Le site comprend une zone humide, située en rive droite du Ruisseau de Longlier (environ 250 m en aval de la confluence avec le Ruisseau de Morival) et un versant sec en rive gauche de ce même ruisseau. Un relevé botanique préliminaire y a été effectué le 7 juillet 2006 (obs. E. Bisteau et J.-Y. Baugnée).
La partie humide s'étendant en contrebas de l'église montre une intéressante mosaïque de groupements végétaux:
- bas-marais acide à Comarum palustre, Lotus pedunculatus, Galium uliginosum, ... ;
- roselières à Phalaris arundinacea et Lysimachia vulgaris ;
- cariçaies à Carex vesicaria, Carex cf acuta et Carex nigra ;
- jonçaies à Juncus acutiflorus et Juncus effusus ;
- mégaphorbiaie à Filipendula ulmaria, Valeriana repens, Lycopus europaeus, Cirsium palustre, Caltha palustris, ... ;
- groupement à Scirpus sylvaticus, bien développé ;
- fragments de pré à Persicaria bistorta et Deschampsia cespitosa.
On note par endroits des indices d'eutrophisation par la présence de Galium aparine, Urtica dioica, Vicia cracca, ...
Des massifs de saules (Salix aurita, e.a.) se développent ici et là dans cette zone.
La partie sèche occupe un versant schisteux exposé au nord-ouest; celui-ci est limité vers le sud-ouest par le talus de la ligne de chemin de fer Bruxelles-Luxembourg. La végétation est constituée d'un assemblage difficile à caractériser mais au cortège très diversifié. On y trouve :
- des éléments de prairie hygrophile comme Deschampsia cespitosa, Lotus pedunculatus, Cirsium palustre, Valeriana repens, ... confinés dans le bas de versant, au contact avec la zone alluviale ;
- des éléments de prairie submontagnarde dont Alchemilla xanthochlora, Hypericum dubium ;
- des espèces de prairie mésophile de fauche dont Arrhenatherum elatius, Galium mollugo, Rumex acetosa, Pimpinella saxifraga, Plantago lanceolata, Centaurea jacea s.l., ... ;
- divers éléments de pré maigre acidophile comme Deschampsia flexuosa, Rumex acetosella, Galium saxatile, Anthoxanthum odoratum, Potentilla erecta, Veronica officinalis, ... ;
- des fourrés de Cytisus scoparius ;
- des ronciers.
Il est possible que la végétation couvrant actuellement ce versant soit issue de la dégradation d'une lande ou d'une ancienne coupe forestière (présence d'Anthoxanthum odoratum et de Digitalis purpurea), mais des relevés complémentaires sont nécéssaires pour caractériser plus précisément les groupements en place.