Le site se situe en terrain panisélien. Il s'agit d'un étroit vallon boisé, très abrité, cerné par des terres défrichées et traversé par un ruisselet aux eaux limpides coulant sur un substrat dur (grès, galets). Aux limites supérieures du vallon, à hauteur de la zone de contact entre le Panisélien et l'étage laekenien qui surplombe le vallon, affleurent la source principale ainsi qu'une source secondaire.
Le site se partage en trois parties plus ou moins distinctes :
A) les versants du ravin sont occupées vers le haut par une hêtraie où se côtoyent la jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta), le lamier jaune (Lamium galeobdolon), la stellaire holostée (Stellaria holostea), la primevère élevée (Primula elatior), le sceau de Salomon (Polygonatum multiflorum), la jonquille (Narcissus pseudonarcissus), le très rare hellébore vert (Helleborus viridis), la digitale pourpre (Digitalis purpurea). Les floraisons vernales y sont très spectaculaires.
B) le fond du ravin est occupé par une aulnaie rivulaire. Aux abords du ruisseau s'épanouissent la fougère mâle (Dryopteris filix-mas), la fougère femelle (Athyrium filix-femina), des laîches (Carex spp.), le populage des marais (Caltha palustris), la cardamine amère (Cardamina amara), la ficaire (Ranunculus ficaria), la surelle (Oxalis acetosella), l'anémone sylvie (Anemone nemorosa) et de très larges tapis de dorines à feuilles opposées (Chrysosplenium oppositifolium).
C) un boisement mélangé avec du frêne (Fraxinus excelsior), du châtaigner (Castanea sativa), du sorbier (Sorbus aucuparia), du sureau (Sambucus nigra), du houx (Ilex aquifolium), du chèvrefeuille (Lonicera periclymenum), de l'érable (Acer pseudoplatanus), du charme (Carpinus betulus), du peuplier tremble (Populus tremula) et de nouveau la jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta).
Selon la carte de ferraris, le site était encore intégré, au 18ème siècle, au vaste massif forestier englobant aussi le Bois de La Louvière, le Brakelbos, etc...