• B0 - Région limoneuse hennuyère

A compléter

Site non classé.

Région wallonne

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SPW Mobilité et Infrastructures

A compléter

Dégradations des berges et du milieu aquatique par les activités de pêche à la ligne.

Présence de plusieurs espèces exotiques invasives (écrevisse américaine e.a.)

Protection du site et aménagement de zone de quiétude.

Actualisation des données botaniques.

Site géré par le SPW Mobilité et Infrastructures

Le site est facilement accessible depuis le chemin de halage de la rive droite de l'Escaut. Il est en partie aménagé pour faciliter l'accueil des promeneurs (tables de pique-nique e.a.).

La coupure des Albronnes, dite aussi noue de Pecq, est située en rive droite de l'Escaut entre Pecq et Herinnes. Il s'agit du reste d'un ancien méandre recoupé lors des travaux de rectification de l'Escaut, au milieu des années 1950.

Ce plan d'eau aux berges parallèles s'étire sur 450 m dans l'axe sud-nord pour une largeur d'environ 45 m. La masse d'eau est en contact avec l'Escaut via un déversoir en aval de la coupure.

La plaine alluviale ne se trouve qu'à 12 m d'altitude et repose sur des alluvions modernes. Les terrains environnants sont occupés par des champs de céréales, de betteraves et de maïs entrecoupés de bosquets de peupliers.

La coupure des Albronnes, ou noue de Pecq, trouve son origine au milieu des années 1950 lors des travaux de rectification de l'Escaut. Il en a résulté la formation d'un plan d'eau tout en longueur d'environ 1,7 ha, et d'une langue de terre s'étendant sur 1,3 ha entre la noue et le fleuve et aménagée pour l'accueil des promeneurs.

Sur la coupure, sur base de relevés datant des années 1990 (J. Saintenoy-Simon et al.), on observe divers groupements plus ou moins fragmentaires tels :
- un groupement flottant à Lemna minor;
- un herbier aquatique à Ceratophyllum demersum;
- un groupement flottant à Persicaria amphibia;
- un groupement à Rorippa amphibia;
- une roselière à Typha latifolia;
- un groupement à Rumex hydrolapathum;
- une roselière à Phragmites australis;
- des peuplements d'Iris pseudacorus;
- une jonchaie à Juncus effusus;
- une saussaie rivulaire à Salix cinerea, S. purpurea subsp. lambertiana, S. viminalis;
- des fourrés de Crataegus monogyna et Sambucus nigra.

En outre, un relevé linéaire regroupe nombre de plantes hygrophiles: Epilobium hirsutum, Symphytum officinale, Lycopus europaeus, Lythrum salicaria, Carduus crispus, Angelica sylvestris, Heracleum sphondylium, Eupatorium cannabinum, Rumex conglomeratus, Scutellaria galericulata, Solanum dulcamara, Carex riparia, Scrophularia auriculata, Tanacetum vulgare, Stachys palustris, Persicaria hydropiper, Calystegia sepium, Ranunculus repens, etc.

Diverses espèces nitrophiles ou prairiales complètent le cortège floristique dont Arrhenatherum elatius, Equisetum arvense, Artemisia vulgaris, Glechoma hederacea, Daucus carota, Melilotus altissima, Cirsium arvense, Sonchus oleraceus, ... En outre, plusieurs Alnus cordata ont été plantés autour de la noue.

Plusieurs inventaires faunistiques réalisés récemment par le DEMNA (2007-2014) ont permis de mieux connaitre le peuplement de poissons et de macroinvertébrés aquatiques de la coupure.

Dix espèces de poissons ont été recensées jusqu'à présent, la plupart faisant partie de la faune indigène à savoir la brème commune (Abramis brama), l'anguille européenne (Anguilla anguilla), la loche de rivière (Cobitis taenia), la carpe commune (Cyprinus carpio), la grémille (Gymnocephalus cernuus), la perche commune (Perca fluviatilis), le gardon (Rutilus rutilus), la tanche (Tinca tinca), mais également les allochtones gibèle (Carassius gibelio) et pseudorasbora (Pseudorasbora parva).

Parmi les insectes aquatiques, les observations préliminaires font état de la présence de 13 espèces de libellules, 5 espèces d'hétéroptères, 5 espèces de coléoptères, un éphémère et trois trichoptères. S'y ajoutent également 3 espèces de crustacés dont l'écrevisse américaine (Orconectes limosus).

Les mollusques dulcicoles sont particulièrement bien représentés avec 14 espèces de gastéropodes (mais aucun bivalve signalé).

Pour ce qui est des autres groupes de vertébrés, on peut y rencontrer les cinq espèces d'amphibiens habituelles des eaux stagnantes eutrophes. En revanche, aucun reptile n'a encore été signalé dans les parages.

A souligner également les mentions estivales d'au moins 7 espèces de chauves-souris en chasse aux abords de la noue et de l'Escaut, ce qui est remarquable au vu de l'environnement peu propice à ces mammifères volants insectivores.

Aucun monument.

Aucun monument.

D'après Ferraris l'Escaut était bordé à l'ouest par des cultures, à l'est par des prairies et une vaste zone de marécages 'impraticables' (entre Pecq et Hérinnes).

ZHIB

SAINTENOY-SIMON, J. (1994)