Le site est un vaste complexe de prairies occupant une cuvette située de part et d'autre du ruisseau de Neive, qui prend sa source en amont du joli village de Ni (ou Ny), au pied de la Calestienne.
La plus grande partie de cette cuvette repose sur des 'alluvions modernes des vallées' et sur des cailloutis de terrasse (Qrm : terrasse supérieure de l'Ourthe).
D'après DEMOULIN, 'Toute cette prairie du ruisseau de Neive et de ses affluents est un réservoir qui permet de contenir les eaux du bassin versant pour ralentir les crues de l'Ourthe et les restituer en période sèche'.
Le socle est formé de schistes de Barvaux (Frasnien). Au sud-est le relief se redresse et s'adosse à l'abrupt formé par les assises du Frasnien et du Givétien de la Calestienne. Le relief est faible. Les larges pâturages encadrés de haies, les prés de fauche, le ruisseau, souligné par des saules, des bosquets, forment un paysage ouvert d'un très grand intérêt paysager. Quelques petits champs de céréales et de maïs sont établis sur les hauteurs. De petites plantations d'épicéas existent çà et là.
Les larges pâturages encadrés de haies, les prés de fauche, le ruisseau, souligné par des saules, des bosquets, forment un paysage ouvert d'un très grand intérêt paysager. Quelques petits champs de céréales et de maïs sont établis sur les hauteurs. De petites plantations d'épicéas existent çà et là.
De part de sa topographie particulière, toute cette prairie du ruisseau de Neive et de ses affluents est un réservoir qui permet de contenir les eaux du bassin versant pour ralentir les crues de l'Ourthe et les restituer en période sèche.
La plus grande partie du site repose sur des 'alluvions modernes des vallées' et sur des cailloutis de terrasse (Qrm : terrasse supérieure de l'Ourthe).
La majeur partie de la cuvette du ruisseau de Neive est occupé par des pâturages amendés. Un relevé montre : Lolium perenne, Trifolium repens, Phleum pratense, Rumex crispus, Cerastium vulgatum, Holcus lanatus, Ranunculus acris, Plantago major, Alopecurus pratensis, Agrostis gigantea. L'humidité du milieu se traduit par la présence de Persicaria amphibia f. terrestre, Ranunculus repens, Filipendula ulmaria, Festuca arundinacea, Cardamine pratensis, Potentilla anserina, Juncus inflexus, Achillea ptarmica...(CORINE 38.111).
Le ruisseau est, à certains endroits, bordés de saules têtards (Salix alba) (CORINE 44.13), aux troncs absolument énormes, pleins d'excavations, d'où jaillissent encore de hautes branches bien vivantes. Le jeu du vent et de la lumière dans leur feuillage est un des principaux attraits esthétiques de la vallée. Le piétinement du bétail, qui vient s'y ombrager, et les amendements ont dégradé les abords du ruisseau qui montrent des espèces hygrophiles, des espèces prairiales, et des espèces rudérales (Filipendula ulmaria, Lycopus europaeus, Stachys palustris, Achillea ptarmica, Caltha palustris, Mentha aquatica, Rumex conglomeratus, Heracleum sphondylium, Epilobium hirsutum, Valeriana repens, Solanum dulcamara, Calystegia sepium, Alliaria petiolata, Phleum pratense, Cirsium arvense, C. vulgare, Urtica dioica, Galium aparine, Anthriscus sylvestris, Torilis japonica,...) (CORINE 37.7).
Les haies qui limitent les prairies rassemblent surtout des épicéas comme Prunus spinosa, Crataegus monogyna, Rosa canina, Rubus sp. (CORINE 84.2).
Une zone marécageuse située au sud-ouest de l'ensemble est occupée par une magnocariçaie à Carex riparia, Juncus effusus, Lychnis flos-cuculi, Mentha arvensis, Caltha palustris, Sonchus arvensis, Lactuca serriola,... Quelques saules marsault s'y développent (CORINE 53.213).
Ce groupement est suivi par un bosquet de chêne à sous-bois inextricable d'épineux.
Une peupleraie (malheureusement enlaidie par des déblais et des gravats qui comblent la partie la plus humide), est envahie par une flore assez nitrophile qui rassemble des espèces de l'aulnaie, des mégaphorbiaies, des magnocariçaies et des coupes forestières (CORINE 37.35). On y observe Humulus lupulus, Epilobium hirsutum, Eupatorium cannabinum, Calystegia sepium, Valeriana repens, Lychnis flos-cuculi, Lathyrus pratensis, Equisetum palustre, Hypericum hirsutum, Scrophularia nodosa, Epilobium angustifolium, Torilis japonica, Cirsium arvense enfin Carex acutiformis. Au centre de cette peupleraie est creusée une mare qui héberge des libellules.
De petites filipendulaies se développent parfois (CORINE 37.1).