Le site est localisé en Lorraine occidentale et comprend une partie de la vallée du Ruisseau de la Rochette, depuis l'ouest du village de Valansart jusqu'à la route joignant le village de Pin à la route N981.
Une petite carrière abandonnée localisée à moins d'un km au sud-ouest du village de Valansart, à proximité des deux sources du ruisseau de la Rochette, avait fait l'objet d'une description par A. REMACLE (1995) dans le cadre de l'inventaire des carrières et sablières de Wallonie. On y a exploité des grès calcarifères et sables du sinémurien. Ce petit site, fort altéré par divers versages, est accessible via un chemin qui part de la route de Valansart à Pin avant l'accès à la grande carrière active (Lx/678/06). De ce chemin en pente vers le ruisseau de la Rochette part l'accès au site qui se divise en deux branches; le chemin supérieur monte vers l'est à l'excavation A, déjà fort boisée et dont le comblement par des déchets ne laisse intacte qu'une minuscule partie du fond; le chemin inférieur mène à l'excavation B moins touchée par les dépôts de déchets. En B, le sol est assez pierreux, avec de très petites plages sableuses. A l'extrémité sud du fond est présent un vieil abri en bois.
L'ensemble du site doit encore être décrite dans le détail.
La petite carrière située au sud-ouest du village de Valansart, à proximité des deux sources du ruisseau de la Rochette, avait fait l'objet d'une description par A. REMACLE (1995): "Avant son utilisation comme versage, le site a dû présenter un intérêt biologique non négligeable. Son état actuel le classe parmi les sites d'intérêt mineur; il devrait cependant être encore prospecté (présence de Lacerta agilis?). La partie A, très dégradée, est longée sur le haut par un chemin (vers l'est). La falaise est dissimulée par des ligneux: Salix caprea surtout, Quercus,... Le fond est en partie couvert de ronciers et d'Urtica dioica, avec Betula pendula, Picea abies, Cytisus scoparius. Seul un are est plus ou moins dégagé et montre une végétation de pelouse sèche qui témoigne de l'intérêt du site avant la création du dépotoir et avant son boisement naturel: Euphorbia cyparissias (abondant), Silene vulgaris, Anthyllis vulneraria, Ononis repens, Lotus corniculatus, Thymus pulegioides, Knautia arvensis, Scabiosa columbaria, Erigeron acer, Solidago virgaurea, Leontodon hispidus, Hieracium subg. Hieracium, Pimpinella saxifraga, Potentilla neumanniana,..., avec Equisetum arvense, Alchemilla sp., Vicia cracca,... En haut de l'excavation A, près de l'arrivée du chemin au niveau du versage, une plage d'une trentaine de m² présente encore une végétation assez riche, avec Silene vulgaris, Euphorbia cyparissias, Anthemis tinctoria (quelques touffes), Hypochoeris radicata, Centaurea jacea s.l., Knautia arvensis, Sanguisorba minor, Daucus carota,... La partie B est plane, hormis la présence de quelques tas. La falaise est cachée par des arbres: Salix et Quercus surtout, gros buisson de Symphoricarpos albus; présence de plusieurs ronciers. Le talus vers l'ouest, haut d'environ 2,5 m, est sableux/pierreux et plus ou moins dénudé. La partie centrale du fond est occupée par un pré banal; la bordure vers l'ouest, le long du chemin, est plus intacte. On a relevé dans cette excavation la présence des taxons suivants (relevé incomplet): Anthyllis vulneraria, Lotus corniculatus, Ononis repens, Trifolium pratense, Euphorbia cyparissias, Thymus pulegioides, Sanguisorba minor, Silene vulgaris, Cerastium arvense, Hypochaeris radicata, Senecio jacobaea, Taraxacum (abondant), Leontodon hispidus, Centaurea cf. thuillieri, Leucanthemum vulgare, Picris hieracioides, Conyza canadensis, Achillea millefolium, Artemisia vulgaris (tas de terre), Pimpinella saxifraga, Daucus carota, Heracleum sphondylium, Euphrasia cf. stricta, Verbascum thapsus, Plantago lanceolata, diverses graminées (e.a. Dactylis glomerata), Epipactis helleborine (> 10 hampes) le long du chemin d'accès.