La réserve naturelle de Wésomont a été décrite en détail par STEIN (1992). Dans son ensemble, la réserve naturelle de Wésomont est formée de prés de fauche abandonnés évoluant vers un stade préforestier.
On y observe des espèces prairiales comme Holcus lanatus, Festuca rubra, Poa trivialis, Vicia cracca, Rumex acetosa, Ajuga reptans, Heracleum sphondylium, Phleum pratense, Achillea millefolium, Lotus corniculatus, L. pedunculatus, Dactylis glomerata, Lychnis flos-cuculi, Angelica sylvestris, Cirsium palustre, Juncus conglomeratus, Juncus effusus, Juncus articulatus, Carex ovalis, Agrostis capillaris, Holcus mollis, Galeopsis tetrahit, Senecio ovatus, Equisetum arvense, Mentha arvensis, etc.
Des éléments de bas-marais acides sont présents localement avec Crepis paludosa, Valeriana dioica, Agrostis canina, Epilobium palustre, Viola palustris, Salix repens, Sphagnum palustre, Scutellaria minor, etc., de même que des fragments de nardaie et de moliniae avec Carex panicea, Molinia caerulea, Scorzonera humilis, Succisa pratensis, Nardus stricta, Platanthera chlorantha, etc.
Parmi les orchidées, BAILLY (1986) signale la présence d'un hybride rare sur le site: Dactylorhiza x dinglensis (= Dactylorhiza maculata subsp. maculata x D. majalis).
Des haies de Sorbus aucuparia ont été vraisemblablement plantées jadis pour la tenderie.
En dehors de la réserve, le site comprend également une ancienne coupe d'épicéas actuellement colonisée par des fourrés spontanés, ainsi qu'environ 350 m du talus oriental de l'autoroute occupé par des éléments de prairie maigre et de fourrés.
Sur la carte de Ferraris, le site était occupé au XVIIIe siècle par des landes. La parcelle a fait partie de la zone de culture de Wésomont jusqu'à la fin du siècle dernier, puis est devenue un herbage.
Les pratiques agricoles semblent avoir été abandonnées vers 1970 et les parcelles à l'abandon se reboisent progressivement (Alnus glutinosa, Salix sp.).