La mardelle accueille une végétation variée constituée de franges d'hélophytes, d'herbiers aquatiques et de groupements flottants.
Les relevés effectués par la FUL en 1993 (obs. D. Thoen) rassemblaient entre autres: Galium palustre, Glyceria fluitans, Ranunculus repens, Juncus effusus, Juncus inflexus, Carex nigra, Lathyrus pratensis, Juncus compressus, Eleocharis palustris, Festuca pratensis, Potentilla anserina, Lysimachia nummularia, Carex disticha, Angelica sylvestris, Mentha aquatica, Prunella vulgaris, Carex panicea, Lychnis flos-cuculi, Carex vesicaria, Valeriana repens, Bidens cernua, Alisma plantago-aquatica, Cirsium palustre, Scirpus sylvaticus, Filipendula ulmaria, Epilobium hirsutum, Equisetum palustre, Carex cuprina, Rorippa palustris, Carex rostrata, Ranunculus flammula, Myosotis laxa subsp. cespitosa, Juncus acutiflorus, Sparganium erectum, Nasturtium officinale, Potamogeton natans, Ranunculus peltatus, Persicaria amphibia, etc.
En 2009, on y observait Glyceria fluitans, Alisma plantago-aquatica, Ranunculus flammula, Lemna minor ainsi que l'algue Chara sp. (obs. P. Verté).
Deux ans plus tard, la mardelle et ses environs accueillait Veronica scutellata, Carex rostrata, Carum carvi, Crepis biennis, Rhinanthus minor, Eleocharis palustris, Myosotis scorpioides, Plantago media, Carex hirta, etc. (obs. J. Piqueray).
Les talus de la rue de la Foulie, qui traverse le site du nord au sud, un peu à l'est de la mardelle, portent une flore variée; les relevés réalisés dans le cadre de la convention «bords de route» en 2000 (obs. L. Bailly) rassemblent ainsi : Anthriscus sylvestris, Heracleum sphondylium, Galium aparine, Festuca rubra, Equisetum arvense, Elymus repens, Dactylis glomerata, Agrostis gigantea, Arrhenatherum elatius, Poa chaixii, Carex hirta, Senecio jacobaea, Vicia cracca, Leucanthemum vulgare, Rumex acetosa, Rubus caesius, Ranunculus acris, Prunus spinosa, Plantago lanceolata, Trisetum flavescens, Medicago lupulina, Calystegia sepium, Cirsium arvense, Convolvulus arvensis, Achillea millefolium, Leontodon sp., Galium mollugo, Centaurea jacea, etc.
A l'est de cette route, apparaissent encore très localement Scorzonera humilis et Dactylorhiza majalis, dans les rares fragments de prairies maigres qui y subsistent encore.
Sur le plan faunistique, la zone bocagère présente avant tout un intérêt ornithologique: les espèces liées aux haies et fourrés y sont bien représentés, en premier lieu la pie-grièche écorcheur (Lanius collurio), ainsi que la linotte mélodieuse (Carduelis cannabina), le bruant jaune (Emberiza citrinella), le tarier pâtre (Saxicola rubicola), la fauvette grisette (Sylvia communis), la fauvette babillarde (Sylvia curruca), etc.
Le secteur est exploité par plusieurs rapaces comme le milan royal (Milvus milvus), le milan noir (Milvus migrans), la bondrée apivore (Pernis apivorus), la buse variable (Buteo buteo), ... En hiver, la pie-grièche grise (Lanius excubitor) s'y cantonne, notamment au niveau de coupes forestières, de même que la grande aigrette (Ardea alba) qui chasse les micromammifères dans les prairies. La bécassine des marais (Gallinago gallinago) fréquente aussi les lieux durant les migrations et en hivernage, en particulier aux abords de la mardelle.
Cette mardelle présente un intérêt herpétologique, avec la présence du triton crêté (Triturus cristatus) et de plusieurs autres espèces d'amphibiens. On y a aussi recensé une dizaine d'odonates, ainsi que le gros coléoptère aquatique Dytiscus marginalis.