Situation générale: Cette sablière est située à environ 250 m à l'ouest de l'autoroute E 411, à la partie supérieure du versant gauche de la vallée de la Lasne. On y a exploité des sables tertiaires du Bruxellien.
Description du site: Cette petite sablière, de forme plus ou moins rectangulaire, est entourée, sauf du côté du chemin, de talus de 6 m maximum qui ont été talutés en 1993 "pour des raisons de sécurité" par la commune, propriétaire du site. Le fond de l'excavation et les talus sont fort dégradés par le passage des motos; au moins cinq pistes ont été créées au niveau du talus sud. La majeure partie du site est ainsi "labourée" par ces engins et est par conséquent dépourvue de végétation.
Fréquentation du site: Forte (surtout motos, mais aussi quads).
Présence de déchets: Déchets de jardin et quelques divers; traces d'inertes dans le fond. Des sondages effectués fin 1999 à plus de 2 m de profondeur (Bernard Jadin, com. écrite) n'ont révélé aucune trace d'inertes ou autres déchets dans la zone s'écartant d'au moins 15 m du pied du talus sud (à partir de 20 m, faible épaisseur d'inertes sous une couche de sable).
Environnement du site: Champs, parcelles boisées.
Les parties intactes du talus, entre les pistes, restent assez intéressantes, avec la présence d'espèces de pelouses sèches, comme Aira praecox (abondant), Ornithopus perpusillus (non revu en 2003-2004), Rumex acetosella, Luzula campestris, Hieracium pilosella, Hypochoeris radicata, Agrostis capillaris, Vulpia bromoides.
Une petite friche occupe, dans le bas, la bordure nord du site: Urtica dioica, Melilotus albus, Epilobium hirsutum, Heracleum sphondylium, Daucus carota, Calystegia sepium, Galium aparine, Tanacetum vulgare, Artemisia vulgaris, Solidago gigantea, Cirsium arvense, Carex hirta... Diverses autres plantes sont présentes dans la sablière: notamment Ranunculus repens, Spergula arvensis, Hypericum perforatum, Potentilla anserina, Trifolium repens, Oenothera spp., Plantago lanceolata, Campanula rapunculus, Matricaria maritima subsp. inodora, ainsi que diverses poacées (Anthoxanthum odoratum, Lolium perenne, Bromus hordeaceus, Poa annua, Digitaria cf. ischaemum (abondante),...).
Le replat non exploité est colonisé par une végétation acidophile (Deschampsia flexuosa, Teucrium scorodonia, Hieracium sp.,...) sous un couvert discontinu de chênes et de bouleaux où poussent des buissons de Prunus serotina. En dehors de ce replat, des ligneux se développent dans plusieurs zones marginales: Betula pendula, Quercus robur, Q. rubra, Salix caprea, Pinus sylvestris, Sambucus nigra, accompagnés de Cytisus scoparius et de Rubus sp.