Situation générale: Cette sablière dont l'activité extractive est réduite a été ouverte dans le versant d'un vallon sec afflluent du ruisseau de Piétrebais. Elle est située à environ 300 m au sud de la route N240 Hannut - Grez-Doiceau.
On y exploite des sables bruxelliens.
Description du site: Seule la partie nord est encore exploitée: falaise de 10-12 m de haut et de quelques dizaines de m de long, prolongée par un talus sableux. Cette zone occupe moins d'une dizaine d'ares. Dans le reste de la sablière se trouvent une maison, le hangar d'une entreprise de travaux et un dépôt d'inertes. Dans le prolongement de la zone d'extraction subsiste une pente arborée.
Fréquentation du site: Une partie du fond de la cavité est habitée. Charroi (apport de déchets inertes et extraction).
Présence de déchets: Versage de déchets inertes.
Environnement du site: Habitations et jardins vers le sud et l'ouest; terrains agricoles vers le nord et l'est.
La végétation herbacée de cette sablière est assez banale, composée en majorité d'espèces pionnières des milieux anthropiques et de nitrophiles, e.a. Artemisia vulgaris, Conyza canadensis, Tanacetum vulgare, Cirsium arvense, Crepis capillaris, Senecio viscosus, Daucus carota, Oenothera sp., Linaria vulgaris, Urtica dioica, Rumex sp. On y trouve aussi Hypericum perforatum, Plantago lanceolata, Rumex acetosella, Trifolium arvense, T. campestre, Vicia cracca,...
Présence limitée de ligneux dans le fond de la sablière: Betula pendula, Salix caprea, Populus tremula, Prunus avium,..., fourrés de Cytisus scoparius et ronciers. Talus arboré (essences banales).
Occupation du site au 18e siècle:
Occupation du site avant exploitation: cultures.
Exploitant actuel: S.P.R.L. Hottard. 226, chaussée de Louvain. 1390 Grez-Doiceau.
Matériau(x) extrait(s): sable.
Déroulement de l'exploitation
Autorisation: 1952.
Fin:
Réaffectation prévue (dans autorisation): restauration de l'aspect du sol au fur et à mesure de l'achèvement partiel successif des travaux et plantation de bois et végétaux sur les déblais et remblais qui seront permanents (in Rapport ADESA, 1988).
Réaffectation effective: implantation d'une habitation (permise en 1986) dans la partie ancienne de l'excavation. Comblement par terres et inertes.