La carrière de Florzé a servi de décharge pendant de nombreuses années. En 1990, le site présentait un intérêt biologique certain, décrit dans le rapport rédigé par l'ULg "Contraintes écologiques liées au projet de décharge de classe 2". Actuellement, le fond de la carrière de calcaire est aménagé pour les activités ludiques. D'après A. Remacle, en 2001 les abords supérieurs restent intéressants avec la présence notamment de Pyrola rotundifolia et de Daphne mezereum.
Le tunnel de la carrière de Florzé a été décrit pour la première fois par GILSON (1995) qui souligne son intérêt comme gîte d'hibernation pour pas moins de huit espèces de chauves-souris recensées à l'époque. Le site fait l'objet de recensements réguliers depuis l'hiver 1993-1994, initialement par R. Gilson, O. Suy et R. Vanherck, ensuite par les membres du groupe de travail Plecotus. Au total, 11 espèces de chauves-souris ont été notées dans le tunnel au cours des vingt dernières années avec un nombre d'individus ayant atteint un maximum de 39 en 2018..
L'un des espèces les plus remarquables est le grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) dont un individu isolé a été observé à plusieurs reprises, la dernière fois lors de l'hiver 2013-2014. Le petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros), nettement plus rare chez nous, a été vu une seule fois en avril 1995, de même que le murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus) en janvier 2012. Les autres espèces sont de présence plus régulière, comme le murin de Daubenton (Myotis daubentonii) (max. 11 ind.), le complexe murin à moustaches et murin de Brandt (Myotis mystacinus/brandtii) (max. 26 ind.), le grand murin (Myotis myotis) (max. 5 ind.), le murin de Natterer (Myotis nattereri) (max. 4 ind.), l'oreillard roux (Plecotus auritus), le murin des marais (Myotis dasycneme), la sérotine bicolor (Eptesicus serotinus), une pipistrelle indéterminée (Pipistrellus sp.).