Situé à 1 km du centre de Braine-le-Château, en lisière des Bois du Chapitre et de l'Apechau, le site occupe le fond de la vallée et le versant droit du ruisseau de l'Ermitage.
Dans les années 1940, l'endroit était très ouvert et occupé par une vaste lande à bruyères surmontant une zone humide alimentée par des suintements acides. On dispose pour cette époque des précieux relevés floristiques de HEINEMANN (1942) qui y notait Calluna vulgaris, Danthonia decumbens, Polygala serpyllifolia, Festuca filiformis, Luzula campestris, Hieracium umbellatum, Agrostis capillaris, Solidago virgaurea, Pedicularis sylvatica, Dactylorhiza maculata, Carex pilulifera, Potentilla erecta, etc. Au niveau des suintements, cet auteur observait également Drosera rotundifolia, Eriophorum angustifolium, Sphagnum palustre, ...
Quarante ans plus tard, la superficie de la lande s'est réduite et les milieux se sont nettement dégradés, en raison notamment de l'amendement des prairies voisines. Le cortège floristique du site s'est parallèlement appauvri et une série d'espèces telles que Drosera rotundifolia, Pedicularis sylvatica, Eriophorum angustifolium, Sphagnum palustre et Dactylorhiza maculata n'ont pas été revues par DE ZUTTERE et SOTIAUX (1982). Par contre, les espèces prairiales telles Arrhenatherum elatius, Anthoxanthum odoratum, Holcus lanatus, Poa trivialis etc., ont progressé aux dépens de la lande. La recolonisation préforestière par Cytisus scoparius et Betula pubescens est manifeste. Plusieurs beaux exemplaires de Mespilus germanica sont observés par ces auteurs. En bordure de la lande et le long des sentiers se développe une pelouse ouverte à Hieracium pilosella, Aira praecox, Ornithopus perpusillus, Danthonia decumbens, Teesdalia nudicaulis et les mousses Polytrichum piliferum, Ceratodon purpureus, Cephaloziella divaricata.
La vallée était occupée par un bas-marais, rapporté par VANDEN BERGHEN (1952) au Cariceto canescentis-Agrostidetum caninae, ainsi que par un fourré de saules et une vaste aulnaie. Le marais est bordé par une saulaie à Salix aurita, S. x multinervis assez nitrophile. Enfin, toute la plaine alluviale du ruisseau de l'Ermitage est occupée par une aulnaie, dans sa majeure partie reconvertie en peupleraie. La végétation originelle est assez dégradée, mais présente un caractère acido-mésotrophe nettement marqué. On y rencontre : Alnus glutinosa, Betula pubescens, Frangula alnus, Crepis paludosa, Viola palustris, Molinia caerulea, Sphagnum auriculatum (= crassicladum), Sphagnum palustre, Trichocolea tomentella (Alnion glutinosae). Equisetum telmateia est présent dans une crique de suintement. En aval, le milieu devient plus riche en éléments nutritifs et les espèces acidophiles observées sont remplacées par Filipendula ulmaria, Valeriana repens, Cardamine pratensis, Urtica dioica, Listera ovata (Macrophorbio-Alnetum).
D'autre part on peut observer dans le ruisseau un tuf qui renferme Cratoneuron filicinum, Brachythecium rivulare, Plagiomnium undulatum et Rhizomnium punctatum (DE ZUTTERE, 1983, relevés 50 à 53).
Plus récemment, des relevés effectués en 2006-2007 puis en 2016-2018 par J. Taymans permettent d'actualiser les connaissances floristiques et de mettre en évidence la profonde modification du site de l'Ermitage, lequel, notamment, s'est fortement reboisé au cours des trente dernières années. Six grands types de végétations y ont été observés:
1. Chênaie-boulaie de recolonisation de la lande à bruyère:
La lande à bruyère est actuellement fortement dégradée et s'est progressivement reboisée depuis l'étude d'HEINEMANN (1942). Sur le versant exposé au nord-ouest, elle a actuellement l'aspect d'un boisement d'une trentaine d'années dominé par Betula pendula, Quercus robur, Quercus rubra et Fagus sylvatica. On y trouve également dans les strates arborescente et arbustive Ilex aquifolium, Sorbus aucuparia, Prunus serotina (espèce exotique envahissante), Mespilus germanica, Frangula alnus, Fraxinus excelsior, Castanea sativa, Prunus avium et Corylus avellana.
La strate herbacée est assez clairsemée, à l'exception des zones clairiérées où elle est dominée par la molinie (Molinia caerulea). La callune (Calluna vulgaris) semble y avoir totalement disparu, bien que des pieds soient présents en dehors du site, à une centaine de mètres de là. Les autres espèces sont Luzula pilosa, Lonicera periclymenum, Deschampsia flexuosa, Dryopteris dilatata, Dryopteris carthusiana, Hieracium umbellatum, Convallaria majalis, Melampyrum pratense, Oxalis acetosella, Teucrium scorodonia, Viola sp., Hypochaeris radicata, Carex pilulifera, Vaccinium myrtillus, Agrostis capillaris, Hedera helix, Maianthemum bifolium et Dryopteris filix-mas. A proximité des habitations, un Lamium ornemental, certainement échappé de jardins, a colonisé quelques mètres carrés. Un total de 32 espèces végétales y a été recensé.
2. Prairie maigre:
Le versant exposé au nord et nord-est a semble-t-il été amendé pour le transformer en pâture, actuellement abandonnée. La lande à bruyère y a donc évolué vers des végétations prairiales. On y relève actuellement plus de 55 espèces végétales différentes.
Cette prairie, située juste en amont des suintements, recèle plusieurs zones qui ont pu être préservées de l'eutrophisation et présentent un caractère oligotrophe. On y observe deux espèces très intéressantes : la Tormentille (Potentilla erecta) et la Sieglingie retombante (Danthonia decumbens). On note également de vastes populations de Hieracium umbellatum, Dactylis glomerata, Arrhenaterum elatius ainsi que la présence de Agrostis capillaris, Achillea millefolium, Cytisus scoparius, Galium mollugo, Stellaria alsine, Stellaria graminea, Veronica chamaedrys, Holcus lanatus, Holcus mollis, Anthoxanthum odoratum, Rumex acetosa, Hypericum perforatum, Festuca rubra, Solidago virgaurea, Plantago lanceolata, Rumex acetosella, Juncus effusus, Juncus conglomeratus, Campanula rotundifolia, Equisetum arvense, Hypochaeris radicata, Cirsium arvense, Trifolium repens, Epipactis helleborine, Luzula campestris, Stellaria holostea, Ranunculus bulbosus, Ranunculus acris, Vicia sativa subsp. nigra, Bromus hordeaceus (= mollis), Alopecurus pratensis, Luzula multiflora, Milium effusum, Cerastium semidecandrum, Festuca pratensis, …
Egalement par endroits : Galeopsis tetrahit, Taraxacum sp., Dryopteris filix-mas, Alopecurus pratensis, Centaurea jacea. Un pied de Hyacinthoides non-scripta a également été observé mais son origine est douteuse, étant donné la proximité de jardins. Cardamine pratensis est présente dans les zones les plus humides.
Les portions les plus intéressantes, dans le bas de la prairie et à proximité des suintements, sont en cours de colonisation par les ligneux, essentiellement par le tremble (Populus tremula), le genêt (Cytisus scoparius) ainsi que les ronces (Rubus sp.).
Une autre zone est colonisée par un fourré de noisetiers (Corylus avellana). La strate herbacée y est très clairsemée, on y observe Polygonatum multiflorum et Milium effusum. L'extrémité nord-ouest de la prairie est envahie par un massif de fougère-aigle (Pteridium aquilinum).
Plusieurs espèces animales intéressantes ont pu y être observées, notamment le lézard vivipare (Zootoca vivipara), le pouillot fitis (Phylloscopus trochilus), ainsi que le chevreuil (Capreolus capreolus).
Afin de protéger et de restaurer la flore et la faune de ce secteur, il serait intéressant de réinstaurer un pâturage extensif (par exemple par des moutons) et de lutter contre l'enfrichement et l'envahissement par les ligneux.
3. Talus sableux du sentier Muraes:
Le talus sableux du sentier Muraes comporte une végétation tout à fait remarquable. Il est caractérisé par une pente assez forte ainsi qu'une exposition au sud ce qui lui confère un caractère xérique et thermophile. La végétation que l'on retrouve ici est typique de la pelouse ouverte sur sables acides. Elle renferme plusieurs espèces rares à très rares en Région wallonne, dont la téesdalie à tige nue (Teesdalia nudicaulis) et la jasione des montagnes (Jasione montana). D'autres espèces typiques des pelouses et landes sur sable y sont également observées: Agrostis capillaris, Hieracium pilosella, Hieracium umbellatum, Hypochaeris radicata et Rumex acetosella. On y observe également des espèces qui témoignent du caractère pauvre et acide du substrat comme Achillea millefolium, Anthoxanthum odoratum, Campanula rotundifolia, Festuca rubra, Luzula campestre, Poa nemoralis et Senecio sylvaticus, ainsi que d'autres espèces plus banales dont Arrhenatherum elatius, Cytisus scoparius, Holcus mollis, Bromus sterilis, Galeopsis tetrahit, Hedera helix, Lapsana communis, Poa pratensis, Poa trivialis, Valerianella locusta, Vicia hirsuta. On y observe également des lichens du genre Cladonia, typiques de ce type de situation. La zone est malheureusement progressivement colonisée par des plantules du cerisier tardif (Prunus serotina).
La gestion de cette zone restreinte exige de maintenir un ensoleillement maximal du talus, ce qui pourrait se faire par la taille des branches basses la surplombant. Un arrachage manuel des rejets de cerisier tardif devrait être envisagé. Une gestion douce du talus, via un fauchage annuel unique à la fin de l'été, sans aucun emploi de substances chimiques, est à préconiser.
4. Pâture:
La pâture située sur le versant sud du vallon affluent à l'Ermitage présente un couvert herbacé dense et dont la composition est banale, à l'exception des bords du sentier et du petit talus situé à proximité du sentier. En effet, ceux-ci sont caractérisés par une végétation très intéressante de sols maigres et acides.
Les deux espèces les plus intéressantes sont Ornithopus perpusillus et Jasione montana. On y observe également d'autres espèces typiques telles qu'Achillea millefolium, Agrostis capillaris, Anthoxanthum odoratum, Aphanes arvensis, Campanula rotundifolia, Cerastium semidecandrum, Festuca rubra, Hieracium pilosella, Hypericum humifusum, Luzula campestris, Ranunculus bulbosus, Rumex acetosella, Trifolium dubium et Veronica chamaedrys. Notons également la présence de Bromus hordeaceus, Bromus sterilis, Cardamine hirsuta, Cerastium fontanum, Geranium molle, Lamium album, Plantago lanceolata, Stellaria graminea, Stellaria media, Veronica arvensis et Vicia sativa subsp. nigra.
5. Végétation des suintements:
Le site est caractérisé par une belle ligne de suintements tout le long du versant est du vallon de l'Ermitage, ligne qui remonte également vers l'amont du vallon affluent. Ces suintements prennent naissance au niveau de la ligne de contact des sables du Bruxellien, perméables, avec les argiles de l'Yprésien, imperméables. Ils sont caractérisés par une eau à tendance plutôt acide, bien qu'en certains endroits celle-ci puisse contenir un peu de carbonate de calcium dissous. La physionomie de ces suintements consiste en une alternance de criques de suintement, de sources et de zones moins humides. Parmi les végétations qui ont colonisé ces suintements, une distinction doit être faite entre les suintements situés à l'ouest du site, dans la vallée de l'Ermitage, qui ont un caractère forestier, et les suintements à l'est du site, dans le vallon affluent, qui ne sont quant à eux boisés que depuis plus récemment.
Les suintements du versant exposé à l'ouest ont un aspect clairement forestier et sont dominés par Alnus glutinosa, Salix alba, Fraxinus excelsior, Salix caprea. On y trouve également Viburnum opulus, Corylus avellana, Sorbus aucuparia, Crataegus sp., Sambucus nigra, Ilex aquifolium, Acer pseudoplatanus, Betula pubescens, Fagus sylvatica et Prunus spinosa. La strate herbacée y est fort dense, avec par endroits des fourrés de ronces. On y relève Iris pseudacorus, Equisetum telmateia, Urtica dioica, Crepis paludosa, Athyrium filix-femina, Angelica sylvestris, Dryopteris carthusiana, Glechoma hederacea, Geranium robertianum, Carex remota, Galeopsis tetrahit, Glyceria fluitans, Blechnum spicant, Chrysosplenium oppositifolium, Epilobium hirsutum, Lysimachia nemorum, Paris quadrifolia, Solanum dulcamara, Valeriana repens, Cardamine sp., Filipendula ulmaria, Dryopteris dilatata, Hedera helix, Stellaria holostea, Polygonatum multiflorum, Heracleum sphondylium, Galium aparine, Oxalis acetosella, Equisetum arvense, Mentha aquatica, Geum urbanum, Lamium galeobdolon, Lonicera periclymenum, Primula elatior, Viola sp., Milium effusum, Carex acutiformis, Carex sylvatica, Brachypodium sylvaticum, Ajuga reptans, Deschampsia cespitosa et Maianthemum bifolium. Ces suintements hébergent plus de 60 espèces de végétaux supérieurs et sont d'un grand intérêt biologique. A proximité de ces suintements, sur les sentiers humides, on note encore Rumex obtusifolius et Ranunculus repens.
Les suintements du versant exposé au nord-nord-est, dans le vallon affluent, sont occupés par un boisement clair beaucoup plus récent et dominé par des saules (Salix caprea, Salix cinerea), bouleaux (Betula sp.), aulne glutineux (Alnus glutinosa), noisetier (Corylus avellana), merisier (Prunus avium), chêne pédonculé (Quercus robur), tremble (Populus tremula) et sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia). Un pied de néflier (Mespilus germanica) y est également présent, qui témoigne bien que ce site n'a pas toujours été boisé. Quelques pieds de cerisier tardif (Prunus serotina), également, commencent à coloniser le secteur.
La strate herbacée y est très clairsemée et comprend : Ajuga reptans, Athyrium filix-femina, Luzula pilosa, Blechnum spicant, Carex acutiformis, Carex pilulifera, Cirsium palustre, Cirsium vulgare, Crepis paludosa, Epipactis helleborine, Geranium robertianum, Glechoma hederacea, Juncus conglomeratus, Holcus lanatus, Lychnis flos-cuculi, Lysimachia nemorum, Lythrum salicaria, Oxalis acetosella, Poa trivialis, Ranunculus repens, Solanum dulcamara, Scirpus sylvaticus, Stellaria graminea, Poa nemoralis, Urtica dioica, Valeriana repens, Veronica beccabunga et Viola riviniana. On relève également au niveau d'une crique de suintement, juste en amont de la fontaine villageoise : Equisetum telmateia, Mentha aquatica, Cardamine flexuosa, Caltha palustris, Glyceria fluitans, Filipendula ulmaria, Angelica sylvestris et Cirsium palustre.
Notons que l'Orchis tacheté (Dactylorhiza maculata) y a été observé par Emile Henrion, il y a quelques années de cela. Carex ovalis et Carex pallescens, chacun représentés par un seul pied, sont présents à proximité des suintements, sur le bord du sentier.
6. Complexe de végétations du fond de vallon:
Le fond du vallon de l'Ermitage et de son affluent est colonisé par une végétation plus eutrophe et arborée. Une plantation de peupliers du Canada, mélangée avec de l'aulne glutineux et du frêne y a été effectuée par la commune il y a plus de 20 ans. Le sous-bois ainsi que les trouées plus lumineuses sont colonisées par une mosaïque de magnocariçaies (peuplements de laîche des marais) et de mégaphorbiaies nitrophiles (peuplements d'herbacées dicotylées hautes).
La strate arborescente y est dominée par Populus canadensis, Alnus glutinosa, Salix alba, alors que la strate arbustive est composée essentiellement de Salix cinerea, Fraxinus excelsior, Sambucus nigra, Betula pendula, Betula pubescens, Corylus avellana, Sorbus aucuparia, Acer pseudoplatanus, Crataegus sp., Viburnum opulus, …
On relève dans la strate herbacée : Urtica dioica, Eupatorium cannabinum, Cirsium palustre, Cirsium arvense, Angelica sylvestris, Valeriana repens, Calystegia sepium, Scirpus sylvaticus, Mentha aquatica, Persicaria hydropiper, Epilobium hirsutum, Galeopsis tetrahit, Ranunculus repens, Rubus sp., Geum urbanum, Heracleum sphondylium, Artemisia vulgaris, Epilobium angustifolium, Carex acutiformis, Filipendula ulmaria, Hypericum sp., Lapsana communis, Lythrum salicaria, Juncus effusus, Vinca major, Ranunculus ficaria, Geranium robertianum, Veronica chamaedrys, Anemone nemorosa, Cardamine flexuosa, Stellaria graminea, Primula elatior, Cardamine amara, Cardamine pratensis, …
La parcelle 171 est occupée au nord par une roselière à Phragmites australis fortement rudéralisée dans laquelle on trouve Caltha palustris, Stellaria alsine, Cardamine flexuosa, Carex acutiformis, Epilobium hirsutum, Filipendula ulmaria, Galium aparine, Urtica dioica Calystegia sepium, Cardamine pratensis, Crepis paludosa, Bromus sterilis et Ranunculus acris.
Outre la prairie maigre et le talus sableux précité, il faut également souligner l'intérêt d'une parcelle communale décentrée et isolée dans le quartier résidentiel de la Baraque entre la rue de la Grande Bruyère et le sentier Caramand: bien que très réduite (41 ares), cette pelouse sur sable ouverte comporte une flore assez remarquable comme le prouve un relevé daté de mai 2010 (obs. J. Taymans) signalant Jasione montana, Teesdalia nudicaulis, Ornithopus perpusillus, Erodium cicutarium, Hypochaeris radicata, Hieracium pilosella, Cerastium semidecandrum, Rumex acetosella, Sedum acre, Anthoxanthum odoratum, Luzula campestris, Aphanes arvensis, Trifolium dubium, Erophila verna, Veronica arvensis, Agrostis capillaris, Festuca rubra, Cytisus scoparius, Plantago lanceolata, Achillea millefolium, Cerastium glomeratum, etc.
Le Bois du Chapitre
Les habitats de ce massif forestier inscrit au réseau Natura 2000 (site BE31001 - Affluents brabançons de la Senne) ont été cartographiés sur base de relevés effectués en 2007 (obs. C. Marneffe - DEMNA) :
- Hêtraies acidophiles atlantiques avec, sous Fagus sylvatica dominant, Carex pilulifera, Luzula sylvatica, Deschampsia flexuosa, Hyacinthoides non-scripta, Calluna vulgaris, Sorbus aucuparia, Ilex aquifolium, Prunus serotina, Adoxa moschatellina, Convallaria majalis, etc.;
- Chênaies-charmaies atlantiques acidoclines de substitution de la hêtraie, avec Quercus robur, Carpinus betulus, Corylus avellana, Acer pseudoplatanus, Milium effusum, Luzula sylvatica, Dryopteris dilatata, Teucrium scorodonia, Maianthemum bifolium, Convallaria majalis,
- Boulaies de colonisation ou de dégradation, à l'exception des boulaies tourbeuses et des chênaies-pédonculées à Betula pendula, Pteridium aquilinum, Lonicera periclymenum, Holcus mollis, Rubus fruticosus s.l., ...
- Chênaies pédonculées à bouleau, avec e.a. Vaccinium myrtillus, Ilex aquifolium, Maianthemum bifolium, Molinia caerulea, Lonicera periclymenum, Viola riviniana, Deschampsia flexuosa, Oxalis acetosella, etc.
- Frênaies-aulnaies des ruisselets et des sources à Alnus glutinosa, Fraxinus excelsior, Acer pseudoplatanus, Paris quadrifolia, Iris pseudacorus, Athyrium filix-femina, Polygonatum multiflorum, Ranunculus ficaria, Carex acutiformis, Carex remota, Carex sylvatica, Cardamine pratensis, Salix alba, Angelica sylvestris, Caltha palustris, Dryopteris carthusiana, Cardamine amara, Equisetum telmateia, Nasturtium officinale, Valeriana officinalis (= repens), Chrysosplenium oppositifolium, Filipendula ulmaria, Primula elatior, Cirsium oleraceum, etc.
- Peuplements de feuillus exotiques purs ou en mélange : e.a. Quercus rubra, Castanea sativa, Robinia pseudoacacia, Populus x canadensis.
Le Ruisseau de l'Ermitage aval
A sa sortie du Bois du Chapitre, au nord de la rue du même nom, le Ruisseau de l'Ermitage s'engage au sein d'un vallon étroit, d'abord semi-boisé puis plus ouvert où il traverse des prairies sur un peu plus de 500 m en direction du nord vers le Vieux chemin de Nivelles. Les berges sont à ce niveau longées d'alignements arborés ou d'une ripisylve fragmentaire. Les données biologiques pour cette portion aval sont quasi inexistantes et des investigations sont nécessaires pour caractériser plus précisément les habitats présents.