Le site décrit dans cette fiche regroupe un ensemble de versants forestiers ainsi que des zones de prairies pentues au nord, au sud et à l'est du village de Goffontaine, en rive droite de la Vesdre. La plupart de ces étendues sont disjointes de la Vesdre par des voiries et des espaces urbanisés, sauf à hauteur du méandre de la Tourette. Vers l'est, le périmètre englobe également le vallon du ruisseau de Pissard, qui présente une structure plus hétérogène de type bocage. Au lieu-dit Hoduinry, un ruisselet de source dévale la pente sur 210 m avant de se jeter dans la Vesdre. Une seconde source est signalée un peu plus à l'ouest, et deux autres au pied du versant occidental, au-dessus de la route de la Filature.
Les terrains concernés présentent un dénivelé généralement très accentué (15-45 %) et des pentes orientées au sud, à l'ouest ou à l'est selon les endroits. L'altitude varie de 120 m au niveau de la Vesdre à 270 m sur la crète supérieure.
Le sous-sol est constitué notamment de calcaires du Givetien. C'est le cas du coteau de Flère qui renferme deux grottes naturelles fossiles séparées: la grotte supérieure ou Petite Jumelle, et la grotte inférieure ou Grande Jumelle. Elles possèdent de multiples petits puits, cheminées et diaclases, avec concrétions, et leurs entrées, plongeantes, se trouvent en propriété privée, au-dessus de la Rue de Flère (observations de J.-L. Gathoye - GT Plecotus).
Du point de vue biogéographique, le site est localisé dans la région continentale et le district phytogéographique mosan.
Le site regroupe un ensemble de coteaux boisés et de prairies pentues et partiellement bocagères, sur le versant droit de la vallée de la Vesdre et dans le vallon du ruisseau de Pissard. La végétation et l'intérêt floristique de ce vaste périmètre fortement vallonné restent à documenter vu la rareté des données disponibles. Seule une toute petite carrière désaffectée, sur le versant occidental du coteau principal, a fait l'objet d'un relevé succinct en 2002 (obs. A. Remacle).
Les grottes de Flère constituent un gîte d'hibernation majeur pour la région: en effet, jusque 50 individus de chauves-souris appartenant à 9 espèces ont été comptabilisés dans ces cavités naturelles fossiles, représentant plus du tiers des chiroptères de la commune de Pepinster (d'après les données réunies par le groupe de travail Plecotus).