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Petite Tortue (Aglais urticae)
Taxonomie
Intro
Synthèse
Ce papillon très commun en Wallonie fréquente la plupart des milieux ouverts ensoleillés. Il s'observe fréquemment dans les jardins tout au long de l'année. Les larves se nourrissent exclusivement de l'ortie. Non menacé, il apparaît clairement en extension dans 3 des 5 régions biogéographiques de Wallonie.
Description morphologique
Le dessus de ce papillon est rouge orangé. Des taches noires alternent avec des taches jaunes sur le bord d'attaque des ailes antérieures. Une petite tache blanche se situe près du bout des ailes antérieures. Une tache noire assez large couvre une partie des ailes postérieures. Une fine bande noire incluant des taches bleutées borde les 4 ailes. Le revers des ailes est un mélange de taches très sombres et de zones ocres.
Visualisation des critères permettant de différencier la Grande Tortue ( Nymphalis polychloros ) de cette espèce.
Législation
Législation régionale (Conservation de la Nature)
Législation régionale (Chasse et pêche)
Législation fédérale
Convention internationale
Directives européennes
Autres législations régionales
Distribution
Statut de présence : | Re : reproduction Sources :Fichefet, V. et al (2008) |
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Indigenat : | Or : indigène Sources :Fichefet, V. et al (2008) |
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Type de distribution : | Re : répandue Sources :Fichefet, V. et al (2008) |
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Distribution en Europe : | Essentiel de l'Europe, plus rare au nord de la Suède et de la Norvège |
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Distribution en Wallonie : | Aglais urticae est commun à très commun dans toutes nos régions biogéographiques. Il s'agit d'un des papillons les plus fréquents en Wallonie. |
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Carte : | |
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Ecologie
Ecologie : | L'espèce se rencontre dans les milieux ouverts ensoleillés : friches, prés humides, lisières forestières... Les femelles pondent sur l'ortie ( Urtica dioica). Les oeufs se retrouvent en groupes de 80 à 200, sous les feuilles. L'espèce possède 2 à 3 générations, dont les périodes de vol se chevauchent. Elle peut donc s'observer tous les mois de l'année, mais surtout de mi-mars (individus sortant d'hivernage) à fin septembre, avec un pic en juillet. Elle hiverne au stade adulte. |
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Statut
Tendance
Tendance : | EX : extension |
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Commentaires : | L'espèce montre une extension au niveau de sa répartition géographique (stabilité en Ardenne et Fagne-Famenne-Calestienne et extension dans les autres régions). Par contre, elle serait partout moins abondante, sauf en Fagne-Famenne-Calestienne et en Ardenne. En Flandre et aux Pays-Bas, la distribution de l'abondance montre également une tendance négative. Les scientifiques ont émis l'hypothèse d'une conséquence du réchauffement climatique, poussant certaines espèces particulièrement mobiles et supportant une gamme assez étroite de températures, à fréquenter de plus en plus les régions d'altitude au détriment des régions basses. Par ailleurs, des chercheurs britanniques ont démontré un meilleur succès reproducteur de la génération d'été lorsqu'il fait relativement froid et humide en début d'été. Cette espèce connaît aussi de fortes fluctuations d'abondance inter-annuelles, qui peuvent être mises en relation avec l'activité de parasitoïdes ; les faibles densités d'adultes d' Aglais urticae apparaissent généralement après les années présentant un taux de parasitisme élevé. |
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Sources :Fichefet, V. et al (2008)
Liste Rouge
Espèce menacée : | Non |
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Statut : | LC : non menacée |
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Sources :Fichefet, V. et al (2008)
Espèce invasive
Biblio
Divers
Auteurs
Fichefet V., Cors R. & Goffart P.
Date de mise à jour / relecture de la fiche
12/06/2019