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2124 - Ancienne sablière de Bienne-lez-Happart

Site de Grand Intérêt Biologique (SGIB)

Synonymes :Grinchamps / Sablière Le Lampion
Communes :Lobbes
Cantonnements DNF :Thuin
Surface :3.91 ha
Coordonnées :X Lambert : 139540 - Y Lambert : 116140
Voir la localisation avec la cartographie dynamique
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué.

Intro

Brève description

Cette ancienne sablière est localisée en Hainaut à environ 2 km au nord-ouest de la vallée de la Sambre et de la petite bourgade de Lobbes, en bordure du village de Bienne-lez-Happart. Ouverte au milieu de terres agricoles fin des années 1960, elle n'était déjà plus exploitée trente ans plus tard, laissant vide une excavation d'environ 300 m de long et 70 m de large pour une profondeur de 10 m au maximum. Le caractère sableux du fond et du talus oriental s'y est encore maintenu pendant une quinzaine d'années, favorisé notamment par la pratique régulière du motocross et un pâturage des friches herbeuses. Il est à l'origine de l'intérêt biologique particulier de ce site, les affleurements sablonneux étant de fait fort rares en Thudinie. Cependant, le développement de plus en plus important de la végétation herbacée et surtout ligneuse a entrainé une fermeture progressive du milieu avec probablement la disparition de certaines espèces pionnières comme le crapaud calamite (Bufo calamita). Le peuplement d'hyménoptères fouisseurs, particulièrement prospère au milieu des années 1990, s'y maintient malgré tout, quoiqu'en densités moindres, avec le trio emblématique composé de la collète lapin (Colletes cunicularius), du grand sphécode (Sphecodes albilabris) et l'andrène vague (Andrena vaga). Ces abeilles spécialisées affectionnent en effet les zones sableuses ouvertes pour y aménager leurs nids et butinent les fleurs des saules. La présence de quelques massifs de prunelliers offre également une ressource florale intéressante pour diverses autres abeilles printanières. Malgré les dégradations subies, ce petit site oublié du réseau Natura 2000 mériterait un statut de protection, ce qui permettrait d'y mettre en place des mesures de gestion favorables à la biodiversité (remise à nu des talus sableux, creusements de mares permanentes et d'ornières temporaires, développement de la flore nectarifère, ...).

Carto

Régions naturelles

  • B7 - Thudinie

Limites administratives

Ancienne(s) commune(s)SurfaceNouvelle(s) commune(s)Province(s)
Bienne-lez-Happart3.91 haLOBBESHAINAUT

Cantonnements DNF

Cantonnement(s)SurfaceDirection(s)
Thuin3.91 haMons

Mentions dans d'autres inventaires de sites

A compléter

Site classé

Site non classé.

Propriétaire(s)

Privé(s) Oui  ONG Non  Communes Non  Région Non  Autres publics Non

Espèces

Espèces de valeur patrimoniale

TaxonStatut de protectionListe rougeStatutAnnéeRep*ProtectionSource
Animaux - Vertébrés - Mammifères
Myotis mystacinusOuiNonPrésence estivale2023
Nyctalus leisleriOuiOuiPrésence estivale2023
Animaux - Vertébrés - Amphibiens
Bufo calamitaOuiOui2005P. Dupriez
Ichthyosaura alpestrisOuiNon2023J.-Y. Baugnée, D. Mahaut
Rana temporariaOuiNon2006J.-Y. Baugnée
Animaux - Vertébrés - Reptiles
Anguis fragilisOuiNon2023J.-Y. Baugnée, D. Mahaut
Invertébrés - Insectes - Coléoptères
Cicindela campestris> 20 ex.2023A. Remacle, J.-Y. Baugnée
Cicindela hybrida2005P. Dupriez
Platynaspis luteorubraJ.-F. Godeau
Invertébrés - Insectes - Hyménoptères
Andrena vaga2023A. Remacle, J.-Y. Baugnée
Colletes cunicularius> 500 nids2023A. Remacle, W. Vertommen, J.-Y. Baugnée
Sphecodes albilabris2023A. Remacle, J.-Y. Baugnée
Plantes - Plantes supérieures
Centaurium erythraea2005P. Dupriez
Juncus bulbosus2005J. Simar

Commentaires sur la faune

Mammifères: Oryctolagus cuniculus, Vulpes vulpes.

Oiseaux: Carduelis cannabina, Carduelis chloris, Emberiza citrinella, Emberiza schoeniclus, Erithacus rubecula, Falco tinnunculus, Parus caeruleus, Parus major, Passer montanus, Phasianus colchicus, Phoenicurus ochruros, Picus viridis, Prunella modularis, Sylvia atricapilla, Turdus merula, Turdus philomelos.

Reptiles: Anguis fragilis.

Amphibiens: Bufo calamita, Ichthyosaura alpestris, Rana temporaria.

Coléoptères: Agabus chalconatus, Agriotes sputator, Aleochara bipustulata, Amara aenea, Amara familiaris, Amara plebeja, Amara similata, Anchomenus dorsalis, Anthicus antherinus, Badister bullatus, Barypeithes pellucidus, Bembidion femoratum, Bembidion obtusum, Bembidion quadrimaculatum, Chaetocnema hortensis, Cicindela campestris, Cicindela hybrida, Coccinella septempunctata, Demetrias atricapillus, Platynaspis luteorubra, Harmonia axyridis, Hydrobius fuscipes, Longitarsus dorsalis, Metallina lampros, Metallina properans, Neuraphes elongatulus, Notiophilus substriatus, Ocydromus tetracolus, Oulema gallaeciana, Paederus littoralis, Paratachys bistriatus, Pella limbata, Philonthus cognatus, Philonthus concinnus, Phosphaenus hemipterus, Quedius levicollis, Rhinoncus pericarpius, Scymnus frontalis, Stenus impressus, Sunius melanocephalus, Syntomus foveatus, Tachyporus hypnorum, Tachyporus nitidulus, Tytthaspis sedecimpunctata, Xantholinus sp.

Diptères: Bibio johannis, Bombylius discolor, Bombylius major, Episyrphus balteatus, Eristalis pertinax, Eristalis tenax, Lasioptera rubi, Psilopa nitidula, Rhabdophaga rosaria, Sphaerophoria scripta, Syrphus ribesii.

Hémiptères: Acalypta carinata, Anthocoris nemoralis, Cacopsylla melanoneura, Euscelis incisus, Gerris lacustris, Himacerus mirmicoides, Lygus rugulipennis, Nabis ferus, Nabis pseudoferus, Peritrechus geniculatus, Podops inunctus, Stenocranus minutus, Stenodema laevigata, Stictopleurus abutilon, Stictopleurus punctatonervosus, Tingis cardui, Zicrona caerulea, Zyginidia scutellaris.

Hyménoptères: Ancistrocerus gazella, Andrena flavipes, Andrena fulva, Andrena gravida, Andrena haemorrhoa, Andrena minutula, Andrena vaga, Andricus kollari, Anthophora plumipes, Bombus hypnorum, Bombus pascuorum, Bombus terrestris, Colletes cunicularius, Diodontus tristis, Lasioglossum morio, Lasioglossum pauxillum, Lasius flavus, Lasius fuliginosus, Lasius niger, Lindenius albilabris, Myrmica sabuleti, Nomada fabriciana, Nomada flavoguttata, Nomada fucata, Nomada lathburiana, Osmia cornuta, Passaloecus gracilis, Sphecodes albilabris, Tetramorium caespitum.

Lépidoptères: Hoplodrina octogenaria, Inachis io, Lycaena phlaeas, Noctua pronuba, Opisthograptis luteolata, Polygonia c-album, Vanessa atalanta.

Orthoptères: Tetrix undulata.

Mollusques: Aegopinella nitidula, Arion hortensis sensu lato, Balea biplicata, Candidula gigaxii, Cepaea nemoralis, Cochlicopa lubrica, Deroceras reticulatum, Discus rotundatus, Hygromia cinctella, Monacha cantiana, Monacha cartusiana, Punctum pygmaeum, Succinea putris, Vallonia costata.

Commentaires sur la flore

Plantes vasculaires: Achillea millefolium, Agrostis stolonifera, Apera spica-venti, Aphanes arvensis, Arrhenatherum elatius, Artemisia vulgaris, Bellis perennis, Betula pendula, Cardamine hirsuta, Centaurium erythraea, Cerastium fontanum, Cerastium glomeratum, Cirsium arvense, Cirsium vulgare, Cornus sanguinea, Crataegus monogyna, Cytisus scoparius, Dactylis glomerata, Daucus carota, Dipsacus fullonum, Echinochloa crus-galli, Eleocharis palustris, Epilobium angustifolium, Epilobium parviflorum, Erophila verna, Fallopia japonica, Fraxinus excelsior, Galium aparine, Geranium molle, Geum urbanum, Glechoma hederacea, Glyceria sp., Gnaphalium uliginosum, Heracleum sphondylium, Holcus lanatus, Hypericum perforatum, Hypochaeris radicata, Juncus articulatus, Juncus bufonius, Juncus bulbosus, Juncus effusus, Juncus inflexus, Lamium album, Lamium purpureum, Lathyrus pratensis, Leucanthemum vulgare, Lycopus europaeus, Matricaria inodora, Matricaria recutita, Melilotus albus, Myosotis arvensisNarcissus sp., Oenothera sp., Plantago lanceolata, Populus tremula, Prunus avium, Prunus cerasifera, Prunus spinosa, Quercus robur, Ranunculus acris, Ranunculus bulbosus, Ranunculus ficaria, Ranunculus repens, Rosa canina, Rubus caesius, Rubus sp., Rumex acetosella, Rumex conglomeratus, Rumex obtusifolius, Salix alba, Salix caprea, Sambucus nigra, Senecio inaequidens, Senecio jacobaea, Spergularia rubra, Tanacetum vulgare, Taraxacum sp., Trifolium arvense, Trifolium campestre, Trifolium dubium, Trifolium pratense, Tussilago farfara, Urtica dioica, Valerianella locusta, Veronica persica, Viburnum opulus, Viola arvensis, Viscum album, Vulpia myuros.

Espèces exotiques

Plantes: Fallopia japonica, Melilotus albus, Narcissus sp., Oenothera sp., Senecio inaequidens.

Animaux: Harmonia axyridis

Conservation

Objectifs de conservation

Conservation d'un petit site sableux jouant le rôle de refuge pour l'entomofaune sabulicole dans une région pauvre en affleurements sableux.

Menaces

Remblaiement

Perte du caractère sableux par développement de la végétation

Eutrophisation du milieu (lessivage des cultures voisines)

Recommandations

Maintien du caractère sableux du talus ouest où se reproduisent diverses espèces fouisseuses.

Mise sous protection du site.

Plan de gestion

A compléter

Accès du public

Site privé dont l'accès est interdit sans autorisation du propriétaire.

Détails

Description physique

Localisée en Hainaut, à environ 2 km au nord-ouest de la vallée de la Sambre et de la petite bourgade de Lobbes, cette ancienne sablière s'étend plus précisément au nord-est de la ferme du château de Bienne-lez-Happart, le long de la rue Grinchamps, à proximité du lieu-dit « Le Lampion ». La sablière a été creusée à une altitude de 150 m au sein de terres limoneuses agricoles, dans le versant gauche du vallon du ruisseau de Grignard, lequel rejoint la Sambre quelque 3000 m plus au sud, en contrebas du château de Grignard. On y a exploité des sables de l'Yprésien (Eocène inférieur).

La description suivante a été réalisée par A. Remacle et Jean-Paul Jacob, dans le cadre de l'inventaire des carrières désaffectées de Wallonie. La sablière était déjà à l'époque inexploitée.

Creusé en fosse allongée d'une longueur de 250 m dans l'axe sud-nord, cet ancien site d'extraction est limité par des talus qui atteignent une hauteur maximale de 8-10 m. Le talus occidental, remanié par des apports de déchets inertes, est dépourvu de sable apparent sur une grande partie de sa longueur et est largement envahi par des nitrophytes. Le talus oriental, globalement assez herbeux, conserve des parties sableuses bien ensoleillées où l'érosion est relativement active, ce qui conduit au maintien de zones dénudées subverticales (prélèvement de sable occasionnel à un endroit).

Le fond était occupé en 1994 par une pâture qui excluait cependant l'extrémité nord. Il est actuellement couvert d'une friche discontinue où le sable est surtout apparent sur certains tronçons de la piste de motocross (présence en un point du fond d'un sol crayeux de couleur claire). Quelques petites zones en creux y constituent des mares temporaires de très faible surface. L'extrémité nord de l'excavation présente des talus colonisés par de nombreux ligneux pionniers (saules surtout). La piste de motocross parcourt le fond de la sablière, le long des talus. La parcelle située à l'ouest est vraisemblablement une très ancienne sablière.

La fréquentation du site est faible en dehors de l'activité de motocross peu intensive.

La présence de déchets est notée sur le flanc ouest, sous les fourrés de nitrophytes. Dans le fond de l'excavation, des déchets sont encore déposés à l'occasion, par exemple un tas de pommes de terre en 2006. A cette époque, des déchets, surtout d'origine agricole et des inertes (mais aussi quelques encombrants ménagers), étaient encore déversés dans la sablière nord aujourd'hui remblayée et transformée en terre agricole.

Cette ancienne sablière s'inscrit dans un environnement au caractère rural affirmé. Elle est entièrement cernée de terres agricoles. Au nord s'étendait jadis une autre sablière (Ht/522/02) remblayée courant des années 2000 mais toujours inscrite en dépendance d'extraction au plan de secteur. La ferme du château est à 150 m d'ici, de l'autre côté de la rue Grinchamps. Il s'agit du vestige de l'ancienne demeure seigneuriale toujours entourée des douves d'origine. La route principale de Bienne-lez-Happart (route de Rouveroy) passe à 130 m au sud, le long de laquelle se trouve également un zoning industriel occupé par l'Atelier Jean Regniers ainsi que le cimetière du village, à moins de 200 m du site. Enfin, à 400 m au nord commence le Bois d'Howis qui fait partie de la ceinture forestière du Mont-Sainte-Geneviève.

Description biologique

En 1994, une première description biologique de l'ancienne sablière de Bienne-lez-Happart a été réalisée par A. Remacle et Jean-Paul Jacob, dans le cadre de l'inventaire des carrières désaffectées de Wallonie. A cette époque, le caractère sableux était encore bien marqué alors que la carrière n'était plus active depuis plusieurs années. La végétation est alors considérée comme d'un intérêt mineur. Elle offre cependant des ressources florales importantes à l'entomofaune floricole (Salix spp., diverses astéracées et fabacées).

L'ancienne pâture est occupée par une végétation de friche composée d'espèces des milieux perturbés, comme Tanacetum vulgare, Tussilago farfara, Cirsium arvense, Artemisia vulgaris, Dipsacus fullonum, Matricaria spp., Cerastium glomeratum, Melilotus albus, Veronica persica, Viola arvensis, Rumex spp., Aphanes arvensis, Oenothera sp., Apera spica-venti, Echinochloa crus-galli, Vulpia myuros, qui côtoient des espèces prairiales telles que Trifolium dubium, Trifolium pratense, Lathyrus pratensis, Leucanthemum vulgare, Achillea millefolium, Taraxacum sp., Daucus carota et Holcus lanatus, ainsi que des plantes d'autres groupes socio-écologiques, par exemple Rumex acetosella, Hypochaeris radicata, Trifolium campestre et Epilobium angustifolium.

Les quelques petites zones humides, éventuellement en eau, hébergent notamment Juncus effusus, Juncus inflexus, Juncus articulatus, Eleocharis palustris, Lycopus europaeus, Epilobium parviflorum, Glyceria sp. et Agrostis stolonifera. Sur les tronçons humides de la piste poussent Gnaphalium uliginosum et Juncus bufonius.

Sur le talus ouest où se distinguent des traces d'inertes poussent Rubus sp., Urtica dioica, Fallopia japonica, etc.

Les ligneux sont surtout représentés par des saules (Salix caprea, Salix alba), mais aussi par Populus tremula, Prunus avium, Rosa canina et Cytisus scoparius.

En 2005, une évaluation biologique est réalisée à la demande du cantonnement DNF de Thuin par J. Simar (SPW-DEMNA). Le constat est que le site n'a pas ou peu évolué depuis le milieu des années 1990.

La moitié sud ne semble plus être pâturée (plus de trace de clôture et fermeture partielle de la végétation). Cependant la pratique régulière de moto-cross a permis de conserver des zones de sable nu en maintenant une ouverture relative du milieu. Aux endroits non remaniés par le moto-cross, on observe une le développement d'une végétation de pelouse sèche à localement humide. On y observe également l'existence de petites dépressions (creusements localisés, ornières) où l'eau a tendance à stagner.

Dans la portion nord de la sablière, la fermeture du milieu s'est poursuivie suite au développement d'une friche dense et de nombreux buissons.

Quant aux talus nord-est et sud-ouest, ils ne semblent pas avoir évolué et leurs structures sont telles qu'elles furent décrites en 1994. Ils se présentent donc comme des pentes sableuses bien éclairées et non ou peu végétalisées.

Du point de vue botanique, quelques observations viennent compléter les données antérieures. En effet, l'érythrée petite centaurée (Centaurium erythraea) serait présente sur le site (P. Dupriez, com. orale) mais n'a pas été notée en 2005. A souligner aussi la présence au niveau des dépressions humides du jonc bulbeux (Juncus bulbosus), plante amphibie considérée comme rare dans le district phytogéographique brabançon.

Sur le plan faunistique, quelques captures d'Hyménoptères Aculéates ont été effectuées sur les talus sableux lors des deux visites d'octobre 2005:

- Diodontus tristis: guêpe fouisseuse typique des sols sablonneux, prédatrice de pucerons, assez répandue en Belgique mais rare dans le Hainaut (Y. Barbier, in litt.);

- Passaloecus gracilis: guêpe rubicole niche dans des tiges de ronces et de sureau, localement répandue en Belgique mais rare dans le Hainaut;

- Lindenius albilabris: guêpe fouisseuse nidifiant dans le sable, prédatrice d'hétéroptères répandue en Belgique;

- Ancistrocerus gazella: euménide nichant dans des anfractuosités assez courante en Belgique.

On mentionnera encore le signalement à cette époque de la cicindèle hybride (Cicindela hybrida) et du crapaud calamite (Bufo calamita) (P. Dupriez, in litt.).

En 2023, une nouvelle évaluation de l'intérêt biologique est sollicitée par le cantonnement de Thuin. A cet effet, une visite a été effectuée le 11 avril par J.-Y. Baugnée (SPW-DEMNA) et D. Mahaut (DNF). Elle a permis d'y recueillir 200 données représentant 50 espèces végétales et 135 espèces animales.

Parmi celles-ci figurent 17 espèces d'abeilles solitaires aux mœurs fouisseuses, dont la collète lapin (Colletes cunicularius), le grand sphécode (Sphecodes albilabris) et l'andrène vague (Andrena vaga), déjà notés sur le site dans les années 1990.

Du point de vue herpétologique, le crapaud calamite n'a pas été revu à cette occasion. Un autre amphibien, le triton alpestre (Ichthyosaura alpestris) y a été rencontré, aux côtés de l'orvet fragile (Anguis fragilis). Ces deux espèces répandues ne semblent cependant pas avoir été détectées sur le site auparavant.

Monument naturel

Intérêt géologique: non traité.

Monument historique

Ferme du château à 150 m au sud-ouest de la sablière, de l'autre côté de la rue Grinchamps. Vestige de l'ancienne demeure seigneuriale partiellement entourée des douves d'origine.

Histoire du site

Occupation du site avant exploitation: ?
Matériau(x) extrait(s): sable.
Références
Fiche de la convention DGATLP-ULg (étude Poty): 'Sablière Le Lampion' (qui comprend en plus la sablière contiguë, non incluse dans le périmètre considéré ici mais inscrite en zone d'extraction).
Déroulement de l'exploitation (probablement pour l'ensemble des deux sablières voisines):
Autorisations: 1968, 1974 (pour 30 ans).
Arrêt: en 1994, la sablière était à l'arrêt depuis un certain nombre d'années.
Ancien exploitant: G. Paternoster.
Réaffectation prévue (dans autorisation): ?
Réaffectation effective: dépôts de déchets sur une partie du site. En 1994, la plus grande partie de la sablière était occupée par une pâture.

Divers

Sources

SABLIERES

Répondants de l'information

A. REMACLE (FUSAGx)

J. SIMAR et J.-Y. BAUGNEE (SPW-DEMNA-DNE)

Date de la dernière modification de la fiche

2023-11-09