Forêts acidoclines à calciphiles, dans lesquelles le hêtre ne domine pas le peuplement :
- soit pour des raisons anthropiques : traitement en taillis, en taillis-sous-futaie, plantations, recolonisations de terres abandonnées...
- soit pour des raisons écologiques (conditions abiotiques qui lui sont défavorables) : sol trop hydromorphe, trop sec ou trop instable (éboulis)
Le peuplement est dès lors dominé par le chêne, le charme, le frêne, l'érable, le tilleul, l'aulne, voire (très rare actuellement) l'orme, seuls ou en mélange entre eux. Sont donc repris dans l'unité G1.A :
- des unités à caractère phytosociologique : l'ensemble des chênaies-charmaies et chênaies-frênaies (Carpinion) (G1.A1), qu'elles soient ou non de substitution de la hêtraie, ainsi que les érablières de ravins (Acerion pseudoplatani) (G1.A4),
- un ensemble d'unités de type « physionomique » : les faciès dominés par le frêne (G1.A2), le charme (G1.A3), le tilleul (G1.A5) et l'érable (G1.A8) d'unités à caractère phytosociologique; ces codes physionomiques ne peuvent être utilisés seuls et doivent absolument être combinés avec le code de l'unité à caractère phytosociologique auquel ils correspondent
NB : une unité acidophile est également comprise dans le code G1.A. Il s'agit de l'érablière des coulées pierreuses, dont la flore présente un caractère plus acidophile que tous les autres habitats repris sous le code G1.A*, mais dans laquelle l'érable sycomore peut atteindre des recouvrements relativement importants.