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Synonymes : | Français : Alyte accoucheur, Crapaud accoucheur Néerlandais : Vroedmeesterpad Anglais : Midwife Toad Allemand : Geburtshelferkröte |
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Groupe biologique : | Animaux / Vertébrés / Amphibiens / Crapauds - Grenouilles |
L'alyte, dont la particularité est le port des oeufs par le mâle, est une espèce que l'on retrouve en milieu forestier, agricole ou industriel. L'espèce semble en déclin modéré en Wallonie, notamment en Brabant.
Petit amphibien dont la taille n'excède pas les 5.5 cm, l'alyte accoucheur est trapu, son museau est arrondi, ses pupilles sont ovales et verticales, comme un chat, avec un iris doré. Ses membres postérieurs sont très courts, sa peau est verruqueuse et recouverte de diverses pustules lisses.
La face supérieure de l'alyte accoucheur est généralement grisâtre et peut présenter des taches plus foncées. La face intérieure est plus claire et souvent parsemée de marbrures grisâtres.
Les têtards hivernent fréquemment ; au printemps, ils peuvent alors dépasser les 8 cm de long.
Cette espèce est mentionnée dans l'Annexe 2a du décret du 6 décembre 2001 modifiant la Loi du 12 juillet 1973 de la Conservation de la Nature qui indique (Article 2) que cette espèce est intégralement protégée (espèce strictement protégées en vertu de l'annexe IVa de la Directive 92/43/CEE et de l'annexe II de la Convention de Berne). Cette protection implique l'interdiction :
Les interdictions visées aux points 1°, 2°, 5°, 6° et 7° de l'alinéa précédent s'appliquent à tous les stades de la vie des espèces animales visées par le présent article, y compris les oeufs, nids ou parties de ceux-ci ou des spécimens.
Les Articles 5 et 5bis définissent les modalités de dérogations aux mesures de protection des espèces animales et végétales. Voir l'AGW du 20 novembre 2003 relatif à l'octroi de dérogations aux mesures de protection des espèces animales et végétales (M.B. 20.01.2004).
Convention de Berne , annexe 2 : Sont notamment interdits : a) toute forme de capture intentionnelle, de détention et de mise à mort intentionnelle; b) la détérioration ou la destruction intentionnelles des sites de reproduction ou des aires de repos; c) la perturbation intentionnelle de la faune sauvage, notamment durant la période de reproduction, de dépendance et d'hibernation, pour autant que la perturbation ait un effet significatif eu égard aux objectifs de la présente Convention; d) la destruction ou le ramassage intentionnels des oeufs dans nature ou leur détention, même vides; e) la détention et le commerce interne de ces animaux, vivants ou morts, y compris des animaux naturalisés, et de toute partie ou de tout produit, facilement identifiables, obtenus à partir de l'animal, lorsque cette mesure contribue à l'efficacité des dispositions de cet article.
Directive Faune-Flore-Habitat, annexe 4 : espèce strictement protégée, la capture et la mise à mort intentionnelle est interdite tout comme la perturbation des phases critiques du cycle vital et la destruction de leurs aires de repos et de leurs sites de reproduction.
Distribution en Belgique : | Flandre, Bruxelles, Wallonie Sources :Jacob, J.-P. et al (2003) |
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Statut de présence : | Re : reproduction Sources :Jacob, J.-P. et al (2003) |
Indigenat : | Or : indigène Sources :Jacob, J.-P. et al (2003) |
Type de distribution : | Re : répandue Sources :Jacob, J.-P. et al (2003) |
Distribution en Europe : | Cette espèce se retrouve uniquement dans le sud-ouest de l'Europe. On le retrouve dans la moitié nord de la péninsule ibérique, en France, dans la moitié sud de la Belgique, dans le sud-ouest de l'Allemagne et au Limbourg hollandais. |
Distribution en Belgique : | En Belgique, on le retrouve principalement en Wallonie. Il a disparu à Bruxelles et, en Flandre, il est localisé en Brabant et dans les Fourons. |
Distribution en Wallonie : | L'alyte marque une préférence pour les régions forestières à relief marqué qui comportent un nombre important de mares et d'étangs. En région wallonne, l'alyte est fréquent dans la zone comprise entre le sillon sambro-mosan et le nord de la Semois. Il est plus rare au nord de la Meuse. |
Ecologie : | Il est présent dans de nombreux habitats naturels et artificiels et a profité des activités humaines pour coloniser étangs, mares et ornières forestières ou des terrains bien exposés, en milieu agricole ou industriel. Son habitat terrestre est rarement à plus de 100 m de son lieu de reproduction. Adulte, l'alyte est terrestre et ne retourne dans l'eau que lors de la reproduction. Après la ponte, le mâle porte les oeufs dans le bas du dos, enroulés autour des pattes arrière. Il peut s'accoupler avec plusieurs femelles et ainsi porter jusqu'à 3 pontes simultanément. Il ne va à l'eau que lorsque les oeufs sont prêts à éclore. Les mâles chantent le soir et durant la nuit. Son chant se compose d'une note douce et flûtée émise à intervalle régulier, surtout en mai et juin. |
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Tendance : | RG : régression |
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Commentaires : | Déclin modéré. Si d'une manière générale, l'alyte semble stable dans le coeur de son aire wallonne, son déclin se confirme notamment en Brabant. |
Espèce menacée : | Non |
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Statut : | LC : non menacée |