Fourrés à Juniperus communis développés sur des substrats calcaires, souvent comme faciès de colonisation des pelouses calcaires médio-européennes. Le genévrier occupe au moins 30 à 50 % du couvert. Un pâturage important peut mener à une quasi monodominance du genévrier. En cas de régression du pâturage, envahissement par Cornus sanguinea, Craetagus monogyna, Prunus spinosa, Rhamnus canthartica, Rosa canina, Viburnum lantana, Sorbus aria, Amelanchier ovalis, Cotoneaster integerrimus ...

Calestienne

• Limoneuse : Absent
• Condroz : Absent
• Fagne-Famenne : Présent
• Ardenne : Absent
• Jurassique : Absent

Le plus souvent, fourrés de recolonisation des pelouses calcaires où le genévrier est présent en quantité importante, subsistant en sous-étage aux stades avancés de la recolonisation ligneuse ou encore dans des prés-bois ou en lisière (manteau). Plus rarement, pelouse calcaire régulièrement fauchée ou pâturée, piquetée de genévriers.

• =équivalent 31.881 - Pelouses à genévrier

Fourrés de recolonisation sur sols neutroclines ou calcicoles, cordon des lisières thermophiles (F3.11, F3.1b) : l'habitat est reconnu à partir du moment où le genévrier occupe au moins 10 à 25 % de la surface considérée. Par rapport aux formations de lisières relevant du F3.1b, l'habitat n'est pas limité à la seule lisière.
Pelouses calcaires (E1.2) : la question de la densité minimale de genévrier nécessaire pour distinguer une pelouse calcaire d'une pelouse à genévrier dépend de la surface à laquelle on se réfère. En pratique, vu la rareté des formations à genévrier, on cartographiera au moins par un point GPS les secteurs où le genévrier est présent.
Forêts feuillues ou résineuses (G) où le genévrier est présent en sous-étage : la végétation actuelle est celle de la forêt (G) mais la présence du genévrier est à noter pour juger de la végétation potentielle et de l'état de conservation de l'habitat forestier.

Chênaies charmaies subatlantiques acidiphiles (G1.A17), hêtraies calcicoles (G1.66), chênaies pubescentes (G1.71).

Juniperus communis occupant au moins 10 à 25 % du couvert, accompagné de la végétation des pelouses calcaires (E1.2), des lisières thermophiles (E5.21) et des fourrés (F3.11, F3.1b) aux stades les plus avancés de la recolonisation ligneuse.

Après une éventuelle opération de restauration (élimination des ligneux excédentaires), entretien par pâturage. Empêcher la recolonisation ligneuse et assurer la régénération du genévrier et la présence des différents stades de vieillissement.

L'abandon du pâturage, si il permet dans un premier temps l'extension du genévrier, entraîne à terme sa disparition suite à la fermeture du milieu, le genévrier ne supportant pas un couvert trop dense. Plantation forestière, intensification agricole.
Difficultés de régénération liée à la concurrence herbacée, au parasitage des graines... malgré une longévité importante (100 à 300 ans selon les auteurs).
Récolte excessive du bois et des baies.

L'habitat dépend du pâturage pour son maintien.

Mahy G. & Verté P.

EUNIS complet Ancien code = F3.162 qui n'existe pas dans EUNIS Europe.