Bras mort (noue) de la Semois, alimenté par le ruisseau des Burzais et isolé de la Semois par la route Herbeumont-Mortehan.
Géologie : Alluvions modernes des vallées, phyllades, quartzophyllades, quartzites du Siegenien moyen.
Ce bras-mort héberge une très intéressante végétation aquatique et rivulaire (voir notamment LEBEAU & LEURQUIN, 1974) :
- des herbiers aquatiques à Myriophyllum verticillatum, M. spicatum, Utricularia australis, Elodea canadensis, E. nuttallii, Potamogeton natans, Hottonia palustris ;
- des groupements à Menyanthes trifoliata et à Hydrocotyle vulgaris ;
- des roselières à Sagittaria sagittifolia ;
- des roselières à Rumex hydrolapathum ;
- des glycéraies à Glyceria maxima ;
- une roselière à Acorus calamus et Iris pseudacorus ;
- une magnocariçaie à Carex paniculata et à Carex acuta ;
- et divers groupements interpénétrés à Carex remota, Persicaria bistorta, Impatiens noli-tangere, Cirsium oleraceum, Juncus conglomeratus, Calamagrostis canescens,...
Au nord, le versant est abrupt et forestier, avec de petits affleurements rocheux portant notamment Polystichum aculeatum, Asplenium scolopendrium, Festuca altissima, Cystopteris fragilis, ...
Sur la carte de Ferraris (18ème siècle), le site était occupé par des prairies humides, bois et rochers. La courbe de la Semois a été recoupée.