La campagne de fauchage tardif des bords des routes répond à une double exigence.
La première émane du pouvoir organisateur de cette AECN qui demandait aux différents Comités organisateurs de mettre à l'honneur la nature en dehors des zones protégées.
La seconde émane de la Wallonie qui dans son Plan d'Environnement pour le Développement durable prévoit le maintien, la restauration et le développement des potentialités d'accueil de la vie sauvage sur l'ensemble du territoire.
En dépit des efforts déployés depuis un grand nombre d'années et surtout depuis 1970 date de la première AECN, où les objectifs étaient de protéger des espèces rares et des sites menacés de disparition, la vie sauvage a cédé à la pression que nous exerçons sur notre environnement.
La politique de mise sous statut de réserve naturelle de quelques portions de territoire, particulièrement intéressantes pour la conservation de la nature, s'avère indispensable mais pas suffisante. D'autres moyens d'actions doivent dès lors être mis en place pour éviter la disparition d'un patrimoine naturel irremplaçable.
Dans ce cadre, les bords de routes peuvent jouer un rôle important comme espace refuge pour la faune et la flore sauvages. Pour cela, il est indispensable qu'ils offrent un habitat de qualité répondant aux exigences d'un grand nombre d'espèces qu'elles soient animales ou végétales. Dès lors, depuis 1995, un nombre sans cesse croissant de talus, fossés et accotements ne sont plus fauchés dès les premiers jours du printemps.