Le vallon du Ruisseau de Floraru est presqu'entièrement forestier et a été largement enrésiné tout au long du 20ème siècle. Outre les plantations d'épicéas, il subsiste de petites enclaves de forêt feuillue subnaturelle ancienne, d'un grand intérêt patrimonial. Le fond de vallée était jadis occupé par des prairies de fauche mais leur abandon déjà ancien a conduit à leur reboisement par les saules et d'autres arbres feuillus.
Les données biologiques disponibles pour ce site sont extrêmement fragmentaires et aucune description des habitats n'a été réalisée à ce jour.
Un relevé de macrophytes aquatiques et rivulaires effectué le 7 juin 2012 par des agents de la cellule Hydrobiologie du SPW-DNE, une centaine de mètres avant la confluence avec le ruisseau de Livarchamps, regroupe les phanérogames Myosotis scorpioides, Solanum dulcamara, Veronica beccabunga, Ranunculus repens, Persicaria hydropiper, Juncus effusus, Glyceria fluitans, Filipendula ulmaria, Equisetum fluviatile, Callitriche obtusangula, Mentha aquatica, Scirpus sylvaticus, et les bryophytes Rhizomnium punctatum, Scapania undulata, Platyhypnidium riparioides, Brachythecium rivulare, Fontinalis antipyretica et Fissidens crassipes.