Cette grotte située dans la vallée de la Aisne comporte une galerie d'entrée sinueuse et exigue, une série d'étroitures, une grande salle et plusieurs diverticules. Il s'agit d'un site d'intérêt minéralogique, du fait de la présence de concrétions et de cristallisations variées. Il semble également potentiellement favorable à l'hibernation des chauves-souris et pour la microfaune mais cet aspect n'a pas encore fait l'objet de recherches particulières.
Protection d'un site d'intérêt biologique et minéralogique.
Intérêt biologique : site potentiel pour les chauves souris. Site un potentiel intéressant pour accueillir une grande diversité d'associations cavernicoles (associations pariétales, des planchers stalagmitiques, des terrains meubles et de remplissages).
Intérêt minéralogique : présence de concrétions et de cristallisations, variée et d'une grande fragilité.
Menaces
Visites sauvages.
Recommandations
Cavité fermée par une taque à même le sol, situation inadéquate à une perméabilité biologique : construction d'une fermeture plus écologique à envisager. Dégagement du taillis proche afin d'accentuer le pouvoir attractif du système sur les chiroptères.
Plan de gestion
A compléter
Accès du public
L'accès est interdit au public.
Détails
Description physique
Cette grotte subhorizontale concrétionnée s'ouvre dans la vallée de la Aisne sur le versant droit de la rivière. On note une galerie d'entrée sinueuse et exigue, une série d'étroitures, une grande salle et des diverticules. Présence aussi de perles de caverne (dossier CSIS, CWEPSS). Le concrétionnement y est actif et recouvre notamment dans la Grande Salle une bonne partie des parois (dossier CSIS, CWEPSS).
Description biologique
Il s'agit d'un site potentiel pour l'hibernation des chauves souris. Il semble également favorable pour la microfaune cavernicoles (associations pariétales, des planchers stalagmitiques, des terrains meubles et de remplissages).
Monument naturel
A compléter
Monument historique
A compléter
Histoire du site
Cette cavité visitée depuis le début du siècle ne présentait qu'un développement d'une 40aine de m.C'est suite aux travaux du club spéléo' Centre de Prospection Liégeois', qui ont permis de déblayer l'ébouli situé au fond de la cavité (trou souffleur), que de nouveaux prolongements particulièrement bien concrétionnés furent découverts en août 1972 (dossier CSIS, CWEPSS).