Le sous-sol de la région, de faciès diestien, est composé de sables grossiers jaune chamois à rouge brun, de silex, de grès limoniteux et de poudingue de Renaix repose sur le Bastonien. Le sol des sommets de collines est souvent décoloré par les eaux riches en acides humiques et recouvert de rognons de silex.
Les Bois du Pottelberg et du Mont de Rode et le Brakelbos dominent la région sud. Du relief tourmenté du sud descendent plusieurs ruisseaux appartenant au bassin de la Dendre. Ceux du versant Nord dépendent directement du bassin de l'Escaut. Au point culminant du Pottelberg (157 m) se croisent les deux principales lignes de crêtes de la région; l'une orientée d'ouest en est, l'autre du nord au sud. La disparition des landes à bruyères peut être partiellement imputée à l'exploitation du sable dans la région, exploitation suivie de plantations de pins, de peupliers et d'un reboisement naturel.
En 1995, la sablière était en activité, complètement entourée d'un treillis élevé. En 2005, l'extraction semble arrêtée depuis peu (machines encore sur place), mais le site reste clôturé (présence d'un troupeau de mouflon). Le caractère sableux est très important et on y observe la présence d'une grande mare (A. REMACLE 2005 - Inventaire carrières, site sab/Ht/305/05).
Cette grande sablière est considérée comme un site de très grand intérêt biologique par l'asbl CHOC Nature. Elle constitue sans aucun doute une zone refuge importante pour l'entomofaune liée au substrat sableux. Le site est entièrement clôturé et abrite des troupeaux de Cervidés (chevreuils, daims et mouflons).
La flore a été inventoriée peu de temps après l'arrêt de l'exploitation de la sablière. Des relevés ont été effectués à plusieurs endroits du site par J. SAINTENOY-SIMON, le 15 septembre 2004.
Un replat assez hétérogène montre une végétation herbacée composée d'Agrostis capillaris, Centaurium erythraea, Cerastium fontanum, Cirsium vulgare, Conyza canadensis, Dipsacus fullonum, Epilobium ciliatum, Equisetum arvense, Geranium dissectum, Glechoma hederacea, Holcus lanatus, Hypericum perforatum, Plantago major, Polygonum aviculare, Potentilla anserina, Prunella vulgaris, Ranunculus repens, Sagina procumbens, Senecio jacobaea, Trifolium repens, Tussilago farfara, Urtica dioica, Verbascum densiflorum, Veronica serpyllifolia, etc.
Ce replat montre également quelques dépressions humides colonisées par Cirsium palustre, Eupatorium cannabinum, Gnaphalium uliginosum, Juncus bufonius, Juncus effusus, Juncus inflexus, Juncus tenuis, Lycopus europaeus, Persicaria hydropiper, Pulicaria dysenterica, Solanum dulcamara, Symphytum officinale.
Des bosquets occupent le pourtour du site, avec notamment Betula pendula, Castanea sativa, Fagus sylvatica, Prunus serotina, Quercus rubra, Sorbus aucuparia et, en sous-bois, Cytisus scoparius, Digitalis purpurea, Juncus conglomeratus, Pteridium aquilinum, Teucrium scorodonia.
Une lande en cours de formation présente de nombreuses plantules de Calluna vulgaris ainsi que Agrostis capillaris, Carex pilulifera, Hypericum humifusum, Rumex acetosella, Veronica officinalis.
On observe également la présence de fragments de pelouse ouverte à Filago minima, assez abondant par endroits, accompagné de Vulpia myuros, Gnaphalium uliginosum, Spergularia rubra et localement Festuca filiformis.
Sur le plan faunistique, d'après A. REMACLE (2005), le site héberge notamment l'abeille protégée Colletes cunicularius et son parasite Sphecodes albilabris, ainsi que divers coléoptères psammophiles comme la cicindèle hybride (Cicindela hybrida) et le minotaure (Typhaeus typhoeus).
Les mares attirent une odonatofaune assez variée incluant le leste dryade (Lestes dryas), une espèce de libellule peu commune en Région wallonne.