Dossier de demande d'agrément (LRBPO, 1995)
Milieux forestiers
Le bosquet de robiniers implanté le long de la rue de Rosières a tendance à s'étendre vers les mares. Son avancée sera stoppée par la coupe d'arbres et par l'arrachage de jeunes plants pionniers. Les jeunes saules colonisant les cariçaies seront arrachés. L'extension de la saulaie sera limitée par l'élimination des exemplaires n'excedant pas les 5 mètres. La zone boisée située en lisière des jardins de la rue de la Hulpe (aulnaie et saulaie) sera laissée à une évolution spontanée.
Roselière
L'essentiel de la gestion de la roselière consistera à en limiter le boisement, par la coupe régulière des jeunes ligneux. Des tentatives de fauche hivernale en rotation peuvent y être réalisées afin d'augmenter la vigueur des roseaux.
Cariçaie
S'étendant de la petite mare vers la rue de Rosières, un fauchage annuel tardif y sera appliqué.
Magnocariçaie atterrie et rudéralisée à Carex acutiformis et Solidago gigantea
Un fauchage estival annuel sera réalisé, avec exportation des foins, en vue du remplacement spontané des solidages par des espèces indigènes.
Berge de la rive droite
Les zones à renouées du Japon seront fauchées régulièrement en vue de leur élimination complète. Pour le reste, la végétation des berges pourra évoluer librement.
Zone à pétasites de la rive droite
Un bosquet d'arbustes (prunelliers, aubépines, sorbiers, ... ) sera planté en vue du nourrissage automnal des oiseaux.
Limite avec le pépiniériste Central Jardin
Une haie moyenne sera plantée afin de bien marquer une limite que le pépiniériste a tendance à déplacer à son profit, afin aussi de supprimer l'impact visuel fâcheux créé par le dépôt de matériaux, la présence de conteneurs, etc.
Les mares
Le retour à une meilleure qualité des eaux de ruissellement devrait garantir le maintien et favoriser l'extension des populations d'amphibiens et d'odonates.
Actuellement, n'étant pas raccordables aux égoûts existants, la plupart des maisons riveraines implantées rue de La Hulpe déversent leurs eaux usées au bout de leur jardin. Ces dernières aboutissent dans les mares de la réserve naturelle et participent à leur eutrophisation. De même, des puits perdus existant dans certains de ces jardins contribuent fort probablement à la pollution des sources qui alimentent les mares.
L'urgence consistera dans le placement d'un collecteur dans le bas des jardins, à la limite de la réserve. Ce petit collecteur (desservant une quinzaine d'habitations) sera branché sur le collecteur principal (qui rejoint la station d'épuration de Rosières) à hauteur de la rue de l'Institut.
Des carpes introduites il y a plus de 10 ans ont atteint des tailles et une densité néfastes à la flore et à la faune aquatiques. Elles seront progressivement éliminées.
Enfin, quelques nouvelles petites mares, indépendantes des mares existantes, pourraient être creusées. Elles serviront de lieu de reproduction aux amphibiens, à l'abri des pollutions, des carpes et des épinoches qui peuplent les grandes mares.