Situation générale: Cette carrière a été ouverte dans le versant gauche de la vallée de la Berwinne, à moins de 1 km au sud du hameau de Mons. Elle est accessible par la rue de Brichtembeau qui débute à proximité du pont du même nom.
On y a extrait du calcaire du Viséen.
Description du site: L'excavation, dont le fond est au niveau du chemin d'accès, comprend un replat vers le sud et l'ouest, accessible par une rampe. Le dénivelé entre les niveaux 0 et 1 est peu important, de l'ordre de 3 m. Elle est limitée par une falaise haute de 15 à 25 m, assez irrégulière et pourvue par endroits de micro-cavités; elle est encore peu colonisée par les ligneux, sauf à l'angle nord. Un chemin permet d'atteindre par le sud le haut de la falaise et les terrains agricoles voisins.
Les bâtiments, en partie construits en vue de la création d'un manège, ont été démantelés récemment; seule subsiste la dalle de béton de la construction qui avait été érigée à l'arrivée de l'accès. Une partie du fond avait peut-être été recouverte d'une mince couche de sable, ce qui expliquerait la présence de petites aires sableuses.
Fréquentation du site: Probablement assez faible à l'heure actuelle. Quelques chèvres dans la carrière en 2003.
Présence de déchets: Le site est actuellement assez propre.
Environnement du site: Terrains agricoles et, vers l'est, la Berwinne.
Cette petite carrière est colonisée par une végétation assez banale. Sur l'ancien radier s'est développée une friche plus ou moins discontinue, composée d'un spectre d'espèces des milieux secs à plus ou moins humides. Le replat, qui est resté en l'état, est occupé par une végétation un peu plus intéressante. La strate herbacée du fond au substrat compacté et de ce replat se compose notamment de Ranunculus repens, Urtica dioica, Arenaria serpyllifolia, Sagina procumbens, Cerastium glomeratum, Hypericum perforatum, Malva moschata, Reseda luteola, Potentilla reptans, Rubus sp., Trifolium repens, T. dubium, T. pratense, Lotus corniculatus, Medicago lupulina, Epilobium div. sp., Geranium columbinum, Daucus carota, Heracleum sphondylium, Echium vulgare, Myosotis arvensis, Verbena officinalis, Clinopodium vulgare, Origanum vulgare, Prunella vulgaris, Linaria vulgaris, Veronica serpyllifolia, Galium mollugo, G. aparine, Dipsacus fullonum, diverses astéracées (Tussilago farfara, Senecio inaequidens, Leucanthemum vulgare, Picris hieracioides, Hypochoeris radicata, Hieracium pilosella, H. sabaudum, H. bauhinii, Solidago virgaurea, Conyza canadensis, Senecio jacobaea, Tanacetum vulgare, Cirsium arvense, Eupatorium cannabinum, Sonchus arvensis, Erigeron annuus, Cichorium intybus, Gnaphalium uliginusum,...), Juncus effusus et J. articulatus (épars), Juncus bufonius, Carex divulsa, diverses poacées (Holcus lanatus, Brachypodium sylvaticum, Calamagrostis epigejos, Vulpia myuros, Poa compressa,...). Sur les flancs de l'excavation croissent des plantes présentes ailleurs dans la carrière, ainsi que Sedum album (petites plages), Teucrium scorodonia et Bryonia dioica. Quelques plages de Dipsacus pilosus, signe de la localisation du site dans une vallée, sont à noter.
Les flancs de l'excavation sont colonisés par divers ligneux, parmi lesquels de nombreux Robinia pseudoacacia, accompagnés de Salix caprea, Quercus, Cornus sanguinea, Corylus avellana, Cytisus scoparius et de la liane Clematis vitalba. Quelques buissons de Buddleia davidii croissent dans le fond où se développe, à l'arrière de l'emplacement des anciennes constructions, un semis dense de Salix div. sp., haut de moins de 2 m en 2004.