Jusqu'en 2000, ce site était constitué de deux parties: une ancienne aire de triage et une série de trois bassins de décantation désaffectés. La première était occupée par une friche remarquablement diversifiée abritant de nombreuses espèces rares comme dont Lathyrus nissolia, mais elle a été entièrement détruite par la création d'une route au milieu du site (dorsale boraine) et d'une zone de stockage de schistes rouges.
Seuls les bassins de décantation subsistent. Leur biodiversité est nettement plus faible que celle de la partie détruite, néanmoins leur intérêt n'est pas négligeable avec notamment la présence d'une importante population de crapaud calamite, espèce d'intérêt communautaire qui s'est donc bien maintenue sur le site.
D'après T. Paternoster (SPW - visite du 10/12/2002), l'existence des bassins de décantation de schlamm, au lieu-dit Miniaux, est liée à l'exploitation du charbon du terril du Sept situé 500 m à l'est, par la société Ryan-Europe.
Les parties les plus sèches sont de plus en plus envahies par Calamagrostis epigeios et Betula pendula. Les zones ouvertes et nues, favorables aux hyménoptères sabulicoles, ont pratiquement disparu sauf dans le décanteur septentrional.
Les quelques parties encore humides sont occupées par Phragmites australis et Salix div. sp. Le décanteur central, le plus étendu, est en cours de boisement rapide.
Sur les talus des décanteurs est installée une végétation rudéralisée avec Urtica dioica, Tanacetum vulgare, Fragaria vesca, Rubus sp., ... Par ailleurs, Anthyllis vulneraria y aurait été semé. Entre le décanteur méridional et le décanteur central se trouve une ancienne zone de culture.
L'intérêt du site pour les espèces hygrophiles est très temporaire si aucune gestion n'est réalisée rapidement. La roselière est menacée de disparition à court terme.
Début 2015, l'importante colonisation ligneuse des bassins de décantation a été éliminée en prévision de l'aménagement d'un réseau de mares. En janvier 2016, dans le cadre de mesures de compensation en faveur de la nature, divers travaux sont réalisés dont le creusement de 17 mares dans un des décanteurs avec, en parallèle, l'ouverture d'un chemin présentant des mares temporaires où se reproduisait auparavant le calamite.