Le site présente une végétation forestière assez complexe qui a été cartographiée dans le cadre de la réalisation de l'arrêté de désignation du site Natura 2000 "BE35038-Bassin de la Lesse entre Villers-sur-Lesse et Chanly". On y observe notamment des hêtraies neutrophiles, des hêtraies calcicoles, des hêtraies acidophiles, des chênaies-charmaies calciphiles, des chênaies-charmaies famenniennes xérophiles, un boisement mélangé riche en essences secondaires, etc. En outre, diverses plantations résineuses et feuillues sont également visibles.
Quelques prairies et pâtures subsistent dans le fond du vallon du ruisseau d'En Faule, surtout dans la partie aval avant la confluence avec la Lesse. On y observe notamment Atropa belladonna, Achillea millefolium, Lolium perenne, Poa pratensis, Holcus lanatus, Bellis perennis, Ranunculus repens, Prunella vulgaris, Trifolium pratense, Cirsium palustre, Eupatorium cannabinum, Allium ursinum, Veronica chamaedrys, Anthriscus sylvestris, Dactylis glomerata, Crepis biennis, Alchemilla xanthochlora, etc.
L'intérêt floristique est important mais une synthèse des données reste à réaliser. Parmi les trouvailles remarquables récentes figure l'orchidée Epipactis microphylla découverte en juin 2017 et juin 2018 en deux points du vallon d'En Faule (MARIAME & TYTECA, 2017 et 2018).
Une plante rarissime des friches et moissons calcaires y est à rechercher: il s'agit de Bombycilaena erecta, le micrope droit, astéracée très voisine des Filago signaléa sur le site en 1991 (obs. P. Limbourg).
Le Banalbois est un lieu mythique pour les amateurs de champignons: la richesse et la diversité fongique y est en effet exceptionnelle ce qui lui vaut de régulières visites par les Naturalistes de la Haute Lesse (voir les nombreux comptes rendus publiés dans les Barbouillons, par ex. GELIN, 2009 et PAQUAY, 2010 pour les plus récents).
L'avifaune est riche et comprend divers cavernicoles comme le pic noir (Dryocopus martius), le pic mar (Dendrocopos medius), le pic épeichette (Dendrocopos minor), le pic vert (Picus viridis), le pic épeiche (Dendrocopos major), le pigeon colombin (Columba oenas), etc. Ces espèces sont favorisées par la gestion du massif laissant en place de nombreux arbres morts et dépérissants. Les hêtraies accueillent par ailleurs le pouillot siffleur (Phylloscopus sibilatrix), un passereau en nette régression dans nos régions.