Recommandations émises par J. SAINTENOY-SIMON (AEF) en 1994, relatives aux plans d'eau situés dans la partie nord du site :
Entretien du site, remise en eau au moins temporaire des zones rudéralisées.
NB : à notre avis, c'est l'ensemble formé par la chaîne des trois étangs qu'il faut considérer. L'étang situé le plus au nord est asséché et rudéralisé. Il est couvert d'orties et est en cours de boisement par des saules.
L'étang encore en grande partie sous eau, est le plus intéressant.
En plus d'un beau plan d'eau, partiellement couvert de lentilles (Lemna minor), susceptible d'attirer les oiseaux d'eau, il montre des groupements végétaux semblables à ceux observés dans la ZHIB, mais beaucoup plus étendus. Des magnocariçaies, des jonchaies (Juncus effusus, J. inflexus), des dépressions occupées par Caltha palustris, Berula erecta, etc. s'y rencontrent. Ici aussi, les parties asséchées sont très rudéralisées.
Recommandations émises par le PCDN de Grez-Doiceau en 1999 (?) (pour les descriptifs des différentes zones reprises ci-dessous, se référer à l'onglet "Détails" de la fiche) :
Juridiquement, les trois premières zones centrales, au sud de la vallée, ne bénéficient pas d'une reconnaissance adéquate : ils figurent en zone forestière au Plan de secteur. Ils ne figurent pas non plus dans la liste des sites de grand intérêt biologique de l'inventaire wallon. Ces deux lacunes mériteraient d'être comblées : le statut de réserve naturelle en zone d'espace vert ou en en zone forestière conviendrait certainement davantage ici.
On veillera à y maintenir l'alternance des milieux humides ouverts et fermés. La conservation des quatre bosquets de feuillus qui avoisinent ces zones centrales contribuera à renforcer la biodiversité de l'ensemble.
Le site est bordé à l'ouest par de vastes cultures et à l'est par des prairies. Des actions de sensibilisation et de concertation seront donc envisagées auprès des agriculteurs. Le ruisseau du Lembais traverse le site de part en part. Son épuration et son entretien par des méthodes douces seront des garanties supplémentaires pour la pérennité de l'intérêt de ce site.
L'assèchement et la rudéralisation sont les deux plus grandes menaces auxquelles est confrontée la zone 4.6, au centre. Il faudra veiller à maintenir le niveau d'eau de l'étang et à contrer l'envahissement de la prairie par les espèces végétales rudérales grâce à un fauchage régulier.
Dans la zone de développement au nord, on pourrait essayer de remettre sous eau les deux étangs asséchés.
Les vieux saules qui bordent les anciens étangs présentent un port remarquable et sont à protéger.
En vue de la révision du Plan de secteur, on optera pour sa réaffectation en zone d'espace vert en lieu et place de son affectation actuelle en zone agricole.
Cette zone est elle aussi bordée à l'ouest par de vastes cultures et à l'est par des prairies. Les premières sont probablement à l'origine de l'eutrophisation et de la rudéralisation du site. Le ruisseau, pollué par des rejets d'origine domestique en provenance des rues de Gottechain, participe à cette contamination. Les actions de sensibilisation et de concertation envisagées plus haut concerneront également cette zone.
Enfin, la peupleraie qui a été exploitée à proximité en 1995 a été placée en zone de développement en milieu ouvert car elle laisse aujourd'hui la place à une végétation herbacée, variée et typique de terrains humides (reine des prés, fleur de coucou, cirse maraîcher,...).
La sauvegarde de la zone 4.7, au nord, ne pourra se faire que dans l'optique de régénérer la vaste friche humide dont elle constitue l'extrémité est et qui s'étend tout le long de la ruelle des Soupirs jusqu'au carrefour de la rue Thomas Decock.