Au cœur du bois subsiste un beau lambeau de lande sèche dans une clairière d'une superficie d'un peu moins d'1 hectare. Cette lande est plantée de Quercus rubra d'une quinzaine d'années et piquetée de divers ligneux (Betula pendula et Prunus serotina). Calluna vulgaris forme un tapis discontinu de bruyères vieillissantes et est accompagnée de Molinia caerulea, abondante, Deschampsia flexuosa, Vaccinium myrtillus, Cytisus scoparius et Dryopteris dilatata. La clairière est parsemée de plusieurs grandes fourmilières.
Une seconde zone de lande sèche se situe sur le versant nord du petit vallon herbager traversant le bois dans sa partie nord. Cette petite lande, établie dans une petite clairière au sein d'une plantation de pins sylvestres, en haut de versant, est dominée par de jeunes plants de Calluna vulgaris. On y note également Rumex acetosella, Lonicera periclymenum, Luzula campestris, Claytonia perfoliata. Ailleurs dans le bois, on observe encore Pteridium aquilinum et Teucrium scorodonia.
Il est à noter que l'exploitation forestière engendre des changements réguliers dans la physionomie du bois; en 2015, une superficie d'environ 2,7 ha a été replantée au sud du site et deux années plus tard une mise à blanc, d'une superficie similaire, a été réalisée dans la partie nord.
Sur la carte de Ferraris (fin du 18ème siècle), le site était occupé par des landes à bruyère et des bois. Sur celle de Vandermaelen (milieu du 19ème siècle), le site était boisé.