
Privé(s) ONG Communes Région Autres publics
Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
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Animaux - Vertébrés - Oiseaux | ||||||||
Ardea alba | Oui | Non | Hivernant (1-2 ex.) | 2015 | T. Dewitte | |||
Asio flammeus | Oui | Non | Hivernant (1-2 ex.) | 2016 | T. Dewitte | |||
Milvus milvus | Oui | Oui | 2015 | T. Dewitte | ||||
Animaux - Vertébrés - Amphibiens | ||||||||
Pelophylax kl. esculentus | Oui | Non | 2015 | J.-Y. Baugnée, J.-M. et B. Tilquin | ||||
Animaux - Vertébrés - Reptiles | ||||||||
Zootoca vivipara | Oui | Non | Reproduction | 2015 | J.-Y. Baugnée, J.-M. et B. Tilquin | |||
Invertébrés - Insectes - Orthoptères | ||||||||
Conocephalus dorsalis | 2015 | J.-Y. Baugnée | ||||||
Stethophyma grossum | 2015 | J.-Y. Baugnée | ||||||
Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
Callitriche platycarpa | 2015 | J.-Y. Baugnée | ||||||
Comarum palustre | 2015 | J.-Y. Baugnée | ||||||
Dactylorhiza maculata | 2015 | O. Caudron, F. Laviolette, J.-Y. Baugnée | ||||||
Eriophorum angustifolium | 2015 | J.-Y. Baugnée | ||||||
Platanthera chlorantha | 2015 | O. Caudron, F. Laviolette, J.-Y. Baugnée | ||||||
Succisa pratensis | 2015 | J.-Y. Baugnée | ||||||
Viola palustris | 2015 | J.-Y. Baugnée |
Mammifères (données J.-Y. Baugnée 2015): Sciurus vulgaris
Oiseaux (données T. Dewitte, 2013-2016; J.-Y. Baugnée 2015): Ardea alba, Ardea cinerea, Asio flammeus, Carduelis cannabina, Carduelis carduelis, Circus cyaneus, Columba palumbus, Emberiza citrinella, Fringilla coelebs, Milvus milvus, Passer domesticus, Phylloscopus collybita, Poecile montanus, Pyrrhula pyrrhula, Saxicola rubetra, Sitta europaea, Sylvia communis, Turdus pilaris.
Reptiles (données J.-Y. Baugnée 2015): Zootoca vivipara.
Amphibiens (données J.-Y. Baugnée 2015): Pelophylax kl. esculentus, Rana temporaria.
Arachnides (données J.-Y. Baugnée 2015): Aceria tenella, Araneus quadratus, Cecidophyes galii, Eriophyes inangulis, Eriophyes laevis, Ixodes ricinus.
Coléoptères (données J.-Y. Baugnée 2015): Coccinella septempunctata, Crepidodera plutus.
Diptères (données J.-Y. Baugnée 2015): Contarinia loti, Dasineura galiicola, Dasineura populeti, Dasineura urticae, Eristalis arbustorum, Eristalis tenax, Helophilus pendulus, Helophilus trivittatus, Iteomyia major, Jaapiella veronicae, Liriomyza valerianae, Phytomyza angelicae, Phytomyza senecionis, Rhingia campestris, Rhopalomyia tanaceticola, Syritta pipiens, Zygiobia carpini.
Hémiptères (données J.-Y. Baugnée 2015): Acompus rufipes, Anthocoris limbatus, Aphrophora alni, Cicadella viridis, Idiocerus similis, Kybos rufescens, Lygus pratensis, Pentatoma rufipes, Trioza remota.
Hyménoptères (données J.-Y. Baugnée 2015): Ancistrocerus gazella, Andricus foecundatrix, Andricus kollari, Bombus pascuorum, Cynips quercusfolii, Neuroterus albipes, Neuroterus anthracinus, Tubpontania purpureae, Vespa crabro, Vespula germanica, Vespula vulgaris.
Lépidoptères (données J.-Y. Baugnée 2015): Anthophila fabriciana, Autographa gamma, Bucculatrix cidarella, Caloptilia stigmatella, Epirrhoe alternata, Euspilapteryx auroguttella, Gonepteryx rhamni, Gypsonoma dealbana, Hypena proboscidalis, Inachis io, Leucoptera lotella, Lycaena phlaeas, Macroglossum stellatarum, Mompha raschkiella, Parornix devoniella, Phyllonorycter coryli, Phyllonorycter esperella, Phyllonorycter nicellii, Phyllonorycter stettinensis, Phyllonorycter tenerella, Pieris brassicae, Pieris napi, Polygonia c-album, Stigmella microtheriella, Vanessa atalanta.
Odonates (données J.-Y. Baugnée 2015): Aeshna cyanea, Aeshna grandis, Anax imperator.
Orthoptères (données J.-Y. Baugnée 2015): Chorthippus parallelus, Chrysochraon dispar, Conocephalus dorsalis, Stethophyma grossum, Tetrix undulata.
Dermaptères (données J.-Y. Baugnée 2015): Chelidura guentheri.
Plantes supérieures (données J.-Y. Baugnée, 2015): Acer pseudoplatanus, Achillea millefolium, Achillea ptarmica, Agrostis canina, Agrostis capillaris, Agrostis sp., Ajuga reptans, Alchemilla xanthochlora, Alnus glutinosa, Alopecurus pratensis, Angelica sylvestris, Arrhenatherum elatius, Athyrium filix-femina, Betula pubescens, Callitriche platycarpa, Calystegia sepium, Campanula rotundifolia, Carex nigra, Carpinus betulus, Centaurea jacea s.l., Cerastium fontanum, Cirsium arvense, Cirsium palustre, Comarum palustre, Corylus avellana, Crataegus monogyna, Cytisus scoparius, Dactylis glomerata, Dactylorhiza maculata, Deschampsia cespitosa, Dipsacus fullonum, Dryopteris carthusiana, Dryopteris filix-mas, Epilobium angustifolium, Epilobium palustre, Epilobium tetragonum subsp. tetragonum, Equisetum fluviatile, Eriophorum angustifolium, Fagus sylvatica, Festuca rubra, Galeopsis tetrahit, Galium aparine, Galium mollugo, Galium palustre, Galium saxatile, Galium uliginosum, Glyceria fluitans, Glyceria sp., Heracleum sphondylium, Hieracium umbellatum, Holcus lanatus, Hypericum dubium, Hypericum maculatum, Iris pseudacorus, Juncus acutiflorus, Juncus conglomeratus, Juncus effusus, Larix sp., Lemna minor, Leucanthemum vulgare, Linaria vulgaris, Lotus corniculatus, Lotus pedunculatus, Lycopus europaeus, Lysimachia vulgaris, Lythrum salicaria, Mentha arvensis, Myosotis arvensis, Myosotis nemorosa, Persicaria hydropiper, Phalaris arundinacea, Picea abies, Plantago lanceolata, Platanthera chlorantha, Poa trivialis, Populus tremula, Potamogeton natans, Potentilla anserina, Potentilla erecta, Prunus serotina, Prunus spinosa, Quercus robur, Ranunculus flammula, Ranunculus repens, Ribes rubrum, Rosa canina s.l., Rubus idaeus, Rubus sp., Rumex acetosa, Rumex obtusifolius, Salix alba, Salix aurita, Salix caprea, Salix cinerea, Salix purpurea var. lambertiana, Salix x multinervis, Sambucus nigra, Sambucus racemosa, Scutellaria galericulata, Senecio ovatus, Senecio sylvaticus, Silene dioica, Solanum dulcamara, Sorbus aucuparia, Stachys palustris, Stachys sylvatica, Stellaria alsine, Stellaria graminea, Succisa pratensis, Tanacetum vulgare, Trisetum flavescens, Typha latifolia, Urtica dioica, Valeriana repens, Veronica chamaedrys, Viburnum opulus, Vicia cracca, Viola palustris.
Plantes: Larix sp., Picea abies, Prunus serotina.
Le site de la Rosine est localisé au sein d'une zone agricole bocagère de l'Ardenne de l'Entre-Sambre-et-Meuse (Thiérache). Il s'étend principalement sur le flanc gauche de la vallée de l'Eau Noire, cours d'eau de 2ème catégorie et affluent du Viroin, prenant source quelques kilomètres plus en amont, sur le plateau de Rocroi. La propriété privée qui constitue la partie centrale du site est sise au n° 4 de la rue Rosine à Cul-des-Sarts, au sud du village, et est distante de moins de 500 m de la frontière française (département des Ardennes).
La propriété est composée de 8 parcelles cadastrales totalisant 6,6 ha et comporte principalement des prairies humides jadis fauchées ou pâturées de manière extensive mais non exploitées depuis plusieurs années. L'habitation des propriétaires se trouve en bordure ouest du site. Elle est entourée d'un jardin entretenu qui englobe une petite piscine désaffectée.
Le site repose sur une pente moyenne d'exposition nord/nord-ouest, sur des sols lourds et acides, à une altitude comprise entre 310 et 340 m. Il est traversé d'est en ouest par l'Eau Noire sur une distance d'environ 350 m. Un fossé parcours parallèlement à la rivière les trois parcelles nord. Le site ne renferme aucun plan d'eau, pourtant nombreux dans la région y compris dans plusieurs parcelles voisines. Une petite mare est néanmoins présente: elle fut creusée dans les années 1990 par des membres de l'asbl Jeunes & Nature. Pour le reste, le site n'a globalement subi que peu d'aménagements anthropiques.
Du point de vue phytogéographique, le site se trouve au sein du district ardennais.
Le site de la Rosine comprend un ensemble de prairies humides à l'abandon et de fourrés dont les propriétaires souhaitent obtenir le classement comme réserve naturelle. A cet effet, une visite a été effectuée le 11 septembre 2015 (J.-Y. Baugnée, B. et J.-M. Tilquin) en vue d'y reconnaître les principaux habitats présents et de documenter l'intérêt floristique et faunistique du site. 118 espèces de plantes supérieures et 97 espèces animales ont été recensées à cette occasion.
Bien qu'encore partielles, les données floristiques permettent de caractériser schématiquement certains habitats:
-prairie de fauche mésophile à modérément humide, peu amendée et à l'abandon depuis plusieurs années
Ce type de prairie, présente sur la parcelle 327 f13, est caractérisée par une strate herbacée, haute et dense constituée du lotier des fanges (Lotus pedunculatus), de la houlque laineuse (Holcus lanatus), de la centaurée jacée (Centaurea jacea s.l.), du jonc épars (Juncus effusus), du jonc aggloméré (Juncus conglomeratus), de l'achillée millefeuille (Achillea millefolium), de la fétuque rouge (Festuca rubra), de la potentille patte d'oie (Potentilla anserina), de la vesce en épis (Vicia cracca), du fromental (Arrhenatherum elatius), de la berce commune (Heracleum sphondylium), du dactyle aggloméré (Dactylis glomerata), du gaillet mou (Galium mollugo), de la stellaire graminée (Stellaria graminea), du cirse des champs (Cirsium arvense), de l'angélique des bois (Angelica sylvestris), du cirse des marais (Cirsium palustre), du pâturin commun (Poa trivialis), de la grande marguerite (Leucanthemum vulgare), du millepertuis anguleux (Hypericum dubium), de la véronique petit-chêne (Veronica chamaedrys), etc. Plus localement, apparaissent aussi l'achillée sternutatoire (Achillea ptarmica), la campanule à feuilles rondes (Campanula rotundifolia) ou encore l'alchémille vert jaunâtre (Alchemilla xanthochlora) qui donne un cachet sub-montagnard à la prairie. Plusieurs nitrophytes y sont présents, mais d'une manière générale, l'ortie dioïque (Urtica dioica) se remarque peu.
-prairie de fauche humide, peu amendée et à l'abandon depuis plusieurs années
Cet habitat qui occupe la moitié ouest de la parcelle 327 b3, prolonge le précédent sur sol nettement plus humide voire marécageux. Le cortège est riche en espèces hygrophiles comme le jonc à tépales aigus (Juncus acutiflorus), la stellaire des sources (Stellaria alsine), l'épilobe à tige carrée (Epilobium tetragonum subsp. tetragonum), la menthe des champs (Mentha arvensis), la valériane officinale (Valeriana repens), le lycope d'Europe (Lycopus europaeus), le gaillet des fanges (Galium uliginosum), la laîche noire (Carex nigra), ainsi que quelques pieds d'orchis tacheté (Dactylorhiza maculata).
- prairie humide oligotrophe
Habitat patrimonial hébergeant des espèces comme la platanthère des montagnes (Platanthera chlorantha), l'orchis tacheté (Dactylorhiza maculata), la laîche noire (Carex nigra), la linaigrette à feuilles étroite (Eriophorum angustifolium – quelques pieds seulement!), la violette des marais (Viola palustris), le millepertuis maculé (Hypericum maculatum), le gaillet du Harz (Galium saxatile), la tormentille (Potentilla erecta), la succise des prés (Succisa pratensis), etc.
- végétation enracinée flottante des eaux stagnantes mésotrophes
Cet habitat est très limité puisqu'il est confiné à la petite mare creusée dans les années 1990, dans l'angle nord-ouest de la parcelle, à la limite de la 327t. En septembre 2015, l'eau était entièrement couverte par les feuilles flottantes du potamot nageant (Potamogeton natans), avec également la glycérie flottante (Glyceria fluitans) et quelques lentilles d'eau (Lemna minor) dans les rares espaces laissés libres. La mare est par ailleurs colonisée par la renoncule flammette (Ranunculus flammula), la renoncule rampante (Ranunculus repens), le jonc épars (Juncus effusus), l'iris jaune (Iris pseudacorus) et quelques tiges de massette à larges feuilles (Typha latifolia).
- saussaie non marécageuse à Salix aurita et Salix cinerea
Ces fourrés dominés par le saule à oreillettes (Salix aurita), le saule cendré (Salix cinerea) et leur hybride (Salix x multinervis) sont dispersés ici et là dans et en bordure des prairies humides, en particulier sur la parcelle 323 b3 où se développent également d'importants massifs de saule pourpre (Salix purpurea var. lambertiana).
- fourrés sur sols frais neutroclines à acidoclines
Différents ligneux constituent des fourrés en lisières des prairies ou des zones boisées, en particulier des ronces (Rubus sp.), framboisier (Rubus idaeus), prunellier (Prunus spinosa), chêne sessile (Quercus robur), noisetier (Corylus avellana) ou saule marsault (Salix caprea).
- aulnaie marécageuse acidophile
Cet habitat patrimonial est présent sous forme fragmentaire à l'extrémité nord de la parcelle 327 b3; sous les aulnes glutineux (Alnus glutinosa) poussent la violette des marais (Viola palustris), la prêle des eaux (Equisetum fluviatile), l'agrostis des chiens (Agrostis canina), la canche cespiteuse (Deschampsia cespitosa), le jonc épars (Juncus effusus), le cirse des marais (Cirsium palustre), le saule à oreillettes (Salix aurita), la valériane officinale (Valeriana repens), ...
Les données faunistiques disponibles pour le site de la Rosine sont peu nombreuses, aucun inventaire n'ayant été mené à ce jour.
Ainsi, aucune information a pu être recueillie pour l'avifaune nicheuse. Lors de la visite en septembre 2015, une mésange boréale (Poecile montanus) alarmait dans des fourrés de saules, indice d'une nidification tardive? Le site paraît en tous cas favorable pour cette espèce en régression au niveau régional (inscrite sur la liste rouge «à la limite d'être menacée»).
Le même jour, plusieurs espèces de passage ont été notées, en particulier un groupe de 7 individus du tarier des prés (Saxicola rubetra). Il n'est pas inutile de rappeler que ce passereau, l'un des oiseaux les plus menacés de nos régions (statut liste rouge «en danger critique»), fut signalé comme nicheur probable à Cul-des-Sarts dans les années 2000 (voir JACOB et al., 2010).
A noter aussi l'observation répétée, en novembre 2015 et 2016, d'un ou deux exemplaires du hibou des marais (Asio flammeus), dont un cas d'hivernage a été documenté durant l'hiver 2015-2016 à Petite-Chapelle, à 3,5 km à l'est d'ici (DEWITTE, 2017). Le site et ses environs sont encore fréquentés durant les migrations et en période hivernale par la grande aigrette (Ardea alba), le busard Saint-Martin (Circus cyaneus) ou encore le milan royal (Milvus milvus) (obs. T. Dewitte, 2012-2015).
Du point de vue herpétologique, on note au moins la présence du lézard vivipare (Zootoca vivipara), de la grenouille rousse (Rana temporaria) et de la grenouille verte (Pelophylax kl. esculentus), l'identité de cette dernière restant cependant à confirmer sur base des émissions vocales.
Parmi les insectes observés, on retiendra plus spécialement deux orthoptères indicateurs des biotopes ouverts très humides (marais et prairies marécageuses): le premier, le criquet ensanglanté (Stethophyma grossum), est actuellement largement répandu à travers l'Ardenne et la Lorraine (en expansion récente), tandis que le second, le conocéphale des roseaux (Conocephalus dorsalis), plus planicole et moins mobile (espèce brachyptère), apparaît beaucoup plus rare au sein du massif ardennais; quoiqu'il en soit, leurs exigences écologiques en font des insectes à distribution fort localisée.