Cet ancien site charbonnier fait partie de la chaîne de terrils qui s'étalent sur une dizaine de kilomètres au sud de La Louvière, dans la région du Centre. Témoin d'une activité industrielle de première importance jusqu'au milieu du 20ème siècle, le Terril Sainte Marguerite se présente actuellement comme une colline verdoyante culminant à 135 mètres d'altitude qui occupe environ 20 hectares dont 11 pour le terril en lui-même. Dominant un paysage agricole vers le sud et les noyaux urbanisés de Péronnes, de Pont Saint-Vaast et de la Cité Sainte-Marguerite à l'ouest, au nord et à l'est, le site est largement boisé avec des clairières qui se maintiennent sur le plateau sommital et le versant sud, où affleurent encore les déchets schisteux constitutifs du terril. Des inventaires menés en 2010 dans le cadre du projet Interreg Terrils ont mis en évidence l'intérêt entomologique de l'endroit où l'on observait aussi auparavant l'alyte accoucheur (Alytes obstetricans) et le crapaud calamite (Bufo calamita) dont la présence n'a pas été confirmée récemment. Parmi la flore, il convient de souligner plusieurs espèces calcicoles intéressantes dans le contexte régional, comme le rosier rouillé (Rosa rubiginosa) et la bugrane rampante (Ononis repens). La biodiversité locale demande cependant à être davantage investiguée et le Terril Sainte Marguerite mériterait un statut de protection, n'ayant pas été intégré au réseau Natura 2000.