Ecologie : | L'espèce fréquente les tourbières acides à sphaignes, hautes ou de transition (flottantes), faiblement ou modérément boisées, où croît la canneberge (Vaccinium oxycoccos) . Il s'agit de la principale plante-hôte des chenilles. Des pontes auraient également déjà été observées sur Andromeda polifolia, Viola palustris, Persicaria bistorta. Les oeufs sont pondus isolément sur les feuilles ou les tiges de la plante-hôte ou sur d'autres plantes près du sol, de préférence sur les buttes denses de sphaignes. Pour le stade larvaire, les deux facteurs primordiaux sont l'abondance de la canneberge et la présence de buttes de sphaignes. Les chenilles évoluent en effet essentiellement sur et dans de telles buttes couverte de canneberge, dans lesquelles elles bénéficient d'une température stable autour de 12-14°C (voir notamment DUBOIS et TURLURE, 2016). La présence de ressources nectarifères abondantes (comaret, bruyère quaternée, cirse des marais, ...) et de lisières arbustives ou arborées en périphérie des sites apparaît nécessaire pour les imagos de l'espèce. Cycle de vie : L'espèce vole en 1 génération surtout de mi-juin à fin juillet, avec un pic en juillet, et hiverne au premier stade chenille. |
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