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Synonymes : | Français : Barbastelle d'Europe Anglais : Barbastelle Néerlandais : Mopsvleermuis Allemand : Mopsfledermaus Espagnol : Murciélago de bosque |
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Groupe biologique : | Animaux / Vertébrés / Mammifères / Chauves-souris |
La barbastelle d'Europe est une espèce forestière devenue rarissime en Wallonie au cours des dernières décennies. Seules quelques observations de cette chauve-souris toute noire sont notées chaque année. Elle chasse principalement des papillons de nuit de petite taille grâce à son sonar très caractéristique. Cette spécialisation comportementale la rend particulièrement sensible au déclin des papillons de nuit consécutif à la généralisation de l'éclairage nocturne artificiel. L'ensemble de son cycle se déroule majoritairement en forêt.
Cette chauve-souris forestière de taille moyenne possède un pelage caractéristique long et soyeux, d'aspect général très sombre à noir parfois grisonnant. La pointe des poils du dos est blanchâtre, le ventre est gris foncé et la face noire. Sa tête ne ressort pas nettement de l'ensemble du corps. Son museau court et trapu est muni de grandes narines orientées vers le haut par lesquelles elles peuvent aussi émettre des cris d'écholocation.La bouche est très étroite. Les oreilles sont noires, très larges et soudées entre elles sur le front. A mi-hauteur de l'oreille, le tragus triangulaire s'affine et s'étire ensuite en un bout pointu. Certains individus présentent un petit lobe de peau sur le bord externe de l'oreille.
Longueur tête et corps: 45-58 mm
Longueur avant-bras: 36,5-44 mm
Longueur oreilles: 12-18 mm
Envergure: 262-292 mm
Poids: 6-13 g.
Cette espèce est mentionnée dans l'Annexe 2a du décret du 6 décembre 2001 modifiant la Loi du 12 juillet 1973 de la Conservation de la Nature qui indique (Article 2) que cette espèce est intégralement protégée (espèce strictement protégées en vertu de l'annexe IVa de la Directive 92/43/CEE et de l'annexe II de la Convention de Berne). Cette protection implique l'interdiction :
Les interdictions visées aux points 1°, 2°, 5°, 6° et 7° de l'alinéa précédent s'appliquent à tous les stades de la vie des espèces animales visées par le présent article, y compris les oeufs, nids ou parties de ceux-ci ou des spécimens.
Les Articles 5 et 5bis définissent les modalités de dérogations aux mesures de protection des espèces animales et végétales. Voir l'AGW du 20 novembre 2003 relatif à l'octroi de dérogations aux mesures de protection des espèces animales et végétales (M.B. 20.01.2004).
Cette espèce est mentionnée dans l'Annexe 9 du décret du 6 décembre 2001 modifiant la Loi du 12 juillet 1973 de la Conservation de la Nature qui indique (Article 25) que cette espèce est une des espèces de référence pour la définition de sites Natura2000.
Convention de Berne , annexe 2 : Sont notamment interdits : a) toute forme de capture intentionnelle, de détention et de mise à mort intentionnelle; b) la détérioration ou la destruction intentionnelles des sites de reproduction ou des aires de repos; c) la perturbation intentionnelle de la faune sauvage, notamment durant la période de reproduction, de dépendance et d'hibernation, pour autant que la perturbation ait un effet significatif eu égard aux objectifs de la présente Convention; d) la destruction ou le ramassage intentionnels des oeufs dans nature ou leur détention, même vides; e) la détention et le commerce interne de ces animaux, vivants ou morts, y compris des animaux naturalisés, et de toute partie ou de tout produit, facilement identifiables, obtenus à partir de l'animal, lorsque cette mesure contribue à l'efficacité des dispositions de cet article.
Directive Faune-Flore-Habitat, annexe 2 : espèce dont l'habitat doit être protégé.
Directive Faune-Flore-Habitat, annexe 4 : espèce strictement protégée, la capture et la mise à mort intentionnelle est interdite tout comme la perturbation des phases critiques du cycle vital et la destruction de leurs aires de repos et de leurs sites de reproduction.
Distribution en Belgique : | Flandre, Bruxelles, Wallonie Sources :Verkem et al. 2003 – DEMNA 2011 |
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Statut de présence : | Hi : hivernant, Re : reproduction |
Indigenat : | Or : indigène |
Type de distribution : | Li : limitée, Po : ponctuelle |
Carte : | |
Ecologie : | Régime alimentaire : Lépidoptères hétérocères, majoritairement des familles pourvues d'organe acoustique (Noctuidae, Arctiidae), occasionellement diptères (Tipulidae), Neuroptères (Hemerobiidae, Chrysopidae) (d'après Beck 1995) Comportement de recherche de nourriture : poursuite (aerial hawking) Habitat de reproduction : Les colonies de mise bas occupent des gîtes chauds, le plus souvent dans les arbres (écorces décollées, fissures, ...). Elles s'observent occasionnellement dans des bâtiments où elles affectionnent les endroits confinés, entre chevrons et autres creux de poutres ou de maçonnerie, parfois à l'extérieur, derrière les volets ou dans les fissures. L'accès peut se faire en vol direct ou par reptation. Elles adoptent également des abris artificiels (nichoirs plats). Terrain de chasse : La barbastelle affectionne les forêts feuillues âgées, avec strate buissonnante. Elle évolue à la cime des arbres, à la lisière des zones boisées, sur les chemins forestiers, le long des haies, dans les jardins et les parcs. Habitat d'hivernage : Les cavités dans les arbres constituent le principal gîte d'hivernage de cette espèce. On la retrouve également dans les cavités souterraines naturelles (grottes) ou artificielles (mines, galeries, glacières, tunnels, ...). Peu frileuse, elle choisira un emplacement où la température sera située entre 0°C et 6°C, souvent près des entrées. On la retrouve accrochée à la paroi ou dans les fissures la voûte. Elle s'endort alors, solitaire ou au sein d'une colonie pouvant compter des dizaines d'individus, parfois avec d'autres espèces. L'accès peut se faire en vol direct ou par reptation. |
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Tendance : | EX : extension |
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Espèce menacée : | Oui |
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Statut : | EN : en danger |
Liste : | NE |
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Stratégie de conservation : | L'espèce fait l'objet d'actions de conservation visant principalement à : - préserver ou restaurer, si nécessaire, la capacité d'accueil des vieilles fûtaies feuillues vu que la barbastelle s'installe quasi exclusivement dans des très gros arbres, dans des fentes, derrière des écorces décollées, dans des cavités dues à la pourriture - mettre sous statut de protection et aménager les gîtes d'hivernage occupés par l'espèce |
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