La flore et la végétation du coteau de Franchimont ne semblent pas encore avoir été décrites. Les éléments qui suivent sont une rapide compilation des informations disponibles jusqu'en 2022. Une étude détaillée est nécessaire afin de déterminer précisément les habitats présents sur le site actuellement.
Le flanc sud du coteau est couvert d'une belle chênaie-charmaie subatlantique acidocline à strates arborée et arbustive composées de Quercus petraea, Fagus sylvatica, Sorbus aucuparia, Carpinus betulus, Corylus avellana, Lonicera periclymenum, Ilex aquifolium, et avec, parmi le sous-bois: Anemone nemorosa, Oxalis acetosella, Teucrium scorodonia, Luzula luzuloides, Deschampsia flexuosa, Rubus fruticosus, Vaccinium myrtillus, Solidago virgaurea, Melampyrum pratense, Calluna vulgaris, Polytrichum formosum, etc.
La pente forestière exposée plein sud, au pied des ruines, accueille Acer platanoides, Acer pseudoplatanus, Tilia platyphyllos, Carpinus betulus, Crataegus laevigata, Acer campestre, Allium ursinum, Arum maculatum, Mercurialis perennis, Teucrium scorodonia, Potentilla sterilis, Veronica hederifolia s.s. et localement Asplenium adiantum-nigrum, fougère typique des fentes de rochers schisto-gréseux.
Le flanc nord, emprunté par le chemin d'accès aux ruines du château est occupé par des boisements feuillus et des plantations résineuses renfermant diverses espèces neutrophiles et nitrophiles: Acer pseudoplatanus, Salix caprea, Ranunculus ficaria, Urtica dioica, Alliaria petiolata, Arum maculatum, Sambucus nigra, Hedera helix, Clematis vitalba, Mercurialis perennis, Fraxinus excelsior, Allium ursinum, Lamium galeobdolon et d'autres encore.
Un relevé datant de mai 2008 réalisé dans le cadre de l'inventaire «bords de routes» (obs. L. Bailly), le long de la lisière nord, regroupe notamment Agrostis capillaris, Anthoxanthum odoratum, Carex pilulifera, Athyrium filix-femina, Crataegus monogyna, Fragaria vesca, Hieracium murorum, Hypericum maculatum, Luzula pilosa, Milium effusum, Poa nemoralis, Pyrola minor, Valeriana officinalis, Vicia sepium, Viola riviniana.
Sur les ruines du château, qui demeurent très imposantes malgré les dégradations qui ont suivi la révolution française, on observe un assez riche mélange d'espèces herbacées caractéristiques des pelouses ouvertes et des fissures de rochers, des prés maigres secs, des ourlets mésophiles calcicoles: Diplotaxis tenuifolia, Asplenium ruta-muraria, Asplenium trichomanes, Asplenium scolopendrium, Origanum vulgare, Sedum album, Plantago media, Pilosella officinarum (= Hieracium pilosella), Galium pumilum, Pimpinella saxifraga, Trifolium campestre, Trifolium arvense, Thymus pulegioides, Briza media, Echium vulgare, Erysimum cheiri, Sedum forsterianum, Cymbalaria muralis, Linaria vulgaris, Knautia arvensis, Centaurea jacea, Cerastium tomentosum (naturalisé), Campanula rotundifolia, Inula conyzae, Sanguisorba minor, Lotus corniculatus, Poa compressa, Leucanthemum vulgare, Mycelis muralis, Verbascum nigrum, Campanula trachelium, Carduus nutans, ...
D'imposantes nappes de Hedera helix tapissent certains pans de murailles, tandis que divers autres ligneux arrivent à s'y développer, dont Cornus sanguinea, Clematis vitalba, Fraxinus excelsior, Rosa canina s.l., Quercus robur, Lonicera xylosteum, etc.
Du point de vue faunistique, les ruines du château de Franchimont sont fréquentées par le grand-duc d'Europe (Bubo bubo), nicheur depuis plusieurs années, ainsi que par le lézard des murailles (Podarcis muralis) et par au moins 6 espèces de chauves-souris qui exploitent les souterrains comme gîtes hivernaux.