Le site du Grand Tri n'a pas encore fait l'objet de relevés phytosociologiques détaillés. On dispose à son sujet d'une évaluation portant sur les Lépidoptères rhopalocères et les Orthoptères (Ph. GOFFART, août 1996) ainsi que de quelques relevés floristiques et faunistiques (G. MINET, juin-juillet 1999).
Le site s'étend sur argiles calcaires et est constitué principalement de taillis de recolonisation ayant pris place sur d'anciennes prairies ou cultures. A l'heure actuelle, des prés en friche ainsi que de petites parcelles de culture temporaire apparaissent au sein de ces taillis, en situation très abritée.
La végétation ligneuse comprend des taillis à Quercus robur, Fagus sylvatica, Carpinus betulus, Acer campestre, Salix caprea, etc., et des fourrés à Prunus spinosa, Crataegus monogyna, Rhamnus cathartica, Euonymus europaeus, Clematis vitalba, Ligustrum vulgare, Cornus mas, C. sanguinea, Rosa canina, Rubus sp., ...
On y rencontre très localement quelques fragments de pelouse calcicole, souvent limités aux lisières, avec notamment Ononis repens, Anthyllis vulneraria, Seseli libanotis, Teucrium botrys, Ophrys apifera, Anacamptis pyramidalis, Helianthemum nummularium, Dactylorhiza fuchsii, Lotus corniculatus, Thymus pulegioides, Geranium columbinum, etc.
Les ourlets thermophile renferment Origanum vulgare, Vincetoxicum hirundinaria (local), Calamintha clinopodium, Lithospermum officinale, Aquilegia vulgaris, Fragaria vesca, ...
Les espèces rudérales et messicoles sont bien représentées : Urtica dioica, Persicaria maculosa, Chenopodium album, Sysimbrium officinale, Linaria vulgaris, Veronica serpyllifolia, Barbarea vulgaris, Matricaria maritima subsp. inodora, Tanacetum vulgare, Centaurea cyanus, Cirsium arvense, Sonchus oleraceus, etc.