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Atlas de la Flore de Wallonie : participation

Champs de coquelicots

Comment participer ?

A. Je possède des données que je voudrais communiquer
B. Je voudrais réaliser un inventaire floristique complet d'une case 1x1 km (ou d'un site)
Je voudrais participer à la surveillance des espèces rares ou menacées en récoltant des données plus détaillées
C
. Besoin d'aide?

IMPORTANT : Afin d'éviter les doublons, chaque collaborateur choisira UN et un seul canal pour communiquer ses données : AEF, DEMNA (encodage en ligne ou autre), JBNB ou encore association (par ex. Natagora) transférant elle-même des lots de données au DEMNA .

A. Je possède des données que je voudrais communiquer

Si vous possédez des données sur la présence d'une espèce ou des informations même partielles sur la flore d'une parcelle ou d'un site, vous pouvez nous les communiquer sous différentes formes.

  1. Par encodage en ligne
    Un système d'encodage en ligne développé au DEMNA permet d'enregistrer des données ponctuelles, mais également des inventaires de sites ou de cases.
    Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent accéder à ce système. Dans la page de démarrage, il est alors possible de demander l'ouverture d'un compte.
    Remarquons que l'encodage des bordereaux ne peut pas encore se faire complètement par ce biais.
  2. Par envoi sous forme de fichier Excel
    Les données floristiques peuvent également être envoyées sous forme de fichier Excel. Attention, il est important d'utiliser la structure proposée dans le XLS formulaire Excel type (XLS-60 ko) pour que vos données puissent être intégrées dans la base de données Data-Fauna-Flora de façon rapide, efficace et sans perte d'information.
    Adresse d'envoi : pascal.dupriez@spw.wallonie.be
  3. Par envoi d'un bordereau papier dûment complété.
    Adresse d'envoi : SPW/DEMNA - Atlas flore - Avenue Maréchal Juin, 23 - 5030 Gembloux
  4. Par envoi d'une PDF liste floristique (PDF-1851 ko) de l'AEF dûment complétée.

Toutes les observations datant de ces 30 dernières années sont intéressantes pour le projet d'Atlas.
Quel que soit le mode choisi, n'oubliez pas de renseigner le plus précisément possible les coordonnées géographiques ( comment présenter les coordonnées géographiques ?).

B. Je voudrais réaliser un inventaire floristique complet d'une case 1x1 km (ou d'un site)

Dans le but de faciliter la tâche des collaborateurs, des supports cartographiques (fonds de nouvelles cartes IGN au 1/20.000ème avec surimpression de la grille IFBL) sont mis à disposition. Ceux-ci sont directement imprimables via l' état de l'échantillonnage ou disponibles sur simple demande au DEMNA ( pascal.dupriez@spw.wallonie.be ). Ceci assure de surcroît l'exactitude de la superposition de la grille sur la carte.
Il est important de noter toutes les espèces que l'on observe dans un périmètre donné (y compris les très communes), et d'y faire une visite au moins à 2 périodes de l'année où l'on peut avoir des espèces différentes (par ex. printemps-été, début été-début automne), de façon à être le plus exhaustif possible. En cas de doute ou de taxon dont la détermination est difficile (par ex. pour le genre Rosa ), un échantillon du taxon peut être mis en herbier (sans mettre en péril la station ! Pas pour les espèces protégées !) et/ou photographié (en prenant un maximum de détails pertinents pour l'identification du taxon). De l'aide peut être demandée sur le forum de discussion de l'Atlas de la Flore.

B.1. Etat de l'échantillonnage - Choix et réservation de case(s) IFBL

Pour obtenir une cartographie fiable, il est essentiel de couvrir l'ensemble du territoire de la Région wallonne, et donc de prospecter le plus grand nombre possible de cases IFBL de 1x1 km au sein des carrés IFBL de 4x4 km. La Wallonie compte plus de 17.000 cases réparties dans quelques 1.200 carrés, ce qui représente une énorme charge de travail.
Dès lors, l'objectif est qu'au minimum 4 cases de 1x1 km soient prospectées dans chaque carré de 4x4 km. Toutefois il ne faut pas perdre de vue que pour avoir un inventaire floristique presque exhaustif (et donc représentatif) d'un carré de 4x4 km, idéalement 9 à 10 cases de 1x1 km sur les 16 devraient être prospectées (Van Landuyt et al., 2006).
Le but étant de combler les zones lacunaires, il est important que les botanistes désireux de contribuer à la récolte de nouvelles données évitent de choisir des cases pour lesquelles il existe déjà de nombreuses informations. Dès lors, pour orienter le choix d'une case, un état de l'échantillonnage périodiquement mis à jour est disponible sous une forme interactive et dynamique. Les cases à prospecter prioritairement sont les cases vides et celles pointées en rouge. Consulter l'état de l'échantillonnage interactif ( Bilan en juillet 2010 ) . Remarque importante: il est demandé aux botanistes effectuant des relevés en solitaire de choisir un maximum de 6 carrés ifbl de 1x1 km par carré ifbl de 4x4 km. Cette mesure doit permettre, d'une part de répartir au mieux l'effort d'échantillonnage sur l'ensemble du territoire de la Wallonie et, d'autre part, d'éviter de créer un biais lié à l'observateur.

Merci de nous faire part des cases que vous prévoyez d'inventorier.

B.2. Bordereau de terrain : description et utilisation

Afin de répondre au mieux aux attentes des prospecteurs de terrain, deux listes floristiques sont disponibles :

  • Un PPT bordereau de terrain (PPT-4314 ko) inspiré du bordereau utilisé par le Conservatoire botanique national de Bailleul pour l'Atlas du Nord/Pas-de-Calais. Celui-ci a spécialement été adapté pour l'Atlas de Wallonie. Il est constitué de 4 feuillets (un A3 recto-verso), et est organisé de manière à éviter au maximum les changements de pages, tout en apportant un certain nombre d'informations sur les taxons inventoriés.
    Attention : afin de rester conviviale, la liste n'est pas exhaustive ! Les taxons adventices, subspontanés et cultivés (sauf les espèces de grandes cultures et quelques taxons adventices importants), de nombreux taxon hybrides et un certain nombres de taxons infraspécifiques ne sont pas repris, de même que les taxons considérés comme éteints depuis plus de 50 ans.
  • La liste floristique de l'AEF (pdf, 1.8 Meg) pour les habitués de cette liste. Téléchargez le PDF mode d'emploi (PDF-35 ko) à emporter sur le terrain.

Vous avez testé notre bordereau de terrain? Faites-nous part de vos commentaires et suggestions !

Feuillet page 1 : fiche d'identification du bordereau de relevé

A gauche :

  • Deux cadres, permettant de hachurer la zone prospectée dans la case de 1x1 km au 1/20.000 ou au 1/25.000 (NB : ce peut également être fait sur l'extrait de la carte IGN imprimable via l'état de l'échantillonnage ou disponibles sur simple demande au DEMNA .
  • Le numéro personnel de relevé journalier : cette rubrique permet de détecter des oublis de transmission ou des pertes de bordereaux.
  • La date ou période d'observation (Jour-Mois-Année). Lorsqu'un site a été visité plusieurs fois par la même personne à quelques jours d'intervalles, il est possible de ne compléter qu'un seul bordereau, en indiquant les dates de première et de dernière visite.
  • Le nom de l'auteur, c'est-à-dire la personne qui détient le droit d'auteur sur la donnée.
  • Le nom du (des) déterminateur(s).
  • Une série d'informations de localisation géographique : la case IFBL 1x1 km, le numéro de la carte IGN au 1/20000 (ou 1/25000), la localité (commune, lieu-dit).
  • Un encart pour indiquer des précisions sur l'écologie (compléments à la colonne de droite, topographie, pédologie, etc).
  • Un encart destiné à recevoir des notes diverses ou des taxons supplémentaires non repris dans la liste des pages 2 et 3.
  • Un encart pour indiquer le code de confidentialité (=code d'accès) des données.
    3 : diffusion libre des données détaillées
    4 : diffusion conditionnelle des données détaillées
    5 : diffusion libre des données résumées (carré 1x1, année)
  • Le temps passé en minutes à la collecte des informations floristiques contenues dans le bordereau.

A droite :

  • Les biotopes auxquels se réfère la liste floristique. Les codes associés à la case à cocher (par exemple C3.21, G1.87b, etc.) seront encodés dans la BD de l'Atlas. Ils correspondent à une sélection des unités de la typologie WALEUNIS . Dans certains cas une information complémentaire est demandée et il est alors nécessaire de cocher le niveau suivant (a à c, E2.1 à E2.3, etc.).
    Lorsque la case prospectée contient des biotopes très contrastés (forêt - prairies, par ex.), il est utile de remplir un formulaire par type de biotope .
  • Un encart permettant d'indiquer si les données ont déjà été transmises à un autre partenaire du projet, afin d'éviter des doublons.

Feuillets page 2 et page 3 : liste des taxons

La liste reprend 1717 taxons, organisés en 20 colonnes. Les 7 premières colonnes du feuillet de la page 2 reprennent 599 espèces considérées comme très communes (CC), communes (C), et assez communes (AC) sur l'ensemble de la Wallonie selon l'Atlas de 1979 et la flore de Lambinon et al . (2004) . Les 3 dernières colonnes de la page 2 et le feuillet de la page 3 reprennent 1118 taxons considérés comme assez rares (AR), rares (R), très rares (RR) ou exceptionnels (E).
Le nom des taxons se trouve le plus souvent abrégé. Vous pouvez consulter PDF la liste de correspondance (PDF-198 ko) entre les abréviations figurant sur le bordereau et les noms complets.
Les espèces sont classées par ordre alphabétique au sein de chaque feuillet, selon la nomenclature de Lambinon et al. (2004).
Chaque taxon est précédé d'un symbole à cocher. Le nom latin du taxon est imprimé sous un certain format typographique (voir légende ci-dessous) indiquant son niveau taxonomique ou sa répartition. La case contenant le taxon peut être encadrée ou en grisé : ces indications concernent le statut du taxon (protection légale, espèce rare ou menacée).

Légende des symboles et du format des noms des taxons

SymboleCaractère typographiqueSignification
symbole1.JPGnormalespèce indigène, naturalisée ou en voie de naturalisation
symbole2.JPGnormal taxon (potentiellement) invasif (voir liste ), y compris des espèces pas encore naturalisées
symbole3.JPGx normaltaxon hybride
symbole4.JPGpetits caractèresEspèce cultivée, que l'on trouve souvent comme (sub)spontanée ou adventice
symbole5.JPGgrasprésence du taxon incertaine (à rechercher) ou statut incertain
symbole6.JPG taxon présumé disparu (EX)
 ItaliqueInfrataxon : sous-espèce (variété)
 
encadré
taxon (partiellement) protégé en Région wallonne
Taxons rares ou menacés pouvant faire l'objet d'une surveillance des populations (compléter la page 4)
 gras NT (Near Threatened), VU (Vulnerable) ou DD (Data Deficient)
 gras EN (Endangered), CR (Critically Endangered), EX (Extinct)

Remarques :

  • Cas particulier : si un seul infrataxon est présent en Région wallonne, le nom de l'espèce est suivi d'une virgule et du nom de l'infrataxon. (Ex : Aconitum lycoctonum n'est connu en Région wallonne que par la sous-espèce vulparia ; il est donc noté " Acon lyco, vul ").
  • Il est inutile de cocher le nom de l'espèce si l'infrataxon a été identifié.
  • La liste des hybrides n'est pas exhaustive !
  • Les groupes systématiques complexes n'ont pas été traités ici (par ex. Rubus, Taraxacum ). Pour certains groupes, il est possible de cocher une case « s. » (section) « gr. » (groupe) ou « sg. » (sous-groupe).

Feuillet page 4 : surveillance des espèces rares ou menacées

La récolte de données supplémentaires, plus détaillées, sur les populations d'espèces prioritaires s'avère très importante en matière de conservation (évaluation des effets de la gestion sur l'évolution des habitats, évolution des populations, présence de bioindicateurs, etc).

Les espèces dont les populations peuvent faire l'objet d'un suivi sont inscrites dans une trame de fond grise (foncé ou clair) sur les p. 2 et p. 3 du bordereau. Il s'agit des taxons indigènes ou archéophytes de la Liste Rouge dont le statut est repris sous l'un des critères UICN (de NT à CR), ainsi qu'une série d'espèces rares qui pourraient être intégrées dans la Liste Rouge, mais pour lesquelles des données manquent.

Différentes données peuvent être récoltées pour ces espèces :

  • Localisation précise : au sein de la case 1x1 km, coordonnées GPS, Unité de Gestion (UG) dans le cas d'une réserve naturelle, pointage ou tracé de l'étendue sur la carte.
  • Evaluation de la taille de la population :

    a . par UG dans le cas d'une réserve naturelle ; par sous-population si la population est fragmentée en unités bien distinctes.

    b . en utilisant des Indices :

    • nombre précis de pieds fleuris ( PF ) et/ou de rosettes non fleuries ( RN ).
      Pour les ptéridophytes
      : pieds fertiles -munis de sporanges- ( PF ) ou pieds stériles ( PS ),
    • au-delà de plus de quelques centaines d'individus ou si un comptage précis est difficile, des classes d'abondances ( CA ) peuvent être utilisées : 1 = 101-300, 2 = 301-1000, 3 = 1001-3000, 4 = 3001-10000, 5 > 10000 ;
    • si les individus sont difficilement identifiables (espèces croissant en tapis), on peut mentionner l'étendue spatiale ( ES ) en m² couverte par l'espèce,
    • si aucun de ces indices n'est applicable : estimation du pourcentage de recouvrement ( Rec ) de la surface couverte en précisant la surface examinée.

C. Besoin d'aide ?

Un forum ( http://fr.groups.yahoo.com/group/Atlas_Flore_ Wallonie ) a été créé afin de permettre des échanges entre botanistes expérimentés et débutants, et de poser des questions.

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