Comme le souligne le dossier CRASEN (1973), la position et la forme de ce bois situé dans un site tourmenté, lui donnent un rôle important dans le paysage.
Il constitue une petite hêtraie sur un flanc assez abrupt descendant vers le vallon où coule le ruisseau du Forêt.
Si la partie supérieure du bois est sèche, sa partie basse est particulièrement humide. Dans la partie moyenne, s'observent quelques mares permanentes à Callitriches sp. qui constituent un lieu de reproduction potentiel privilégié pour les batraciens. Toutefois lors de notre visite sur place aucune observation herpétologique n'a pu être réalisée. Une source dévale le bois pour aller rejoindre le ruisseau.
Il s'agit d'une hêtraie mélangée (présence de quelques Chênes (Quercus sp.), de quelques Merisiers (Prunus avium), et Frênes (Fraxinus excelsior) à Jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta) et Lamier jaune (Lamium galeobdolon).
Les taillis sont composés de Sureaux (Sambucus nigra), d'Aubépines (Crataegus monogyna), de Houx (Ilex aquifolium) ainsi que de jeunes Frênes (Fraxinus excelsior), de jeunes Erables (Acer pseudoplatanus), ...
Parmi les plantes herbacées, la partie basse humide du bois, à proximité du ruisseau, s'observent le Compagnon rouge (Silene dioica), la Cardamine (Cardamine pratensis), la Lysimaque de bois (Lysimachia nemorum), Juncus sp.