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1388 - Redu

Site de Grand Intérêt Biologique (SGIB)

Communes :Libin
Cantonnements DNF :Libin
Surface :0.15 ha
Coordonnées :X Lambert : 204854 - Y Lambert : 75713
Voir la localisation avec la cartographie dynamique
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué.

Intro

Brève description

Fiche en cours de validation / complétion

Cette très ancienne réserve est constituée d'une étroite parcelle de pré à l'abandon s'étendant en pleine forêt ardennaise, dans la vallée de l'Our, à proximité de la confluence avec la Lesse. Le site en lui-même est aujourd'hui en grande partie embroussaillé et a perdu une grande partie de ses éléments caractéristiques de la faune et de la flore. Jadis on y rencontrait une végétation intéressante typique des fonds de vallées : mégaphorbiaie à reine des prés (Filipendula ulmaria), jonchaie à jonc acutiflore (Juncus acutiflorus), zone fangeuse à violette des marais (Viola palustris), wahlenbergie (Wahlenbergia hederacea), etc.

Carto

Régions naturelles

  • L0 - Ardenne

Limites administratives

Ancienne(s) commune(s)SurfaceNouvelle(s) commune(s)Province(s)
Redu0.15 haLIBINLUXEMBOURG

Cantonnements DNF

Cantonnement(s)SurfaceDirection(s)
Libin0.15 haNeufchâteau

Mentions dans d'autres inventaires de sites

A compléter

Site classé

Site non classé.

Propriétaire(s)

Ardenne et Gaume a.s.b.l. (siège social : Rue des Croisiers, 8, 5000 Namur).

Privé(s) Non  ONG Oui  Communes Non  Région Non  Autres publics Non

Gestionnaire

Service public de Wallonie, Département de la Nature et des Forêts, Cantonnement de Libin, 48B, rue du Commerce, 6890 Libin (Tél. : 061/65.00.90 - Fax : 061/65.00.99).

Sites protégés

Code du siteNom du siteSurface
392Réserve naturelle de Redu0,15 ha

Biotopes

Biotopes Corine

CodeNomReprésentativitéSurfaceSource
31.8Fourrés eurasiatiques occidentaux
37.Prairies humides et mégaphorbiaies

Espèces

Espèces de valeur patrimoniale

TaxonStatut de protectionListe rougeStatutAnnéeRep*ProtectionSource
Animaux - Vertébrés - Oiseaux
Dryocopus martiusOuiNon2003A. Derouaux

Commentaires sur la faune

Données à compléter.

Commentaires sur la flore

Données à compléter.

Espèces exotiques

A compléter

Conservation

Objectifs de conservation

A compléter

Menaces

A compléter

Recommandations

A compléter

Plan de gestion

A compléter

Accès du public

A compléter

Détails

Description physique

Le cadre général est décrit dans la fiche 405 (vallées de la Lesse et de l'Our). Les deux cours d'eau entaillent les assises du Gedinnien supérieur formées de schistes, phyllades, quartophyllades, psammites et quartzites. Ces roches renferment des nodules carbonatés qui induisent des sols plus ou moins neutrophiles.

Description biologique

Le cadre biologique général est décrit dans la fiche 405 (vallées de la Lesse et de l'Our).
La végétation des anciennes prairies de fauche des fonds de vallée de la région a été décrite par DUVIGNEAUD (1964) qui y a noté entre autres Caltha palustris, Juncus acutiflorus, Persicaria bistorta, Comarum palustre, Viola palustris, Wahlenbergia hederacea, etc.
Actuellement, la réserve de Redu, en grande partie embroussaillée suite à l'abandon total de la pratique de la fauche, ne semble plus présenter de réel intérêt du point de vue biologique mais conserve néanmoins certaines potentialités de restauration..

Monument naturel

A compléter

Monument historique

A compléter

Histoire du site

Des prairies de fauche, parfois très éloignées des lieux d'habitation, occupaient jadis beaucoup de rives convexes des cours d'eau, les rives concaves, à pente plus forte, étant restées généralement boisées.
Aujourd'hui, sur les 6 km à vol d'oiseau qui séparent Our du pont des Barbouillons, il n'en reste plus qu'une, et pour combien de temps encore ? Ces prairies produisaient une herbe basse, variée, aux senteurs multiples, qui devait présenter pour le bétail un attrait incontestable. Elles donnaient du foin d'excellente qualité, d'autant plus précieux pour le paysan ardennais que le bétail était souvent condamné par les rigueurs de l'hiver à une longue stabulation. Ces prairies étaient dès lors l'objet de soins attentifs. Les parties les plus basses, donc les plus humides étaient drainées et de petits fossés, conduisant l'eau vers la rivière, permettaient un assèchement relatif du sol. L'herbe, surtout au printemps et au moment de la repousse estivale, risquait au contraire de souffrir de la sécheresse dans les parties les plus hautes des prairies. Des canaux allaient prendre l'eau loin en amont et l'amenaient par des rigoles, dans la partie supérieure de chaque prairie, à la limite presque horizontale de celle-ci avec la lisère du bois. Il en résultait un apport non seulement de l'eau nécessaire à la croissance de la prairie, mais également de substances dissoutes et parfois de limon alluvial. Depuis longtemps les prés des fonds de vallées ont été désertés et couvertis en peuplements serrés d'épicéas (D'après DUVIGNEAUD, 1964).

Divers

Sources

Convention A&G

Répondants de l'information

J. SAINTENOY-SIMON (A.E.F., Rue Arthur Roland, 61, 1030 Bruxelles).