Aller directement au contenu de la page
Aller directement au menu principal
Aller directement aux informations additionnelles
| Communes : | Gerpinnes |
|---|---|
| Cantonnements DNF : | Thuin |
| Surface : | ha |
| Coordonnées : | X Lambert : 159577 - Y Lambert : 115202 Voir la localisation avec la cartographie dynamique |
| Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué. | |
Située à moins de 2km au nord ouest de Gerpinnes et à 700m au sud de Joncret en bordure de route (de part et d'autre), l'ancienne sablière du Pachis s'est progressivement reboisée au cours des dernières décennies.
La partie nord présente également une prairie de fauche bordée d'un petit étang ainsi que d'une paroi rocheuse (artificielle) à scolopendre, Asplenium scolopendrium, et polystic à aiguillons, Polystichum aculeatum.
Le site abrite plusieurs espèces d'amphibiens tous protégés dont les quatre espèces de tritons présents sur notre territoire: le triton alpestre (Ichthyosaura alpestris), crêté (Triturus cristatus), palmé (Lissotriton helveticus) et ponctué (Lissotriton vulgaris). Le crapaud accoucheur, Alytes obstetricans, a également été observé récemment.
| Ancienne(s) commune(s) | Surface | Nouvelle(s) commune(s) | Province(s) |
|---|---|---|---|
| Joncret | GERPINNES | HAINAUT |
| Cantonnement(s) | Surface | Direction(s) |
|---|---|---|
| Thuin | Mons |
A compléter
Privé(s) 
ONG
Communes
Région
Autres publics
| Taxon | Statut de protection | Liste rouge | Statut | Année | Rep* | Protection | Source | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Animaux - Vertébrés - Amphibiens | ||||||||
| Alytes obstetricans | Oui | Non | 2018 | P. De Laere | ||||
| Ichthyosaura alpestris | Oui | Non | 2019 | LifeBNIP Amphibiens | ||||
| Lissotriton helveticus | Oui | Non | 2019 | LifeBNIP Amphibiens | ||||
| Lissotriton vulgaris | Oui | Non | 2019 | LifeBNIP Amphibiens | ||||
| Triturus cristatus | Oui | Oui | 2019 | LifeBNIP Amphibiens, P. De Laere | ||||
Plantes - Plantes supérieures | ||||||||
| Centaurium erythraea | 2020 | P. Dupriez | ||||||
| Epipactis helleborine | 2020 | P. Dupriez | ||||||
Le site présent une grande richesse en amphibiens (les 4 espèces de tritons ainsi que l'alyte accoucheur) avec plusieurs observations visuelles récentes confirmées par des analyses d'ADN environnemental.
D'un point de vue ornithologique, des grues cendrées (environ 80 oiseaux) ont fait une halte migratoire en bordure immédiate du site (en mars 2011); obervation également du sizerin boréal (Carduelis flammea flammea) en 2013.
Des inventaires complémentaires, notamment entomologiques, mériteraient d'être menés.
Quelques espèces végétales (L. Bailly, 2007) présentes en lisière du site: Arrhenatherum elatius, Cirsium arvense, Convolvulus arvensis, Galium aparine, Heracleum sphondylium, Holcus lanatus, Lactuca serriola, Lathyrus pratensis, Linaria vulgaris, Ranunculus repens, Rumex obtusifolius et Urtica dioica.
La mare, située au sein de la parcelle au nord de la route, est en partie comblée par des massettes (genre Typha); une paroi boisée à Asplenium scolopendrium et Polystichum aculeatum est également présente (P. Dupriez, 2020). Ci-après un inventaire non exhaustif de cette parcelle: Achillea millefolium, Alnus glutinosa, Athyrium filix-femina, Asplenium scolopendrium, Betula pendula, Cornus mas, Cornus sanguinea, Corylus avellana, Daucus carota, Dryopteris carthusiana, Heracleum sphondylium, Malus sylvestris subsp.mitis, Poa annua, Polystichum aculeatum, Potentilla anserina, Prunus spinosa, Rubus sp., Silene latifolia subsp.alba, Trifolium repens, Typha latifolia, Urtica dioica, Veronica beccabunga, Veronica chamaedrys, Veronica officinalis, Veronica serpyllifolia.
Une espèce recensée: Parthenoccisus inserta (2020).
Les objectifs principaux devraient s'orienter vers une restauration de la mare, en partie envahie par les Typha, et de la prairie de fauche qui la jouxte.
Le site, essentiellement boisé (surout des feuillus), se trouve de part et d'autre de la rue Jean Joseph Piret à une altitude d'environ 220 mètres. Le sol est limoneux à drainage naturel modéré ou imparfait au nord de la route et artificiel au sud (ancienne sablière).
D'après les cartes de Ferraris (1777), l'environnement était agricole avec des parcelles de quelques hectares cloisonnées par des haies. Sur les orthophotos de 1971, la partie nord du site était cultivée à l'inverse de celle au sud de la route qui montrait des signes d'exploitation extensive (sablière) avec des zones où le sable se trouvait à nu. Par la suite, l'ensemble du site s'est progressivement refermé à l'exception d'une zone d'un peu moins de 1 ha au nord qui est restée ouverte jusqu'au début des années 2000.
