L'outil génétique est utilisé pour le génotypage du cerf et du sanglier par l'Institut des Sciences de la Vie (ISV – UCL, convention SPW).
Les objectifs sont multiples :
- caractériser les différentes populations wallonnes ;
- les définir au mieux pour tenter de mesurer la diversité génétique ;
- identifier les obstacles majeurs pour le cerf ;
- déterminer les populations les plus naturelles possibles pour le sanglier ;
- détecter des animaux pour lesquels les caractéristiques sont non-indigènes ;
- étudier la stratégie de la reproduction et permettre de définir des règles en termes de vieillissement des cerfs.
Cerf :
Le caractère patrimonial de 213 cerfs abattus en Wallonie durant l'année 2014 a été vérifié. En effet, les banques de génotypes de cerfs européens et wallons établies durant les conventions précédentes permettent au laboratoire ISV de vérifier, avec des logiciels d'assignation, l'origine de tout individu suspect.
Sur les 213 cerfs analysés, 173 ont été choisis par le DEMNA de manière à couvrir l'ensemble du territoire wallon tandis que 40 provenaient de demandes particulières émanant de divers agents du DNF.
Dix cerfs non-wallons ont ainsi été repérés. Leur localisation est loin d'être aléatoire.
Sanglier :
L'étude de l'occurrence et de la fréquence de paternités multiples au sein d'une même portée a été initiée chez l'espèce sanglier au cours de cette année sur dix-huit portées comprenant 3 à 10 marcassins. Chez deux, soit 11% des utérus étudiés, les génotypes des fétus ne s'expliquent qu'avec une paternité double, voire triple.