La zone centrale du site est constituée d'un coteau herbeux exposé au sud et ponctué de nombreux arbustes. Elle est actuellement pâturée par des bovins appartenant à une exploitation en agriculture biologique. On y observe une flore de prairie maigre très diversifiée et assez remarquable dans le contexte de la Hesbaye, avec l'achillée millefeuille (Achillea millefolium), l'agrostis commun (Agrostis capillaris), la flouve odorante (Anthoxanthum odoratum), le fromental (Arrhenatherum elatius), la pâquerette (Bellis perennis), le brome mou (Bromus hordeaceus), la campanule raiponce (Campanula rapunculus), la cardamine des prés (Cardamine pratensis), la centaurée jacée (Centaurea jacea), la crételle (Cynosurus cristatus), la fétuque rouge (Festuca rubra), l'épervière piloselle (Hieracium pilosella), la porcelle enracinée (Hypochaeris radicata), la grande marguerite (Leucanthemum vulgare), le lotier corniculé (Lotus corniculatus), la luzule champêtre (Luzula campestris), la luzerne lupuline (Medicago lupulina), le plantain lancéolé (Plantago lanceolata), le plantain moyen (Plantago media - rare !), le pâturin des prés (Poa pratensis), la renoncule bulbeuse (Ranunculus bulbosus), l'oseille des prés (Rumex acetosa), la petite oseille (Rumex acetosella), la saxifrage granulée (Saxifraga granulata), l'avoine dorée (Trisetum flavescens), la véronique petit-chêne (Veronica chamaedrys), la vesce des haies (Vicia sepium), la vulpie faux-brome (Vulpia bromoides), etc. S'y ajoutent aussi des plantes nitrophiles comme la capselle bourse-à-pasteur (Capsella bursa-pastoris), l'herbe aux chantres (Sisymbrium officinale), le dactyle aggloméré (Dactylis glomerata), la grande ortie (Urtica dioica), et des mousses comme Pseudoscleropodium purum.
Les fourrés comportent surtout de l'aubépine à un style (Crataegus monogyna), plus localement des ronces (Rubus spp.), de l'églantier (Rosa canina), du genêt à balais (Cytisus scoparius), du chêne pédonculé (Quercus robur), ...
Une petite zone humide occupe le vallon d'un tout petit affluent de rive gauche du ruisseau du Doyard, sur la lisière sud-ouest du Bois du Champia. Un relevé effectué début mai 2015 (obs. T. Genty - PNBM) rassemble le vulpin genouillé (Alopecurus geniculatus), la cardamine des prés (Cardamine pratensis), la benoîte commune (Geum urbanum), la prêle des marais (Equisetum palustre), la reine des prés (Filipendula ulmaria), le jonc épars (Juncus effusus), la morelle douce-amère (Solanum dulcamara), la glycérie aquatique (Glyceria maxima), le cirse des marais (Cirsium palustre), la renoncule rampante (Ranunculus repens), la ficaire (Ranunculus ficaria), la véronique des ruisseaux (Veronica beccabunga), la grande ortie (Urtica dioica), le gaillet gratteron (Galium aparine), la laîche espacée (Carex remota), le scirpe des bois (Scirpus sylvaticus).