Intro
Brève description
Située dans le Brabant wallon, entre la ville de Rebecq et la Nationale 6, la carrière de Quenast est particulière en raison de sa taille et des caractéristiques de la roche extraite : le porphyre (une roche magmatique). Elle est l'une des plus importantes d'Europe en termes de superficie ; actuellement elle présente une forme elliptique de 1200 sur 800 mètres avec une production d'environ 1.800.000 tonnes de porphyre par an.
Cette carrière présente de nombreux habitats rares (falaises rocheuses, éboulis, tunnels, mares et plans d'eau, etc.) et un cortège d'espèces remarquables: plusieurs chauves-souris en hibernation (la sérotine, le vespertillon de natterer, l'oreillard commun), des amphibiens (les 3 espèces de tritons et le crapaud calamite) mais aussi des libellules (l'agrion nain), des oiseaux (faucon pèlerin, petit gravelot) et plusieurs plantes rares (l'épipactis des marais, l'orchis de Fuch, la canche caryophyllée, le polystic à soies, ...).
Détails
Description physique
La carrière possède une forme elliptique de 1200 sur 800 mètres et une profondeur d'environ 125 mètres; les sols y sont artificiels.
Description biologique
Monument naturel
Monument historique
Histoire du site
D'après Sagrex (www.sagrex.be, 2020):
"L'histoire de la carrière de Quenast commence au 16ème siècle. Des traces de constructions en moellons de porphyre datant de cette époque y ont été retrouvées. Au 19ème siècle, la production de pavés artisanaux en porphyre cède progressivement la place à une organisation plus industrielle. Suite à la seconde guerre mondiale, le réseau routier belge doit être reconstruit. Les exploitants de la carrière se lancent dans la fabrication à grande échelle de concassés de porphyre pour les fondations et les revêtements routiers".
D'après les cartes de Ferraris du 18ème siècle, le site présentait en effet plusieurs carrières dans un payasage bocager.
En 2017, la partie nord de la carrière (+/- 3ha) est aménagée en zone de production photovoltaïque. En 2019, la société envisage une extension de la zone d'extraction afin de prolonger la durée d'exploitation de la carrière d'environ 90 ans. Cette extension devrait impliquer la création d'une voirie traversant une zone située sur le flanc d'un terril, au nord de la carrière. La nouvelle route dite "route des montagnes" devrait remplacer la drève Léon Jacques.