Fourrés à Juniperus communis développés sur des substrats siliceux acides, souvent comme faciès de colonisation des landes et des communautés apparentées. Le genévrier occupe au moins 10 % du couvert.

Ardenne, Lorraine

• Limoneuse : Absent
• Condroz : Absent
• Fagne-Famenne : Absent
• Ardenne : Présent
• Jurassique : Présent

Le plus souvent, fourrés de recolonisation des landes où le genévrier est présent en quantité importante, subsistant en sous-étage aux stades avancés de la recolonisation ligneuse. Plus rarement, lande pâturée où seul le genévrier domine. Le genévrier peut se présenter sous des formes très variables : buissons bas aux branches pendantes ou au contraire forme pyramidale à cylindrique pouvant atteindre jusqu'à cinq mètres de haut.

• =équivalent 31.882 - Landes à genévrier

Fourrés de recolonisation sur sols acides (F3.13) : l'habitat est reconnu à partir du moment où le genévrier occupe au moins 10 à 25 % de la surface considérée.
Landes, nardaies : la question de la densité minimale de genévrier nécessaire pour distinguer une lande d'une lande à genévrier dépend de la surface à laquelle on se réfère. En pratique, vu la rareté des formations à genévrier, on cartographiera au moins par un point GPS les secteurs où le genévrier est présent.
Forêts feuillues ou résineuses (G) où le genévrier est présent en sous-étage : la végétation actuelle est celle de la forêt (G) mais la présence du genévrier est à noter pour juger de la végétation potentielle et de l'état de conservation de l'habitat forestier.

Evolutions vers la hêtraie acidophile (G1.61) ou vers la chênaie-boulaie climacique (G1.8a).

Juniperus communis accompagné des espèces caractéristiques des landes et des nardaies (F4, E1.7, E5.6) : Calluna vulgaris, Vaccinium vitis-idaea, V.myrtillus, Agrostis capillaris, Agrostis canina, Festuca ovina, Holcus mollis, Deschampsia cespitosa, Carex pilulifera, Luzula pilosa, Galium saxatile, Potentilla erecta... avec la présence progressive d'espèces des fourrés et des forêts acidophiles : Oxalis acetosella, Pteridium aquilinum, Sarothamnus scoparius, Betula pendula, Betula alba, Sorbus aucuparia...

Après une éventuelle opération de restauration (élimination des ligneux excédentaires), entretien par pâturage. Empêcher la recolonisation ligneuse et assurer la régénération du genévrier ainsi que la présence des différents stades de vieillissement.

L'abandon du pâturage, si il permet dans un premier temps l'extension du genévrier, entraîne à terme sa disparition suite à la fermeture du milieu, le genévrier ne supportant pas un couvert trop dense. Plantation forestière, intensification agricole.
Difficultés de régénération liée à la concurrence herbacée, au parasitage des graines... malgré une longévité importante (100 à 300 ans selon les auteurs).
Récolte excessive du bois et des baies
En Angleterre, des attaques fongiques ont été observées sur des genévriers âgés et dépérissants (Lophodermium juniperinum, Phomopsis sp. - Gilbert, 1980.

L'habitat dépend du pâturage pour son maintien.

Mahy G. & Verté P.

CEB = ? Ancien code = F3.161 qui n'existe pas dans EUNIS Europe.