Le versant est occupé par une chênaie-charmaie de belle venue dans laquelle on remarque plusieurs espèces calcicoles (Campanula trachelium, Melica uniflora, Mercurialis perennis, Hedera helix...) et de nombreuses espèces mésophiles ou nitrophiles comme Alliaria petiolata, Arum maculatum, Carex sylvatica, Circaea lutetiana, Clematis vitalba, Geum urbanum, Lamium galeobdolon subsp. montanum, Polygonatum multiflorum, Prunus avium, Stachys sylvatica...
Dans le haut du versant cependant, le bois devient nettement plus acidiphile: chênaie sessiflore à Deschampsia flexuosa, Melampyrum pratense, Teucrium scorodonia, Leucobryum glaucum... et la régénération du chêne y est abondante. La lisière sud du bois, le long de la route de Masbourg, montre Acer campestre et Cornus mas.
Un relevé floristique (alt.: 220 à 280 m; Lambert x 215,7 - y 91) effectué le 31 août 1999 par J. Saintenoy-Simon contient les espèces suivantes: Acer campestre, Acer pseudoplatanus, Ajuga reptans Alchemilla xanthochlora, Alliaria petiolata, Arum maculatum, Athyrium filix-femina, Campanula trachelium, Cardamine pratensis, Carpinus betulus, Circaea lutetiana, Clematis vitalba, Corylus avellana, Crataegus monogyna, Cytisus scoparius, Deschampsia flexuosa, Digitalis purpurea, Dryopteris dilatata, Dryopteris filix-femina, Epilobium angustifolium, Epilobium montanum, Eupatorium cannabinum, Euphorbia amygdaloides, Fagus sylvatica, Festuca gigantea, Fragaria vesca, Fraxinus excelsior, Galeopsis tetrahit, Geranium robertanium, Geum urbanum, Hedera helix, Hypericum dubium, Lamium galeobdolon subsp. montanum, Lapsana communis subsp. communis, Lysimachia nemorum, Melampyrum pratense, Melica uniflora, Mercurialis perennis, Milium effusum, Moehringia trinervia, Polygonatum multiflorum, Potentilla sterilis, Prunella vulgaris, Prunus avium, Quercus petraea, Quercus robur, Rosa arvensis, Rubus idaeus, Sambucus nigra, Scrophularia nodosa, Sambucus nigra, Senecio ovatus, Silene dioica, Solanum dulcamara, Stachys sylvatica, Teucrium scorodonia, Veronica officinalis, Viola reichenbachiana.
En mai 2012, une station d'une cinquantaine de pieds de céphalanthère à longues feuilles (Cephalanthera longifolia) est découverte dans le bois de la Ramée. Cette orchidée particulièrement rare en Région wallonne n'était connue auparavant que d'une seule autre localité, à Bure (TYTECA, 2008).
WATELET et TYTECA (2012) ont décrit précisément la station occupée par le céphalanthère: il s'agit d'un bois clair, provenant d'anciens traitements en taillis, où dominent le chêne sessile (Quercus petraea) et le charme (Carpinus betulus), sur une pente très escarpée d'exposition plein sud. Dans le sous-bois, s'observe une autre plantes rare, la phalangère à fleurs de lis (Anthericum liliago), mais aussi diverses espèces dont la présence traduit un sol plutôt acide, comme la germandrée scorodoine (Teucrium scorodonia) et la gesse des montagnes (Lathyrus montanus). Le sous-bois est ici clairement moins diversifié que dans les chênaies-charmaies calcicoles de Lesse et Lomme, finalement fort proches du talus ardennais.