La forêt de pente qui couvre le flanc droit de la vallée de l'Aisne correspond principalement à la chênaie-charmaie calciphile à orchis mâle (Orchis mascula) et laîche digitée (Carex digitata), dans laquelle on rencontre diverses autres espèces typiques comme le cornouiller mâle (Cornus mas), le sorbier torminal (Sorbus torminalis), la sanicle d'Europe (Sanicula europaea), la laîche glauque (Carex flacca), etc.
Dans la partie nord-est de ce versant émerge un affleurement rocheux calcaire portant des fragments de pelouses xérophiles intéressantes. On y observe notamment l'hippocrépide fer à cheval (Hippocrepis comosa), la mélique ciliée (Melica ciliata), le libanotis (Seseli libanotis), la germandrée petit-chêne (Teucrium chamaedrys), la seslérie bleuâtre (Sesleria caerulea), l'orpin blanc (Sedum album), la petite pimprenelle (Sanguisorba minor), etc. Des plantes d'ourlet thermophiles, e.a. le dompte-venin (Vincetoxicum hirundinaria) et la belladonne (Atropa bella-donna), s'y retrouvent également.
Les prairies bocagères occupant la portion supérieure du versant droit de la vallée de l'Aisne sont globalement peu amendées. Elles couvrent une pente d'orientation sud-est et sont pâturées, au moins pour partie, par les animaux de la chèvrerie d'Ozo. Un relevé floristique effectué en juin 2015 (obs. S. Rouxhet) montre les espèces suivantes: achillée millefeuille (Achillea millefolium), vulpin genouillé (Alopecurus geniculatus), fromental (Arrhenatherum elatius), pâquerette (Bellis perennis), brome mou (Bromus hordeaceus), centaurée jacée (Centaurea jacea), céraiste commun (Cerastium fontanum), cirse des champs (Cirsium arvense), liseron des champs (Convolvulus arvensis), crépis des prés (Crepis biennis), gaillet croisette (Cruciata laevipes), crételle (Cynosurus cristatus), dactyle vulgaire (Dactylis glomerata), fétuque rouge (Festuca rubra), berce commune (Heracleum sphondylium), houlque velue (Holcus lanatus), knautie des champs (Knautia arvensis), gesse des prés (Lathyrus pratensis), léontodon variable (Leontodon hispidus), grande marguerite (Leucanthemum vulgare), ray-grass commun (Lolium perenne), lotier corniculé (Lotus corniculatus), grand boucage (Pimpinella major), plantain lancéolé (Plantago lanceolata), plantain moyen (Plantago media), pâturin commun (Poa trivialis), potentille rampante (Potentilla reptans), primevère officinale (Primula veris), brunelle commune (Prunella vulgaris), bouton d'or (Ranunculus acris), renoncule rampante (Ranunculus repens), oseille sauvage (Rumex acetosa), pissenlit (Taraxacum sp.), petit trèfle jaune (Trifolium dubium), trèfle des prés (Trifolium pratense), trèfle rampant (Trifolium repens), avoine dorée (Trisetum flavescens).
L'intérêt faunistique du Thier d'Ozo a été jusqu'ici très peu documenté, le site étant globalement beaucoup moins parcouru par les naturalistes que d'autres endroits comme le Mont des Pins. Le lézard des murailles (Podarcis muralis), présent sur la falaise, et le blaireau européen (Meles meles) sont pour l'instant les seules espèces animales patrimoniales signalées.