D'après REMACLE (2007): cette recherche ardoisière, parfois dénommée "ardoisière Scholtus", a été creusée au pied du versant récemment déboisé, le long du chemin établi sur l'assiette du vicinal, juste en face de l'église du village. A l'est du chemin, à moins de 8 m de sa bordure, l'entrée de la fouille, de forme trapézoïdale (large de 1,7 m et haute de 1,6 m) s'ouvre dans un petit affleurement rocheux. Elle se prolonge par une galerie horizontale d'un développement de 140 m (FAIRON & THYS, 1995), avec de l'eau peu profonde sur le fond.
A l'ouest du chemin mais juste au nord de l'entrée, se distingue un verdou possible, de faible étendue, haut de moins de 3 m (mur de soutènement à un endroit). Il forme une sorte d'étroit replat long d'une vingtaine de m, plus ou moins colonisé par des ligneux. Des débris schisteux y sont visibles sur la pente. Un chemin descendait peut-être à cet endroit vers le pré en contrebas.
Cette galerie a été creusée dans des schistes de la formation de La Roche.
Cette ancienne galerie de schiste présente surtout un intérêt chiroptérologique, avec l'hibernation d'au moins 4 espèces, représentées en petit nombre: le grand murin (Myotis myotis), le murin de Daubenton (Myotis daubentonii), le complexe murin à moustache / murin de Brandt (Myotis mystacinus / M. brandtii) et un oreillard (Plecotus sp.).
D'après REMACLE (2007), le "verdou" à l'ouest du chemin est colonisé par quelques Quercus robur, Salix caprea, des arbustes (Crataegus monogyna, Prunus spinosa, etc.) et des ronces. La galerie débouche à la base d'une étroite bande de feuillus non exploités.
D'après REMACLE (2007): ASSELBERGHS (1924) signale une galerie de recherche ouverte le long du chemin de fer vicinal Martelange - Bastogne qui fut inauguré en 1906 (SCHMIT, 1992). Le creusement de cette fouille est probablement postérieur à 1906 mais antérieur à 1924; elle ne figure pas dans les archives de la carte géologique 210 (DORMAL, 1897). La galerie a servi de cachette pendant la deuxième guerre mondiale.