• F5 - Condroz central et oriental

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Site non classé.

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Conservation d'un versant thermophile d'un vallon affluent de l'Ourthe, occupé par un boisement riche en Daphne laureola.

- Enlèvement des Daphne laureola lors des éventuels travaux d'entretien.

- Respect des pieds de Daphne laureola lors de travaux d'entretien (en cours dans l'excavation ouest en 2001).

Sans objet.

Site au moins en partie privé. Le long de la route à hauteur de l'excavation centrale, panneau 'Propriété privée. Nous déclinons toute responsabilité en cas d'accident'.

Situation générale: Ce groupe d'excavations est intégré dans le versant boisé du vallon du Ruisseau de Gobri (Gobry) ou du Laveu, affluent de rive droite de l'Ourthe; elles ont été ouvertes dans la partie basse du versant droit exposé au sud.
On y a extrait du calcaire pour la production de chaux (présence de deux petits fours à chaux le long de la rue du Laveu).
Description du site: Ce site boisé est composé de trois excavations distantes de 75-100 m et creusées à flanc de versant. Entre les cavités, la pente boisée et exposée au sud présente des replats et des vestiges de murs de soutènement, traces possibles d'anciennes terrasses de cultures.
- L'excavation orientale est accessible par une rampe (sentier) qui part de la route à l'est de la cavité (cf. carte I.G.N.) et monte sur un replat au niveau de la partie supérieure du four à chaux. Cette petite carrière, d'un dénivelé supérieur à 20 m, est limitée vers l'est et l'ouest par des falaises rocheuses et vers le nord, par une pente peu abrupte comprenant des blocs et de petits pans rocheux. Elle est dominée par un replat en partie débroussaillé en 2001.
Du replat avec le four à chaux, un creux étroit mène à un chaos de blocs au pied du flanc est. Au-dessus de la rampe d'accès s'étend un replat boisé.
- L'excavation médiane est accessible par un chemin fermé par une clôture en barbelés (panneau: 'Propriété privée. Nous déclinons toute responsabilité en cas d'accident'). La falaise en demi-cercle est rocheuse dans le haut et éboulée dans le bas où s'accumulent de gros blocs. Le haut du four à chaux et une petite partie du replat ont récemment été dégagés des ligneux. Une poudrière subsiste juste à l'est de l'excavation.
- L'excavation occidentale est limitée par une falaise élevée mais dissimulée par des ligneux; elle est subverticale et rocheuse dans le haut, éboulée dans le bas. Le replat boisé et couvert de lierre est assez irrégulier; il est traversé par un creux qui arrive au pied de la falaise (ancien accès?). Une poudrière est encore bien visible à l'entrée de la cavité vers l'est.
Fréquentation du site: Le site semble peu fréquenté. La rampe d'accès à la carrière orientale n'est pas fermée, contrairement à celle permettant d'atteindre le replat de l'excavation médiane, qui se prolonge par un sentier ascendant, bien visible sur l'édition 1999 de la carte I.G.N.
Présence de déchets: Site propre. Seulement quelques déchets (ferrailles surtout) dans l'excavation ouest et quelques détritus le long de la route, au pied du four à chaux oriental.
Environnement du site: Bois, sauf vers le sud où le site domine la rue du Laveu, longée par une petite zone artisanale (avec parc à conteneurs). Proximité du village de Méry vers l'ouest, l'église étant éloignée de moins de 400 m de la carrière occidentale.

Creusées dans un versant couvert d'une chênaie à charme, ces trois petites carrières sont occupées par un boisement diversifié, en particulier l'excavation orientale: Carpinus betulus, Acer campestre, A. pseudoplatanus, A. platanoides, Fraxinus excelsior, Robinia pseudoacacia (excavation médiane), Salix caprea, Quercus robur, Betula pendula, Prunus avium, Fagus sylvatica, Salix caprea, Castanea sativa (excavation est), Sorbus aucuparia, Crataegus monogyna, Prunus spinosa, Corylus avellana, Cornus sanguinea, Cornus mas, Malus sylvestris, Rosa arvensis, Viburnum opulus, Ribes uva-crispa, R. rubrum, Ilex aquifolium, Juniperus communis (un pied à la bordure supérieure de l'excavation est), Taxus baccata (quelques pieds), Lonicera xylosteum (au moins un gros buisson, dans l'excavation ouest), Daphne laureola (assez abondant, également sur la pente boisée intacte), Clematis vitalba, Hedera helix (très abondant),... L'indigénat de la station de Daphne laureola, déjà signalée en 1952 dans le vallon du Laveu par Lawalrée, ne semble pas mis en doute par Saintenoy-Simon (sous presse); toutefois, la présence de pieds de Taxus baccata et l'existence possible d'anciennes terrasses cultivées n'exclut pas l'hypothèse d'une naturalisation.
La strate herbacée est composée d'un spectre spécifique assez étroit, composé notamment de Ranunculus ficaria, Anemone nemorosa, Rubus sp., Mercurialis perennis, Euphorbia amygdaloides, Primula veris, Geum urbanum, Vicia sepium, Geranium robertianum, Solidago virgaurea, Hieracium murorum, Carex sylvatica, C. digitata, C. flacca, Brachypodium sylvaticum, Melica nutans, Poa nemoralis, Polygonatum multiflorum, Convallaria majalis, Arum maculatum, Neottia nidus-avis. Les fougères sont globalement peu abondantes: Dryopteris filix-mas, D. dilatata, D. carthusiana, Polystichum aculeatum, Asplenium scolopendrium, A. trichomanes, Athyrium filix-femina et Polypodium vulgare.

Intérêt biologique: non traité.

Présence de deux fours à chaux à front de route, le mieux conservé étant situé devant l'excavation médiane (coupe de ligneux en 2001).

Occupation du site au 18e siècle:
Occupation du site avant exploitation: bois.
Matériau(x) extrait(s): calcaire (au moins pour la production de chaux).
Références
Référence sur anciens documents de la DPA: non mentionné.
Référence dans l'Atlas du karst wallon: non mentionné.
Déroulement de l'exploitation:
Autorisation(s): ?
Fin de l'exploitation: ?
Réaffectation prévue: ?
Réaffectation effective: laissé en l'état (boisement spontané majoritaire).

SABLIERES

A. REMACLE (FUSAGx).