La construction et l'ouverture d'une route ou de n'importe quelle autre voie de communication, s'accompagnent de perturbations diverses, parfois transitoire, parfois définitives pour l'environnement.
Dès la construction d'une route, on enregistre :
une perte de surface ;
la destruction d'éléments du réseau écologique (arbres isolés, haies, bois, étangs, mares, prairies fleuries, champs cultivés au moyen de pratiques agricoles douces, friches, etc.) ;
une modification du paysage ;
un morcellement du territoire et des habitats pour la vie sauvage ;
une modification du réseau hydrologique et du régime hydrique des sols ;
une modification du relief, etc.
Dès sa mise en service :
une modification des itinéraires routiers ;
un accroissement du bruit et de la lumière ;
des pollutions diverses (chimique, déchets ménagers, etc.) ;
une modification du climat ;
une modification du débit des cours d'eau ;
un obstacle le long des itinéraires de migration des espèces sauvages ;
une mortalité animale (traversées, risques liés à la consommation par des oiseaux des animaux écrasés), etc..
Atténuation des effets négatifs :
Des solutions existent pour diminuer certains impacts du réseau routier sur la faune.
Sur les bords de route, même aux surfaces réduites en largeur, peut s'installer une végétation constituée d'espèces indigènes. Ils forment pour les espèces sauvages de nouveaux habitats dans le paysage. Ces petits habitats doivent être maintenu par une gestion écologique qui leur est adaptée :
par un aménagement particulier des bords de routes (barrières, passages protégés, lisières) ;
par une gestion écologique des bords de routes ;
par des investissements dans les infrastructures permettant la migration aisée des animaux .
Photo du cerf : Frédéric Carozzi