Dans sa traversée du Condroz, et singulièrement en aval de la ville de Pepinster, la Vesdre serpente au fond d'une vallée encaissée dont les versants sont couverts en grande partie de forêts feuillues. Ces terrains escarpés, difficiles d'accès, sont peu exploités, les coupes d'arbres y étant rares et le bois mort abondant. Cet aspect sauvage contraste fortement avec les abords urbanisés de la Vesdre et des plateaux environnants. De l'aval de Goffontaine jusqu'à hauteur de Nessonvaux, le flanc droit de la vallée s'étale sur plus de deux kilomètres d'un seul tenant et se prolonge vers l'ouest par le versant gauche du vallon du ruisseau de Vaux. Cet imposant coteau boisé est longé à son seuil par la voie rapide N61 qui le disjoint hélas de la Vesdre, tandis que la lisière supérieure est en contact avec des prairies et des jardins d'habitations. Contrairement à d'autres sites de la région, il ne comporte ni ruisseau, ni source, ce qui n'enlève rien à son intérêt autant paysager qu'écologique, bien que ce dernier aspect demeure largement sous-documenté. Les coteaux de Nessonvaux ne bénéficie d'aucun statut de protection et n'ont pas été inscrits au réseau Natura 2000 wallon.
Ces coteaux boisés s'étalent sur plus de deux kilomètres sur le flanc droit de la vallée de la Vesdre à hauteur de Nessonvaux, entre Pepinster et Trooz. Les pentes, très escarpées, y sont orientées essentiellement vers le sud et présentent de ce fait un caractère thermophile marqué. La végétation ainsi que l'intérêt botanique et faunistique de ce site restent à décrire, les données disponibles à cet égard étant extrêmement lacunaires.